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Les jours rallongent, les tempĂ©ratures radoucissent, les premiers bourgeons ont Ă©clos, le soleil est radieux. Plus de doute, le printemps est bien lĂ . Avec ce renouveau de la nature, les envies de dĂ©coration et de rĂ©amĂ©nagement pointent le bout de leur nez. On a envie de lumiĂšre, de fleurs, de verdure, de clartĂ©. Et si vous en profitiez pour changer de dĂ©cor ? Un nouveau tapis ? Un nouveau meuble ? Changer l’amĂ©nagement des meubles existants ? Tout est possible. Un nouveau papier peint peut se prĂ©senter comme une trĂšs bonne solution Ă  moindre coĂ»t pour changer radicalement l’ambiance de votre intĂ©rieur. Qui dit printemps dit fleurs. Intemporelles, qu’elles soient petites ou en grand format, sur fond clair ou foncĂ©, les fleurs apporteront automatiquement une touche bucolique, romantique et fĂ©minine Ă  votre intĂ©rieur. Salon, entrĂ©e, couloir, chambre, elles peuvent ĂȘtre posĂ©es dans toutes les piĂšces de la maison. Dans des coloris sombres comme le bleu nuit ou le vert foncĂ©, les papiers peints fleuris vĂ©hiculent une ambiance davantage contemporaine, quand les coloris plus clairs laissent entrer la fraĂźcheur et l’authenticitĂ©. Nous en avons sĂ©lectionnĂ© 35 parmis les nouveautĂ©s et les best-sellers des Ă©diteurs des papiers peints et des dĂ©cors fleuris dans diffĂ©rentes couleurs issus des derniĂšres collections de Cole and Son, Wall and Deco, MissPrint, Borastapeter, Rebel Walls, Sandberg, Nobilis et Les Dominotiers. Il ne vous reste plus qu’à choisir ! DĂ©couvrez notre sĂ©lection de 35 papiers peints fleuris printaniers Nos papiers peints et dĂ©cors panoramiques fleuris sur fonb blanc ou clair DĂ©cor panoramique sur mesure Botanical Garden, Collection Volume 4 des Dominotiers Un sublime jardin intĂ©rieur poĂ©tique et apaisant inspirĂ© des planches d’aquarelles botaniques, oĂč les plantes et les fleurs vivent en harmonie, tel est notre dĂ©cor Botanical Garden. Disponible sur mesure. ©Aude Jolijour DĂ©cor panoramique Peonies de la collection Volume 4 des Dominotiers Peonies est un magnifique dessin de pivoines en trĂšs grand format parmi lesquelles volent des petits papillons. Avec ses tons roses et verts et ses traits de crayons apparents, ce papier peint panoramique sur mesure est trĂšs fĂ©minin et dĂ©licat. Ses grosses fleurs lui donnent un caractĂšre contemporain. DĂ©cor panoramique May Meadow, Pastel, Rebel Walls Une jolie prairie sauvage typique du printemps, ici dans des couleurs pastel, qui Ă©gayera votre mur. Ce dĂ©cor mural est un choix idĂ©al pour une chambre de petite fille. Il existe Ă©galement dans des couleurs plus vives. DĂ©cor panoramique sur mesure Cascade, Wall & Deco RĂ©alisĂ© par Christian Benini, le dĂ©cor mural Cascade met en scĂšne des grosses fleurs roses avec leurs feuilles vertes sur un fond gris avec un effet de matiĂšre qui rappelle les murs en bĂ©ton usĂ©. Ce dĂ©cor est uniquement disponible en sur mesure, vous pouvez le commander en boutique ou par mail Ă  l’adresse [email protected]. Sur notre site, vous pouvez commander une intĂ©gration. DĂ©cor panoramique Springtime, Rebel Walls Avec ses grandes fleurs rose qui fleurissent aux deux extrĂ©mitĂ©s du dĂ©cor, le dĂ©cor mural Springtime est comme son nom l’indique le printemps incarnĂ©. Ce dĂ©cor mural existe Ă©galement avec une seule fleur. DĂ©cor mural Chinoiserie Chic de Rebel Walls Le dĂ©cor panoramique Chinoiserie chic», est une jolie collaboration de Rebel Walls et Diane Hill qui met en scĂšne des arbres, des oiseaux et des papillons. DĂ©cor panoramique Similiraties de Rebel Walls Le papier peint Similarities de Rebel Walls est frais avec ses petites fleurs printaniĂšres graphiques. Il conviendra facilement Ă  toutes les piĂšces et s’harmonisera aisĂ©ment Ă  une dĂ©coration Ă©purĂ©e de type scandinave. Papier peint aquarellĂ© Lo - Collection OAS de Sandberg Ce superbe papier peint Ă  l’quarelle met en scĂšne des coquelicots dĂ©licats pour une ambiance fĂ©minine et romantique. Il se dĂ©cline en 3 coloris sur notre site internet. Papier peint Thistle Carduus de la collection Botanical-Botanical de Cole and Son Le papier peint Thistle de la collection Botanical ~ Botanica de Cole and Son met en scĂšne des chardons aux feuilles gĂ©omĂ©triques qu'on imagine sans peine tranchante. La beautĂ© non conventionnelle de cette fleur crĂ©e ici un papier peint fleuri original. Le choix du rĂŽse albatre, un vieux rose soutenu, combinĂ© Ă  du orange est un pari rĂ©ussi. Ce papier peint est disponible dans deux autres coloris. Papier peint French Roses de la collection In Bloom de Borastapeter Sur un dĂ©licat fond beige, un treillis de roses Ă  la française grimpe dĂ©licatement sur vos murs. Ce motif floral est inspirĂ© d'une illustration vibrante et colorĂ©e de 1845. ElĂ©gant et romantique, French Roses se dĂ©cline dans 3 autres coloris. Papier peint Midsummer Eve de la collection Falsterbo III de Borastapeter Le papier peint Midsummer Eve de Borastapeter est un vĂ©ritable souffle printanier avec ses motifs composĂ©s d'une multitude de fleurs gaiement colorĂ©es parmis des feuilles vertes sur un fond blanc. Ce papier peint saura apporter un air romantique et frais Ă  votre intĂ©rieur. Il se dĂ©cline Ă©galement sur fond noir pour une ambiance plus contemporaine. Papier peint Spring Garden de la collection In Bloom de Borastaper InspirĂ© par la beautĂ© extravagante des champs de fleurs printaniers, le papier peint Spring Garden regorge d'une flore riche et variĂ©e, allant des tulipes dĂ©licatement fermĂ©es au jolies grappes de clochettes de muguets. Magnifiquement dessinĂ© et plein de caractĂšre, Spring Garden dĂ©core avec fraĂźcheur et charme un intĂ©rieur. Il se dĂ©cline dans deux autres coloris. Papier peint Garden, Maison Martin Morel Ce motif floral a Ă©tĂ© créé en 1960 par Martin Morel. ChampĂȘtre et lĂ©ger, le printemps s’installera dans votre intĂ©rieur, pour vous envelopper dans un Ă©crin de fraĂźcheur. Papier peint Sweat Pea, Collection Botanical-Botanica de Cole and Son Plein de grĂące avec ses pois de senteur, le papier peint Sweet Pea est rééditĂ© dans ses couleurs best-sellers. On imagine parfaitement ce papier peint dans une cuisine, ou dans une chambre, dans une maison de campagne ou une maison de ville au charme ancien. Retrouvez ce papier peint dans 5 autres coloris sur notre site internet. Papier peint Bougainvillea de la collection Seville de Cole and Son Les fleurs de Bougainvillea fleurissent et recouvrent les façades, les parcs et les avenues de SĂ©ville. Le fond crĂšme de ce papier peint de la toute derniĂšre collection de Cole and Son se pare de magnifiques petites fleurs orange et rouges peintes Ă  l'aquarelle, accompagnĂ©es de dĂ©licates feuilles vertes. Ce sublime papier peint Ă  l’aquarelle se dĂ©cline dans 3 autres somptueux coloris Papier peint Lilac de la collection Botanica - Botanical de Cole and Son De la couleur tout en douceur, tel est le papier peint Lilac Syringa Vulgaris de Cole and Son, issu de la collection Botanical - Botanica sortie en septembre 2018. Sur un fond bleu clair lumineux, les fleurs du lilas, ici colorĂ©es en jaune citron et en vert olive prennent vie. Une splendide interprĂ©tation dessinĂ©e Ă  la main par les studios de l'Ă©diteur britannique qui Ă©gayera votre intĂ©rieur dans des tons originaux. IdĂ©al pour une chambre ou une salle de bain, ce papier peint existe dans trois autres coloris. Papier peint Meadow de la collection Pioneer de MissPrint Une lumineuse prairie de pissenlits dessinĂ©e Ă  la main, de couleur noire et blanche sur un fond jaune lumineux, tel est le papier peint Meadow de MissPrint. Un clin d'Ɠil Ă  nos fleurs sauvages qui saura parfaitement illuminer votre chambre, votre salon, ou votre couloir. Ce motif est disponible dans 3 autres coloris. DĂ©cor panoramique Tendres Silences de la collection Soleil Levant d’Elitis Le dĂ©cor panoramique Tendres silences de l'Ă©diteur Elitis nous plonge dans une composition florale apposĂ©e sur un fond lumineux gris et dorĂ©. Ce dĂ©cor trouvera parfaitement sa place dans un salon et lui confĂ©rera toute sa dimension. Ce dĂ©cor panoramique est dessinĂ© au raccord, il est donc rĂ©pĂ©table Ă  l'infini. Il se dĂ©cline dans 2 autres coloris. Nos papiers peints et dĂ©cors panoramiques fleuris verts Papier peint Narcisse de la collection Cosmopolitan 3 de Nobilis Le papier peint fleuri Narcisse de Nobilis est un magnifique bouquet de fleurs qui comprend notamment des jonquilles. Dans son coloris rouge et vert, ce papier peint s'inscrit dans la tendance actuelle des papiers peints Ă  fleurs assez sombre. L'alliance du rouge et de ce vert profond est tout simplement parfaite. On imagine parfaitement ce papier peint dans une cuisine contemporaine et poĂ©tique Ă  la fois. Narcisse existe dans 5 autres coloris. DĂ©cor panoramique Unfading Flowers Colossal de Rebel Walls Ce magnifique dĂ©cor mural de Rebel Walls est le rĂ©sultat d’une collaboration entre l’artiste Jessica Pezalla et son collectif d’art Bramble Workshop avec le Museum of American Art Crystal Bridges. Papier peint Jasmine and Serin Symphony de la collection Seville de Cole and Son Le motif du papier peint Jasmine and Serin Symphony convoque le style Art Nouveau avec ses rinceaux de jasmin et son feuillage qui s'entrelacent dans un coloris rose, vert et beige sur un fond noir. De magnifiques duos d'oiseaux sont prĂ©sents et apportent vie au papier. Il est proposĂ© dans 3 autres coloris. Papier peint Malin de la collection OAS de Sandberg Malin est un splendide papier peint fleuri sur lequel sont dessinĂ©es des fleurs de sureau. TrĂšs dense avec son feuillage, cette fleur toute petite est notamment mise en valeur par sa couleur rose pĂąle, qui ressort merveilleusement entre le feuillage d’un vert trĂšs profond et le fond noir du papier peint. Autre particularitĂ© de ce papier peint les traits de dessins sont laissĂ©s visibles, ce qui lui donnent un cĂŽtĂ© dessin trĂšs joli et frais. Ce modĂšle, qui fait partie de la collection OAS de Sandberg, se dĂ©cline en 3 coloris. Papier peint Snowdrops, Collection Seven Sisters de MissPrint MĂȘme si le papier peint vintage Snowdrops met en scĂšne des perce-neige dessinĂ©s de maniĂšre graphique par MissPrint, il possĂšde un air printanier et un vrai souffle de fraĂźcheur. En vert foncĂ©, il a touche contemporaine. Ce papier peint se dĂ©cline en 4 coloris. Papier peint Rabarber, Collection Scandinavian Designers, Borastapeter Le papier peint Rabarber est un classique de l’éditeur suĂ©dois Borastapeter. Ses couleurs vives, dĂ©clinĂ©es sur fond vert ou sur fond blanc, sont un vrai bouquet de fraĂźcheur, telle une promenade printaniĂšre dans la campagne. Photo Madabouthehouse chez Sophie Robinson / Instagram. Papier peint Dahlia Garden de la collection Falsterbo III de Borastapeter ColorĂ© dans une palette de tons riche, le papier peint Dahlia Garden de la collection Falsterbo III de BorĂ„stapeter mĂȘle des nuances de vert avec des rouges et des jaunes pour dĂ©velopper une esthĂ©tique vintage remplie d'un charme rustique. Capturant la beautĂ© de la fin de l'Ă©tĂ©, ses fleurs verdoyantes et son feuillage dĂ©taillĂ© crĂ©eront un sanctuaire apaisant et harmonieux dans votre intĂ©rieur. Dahlia Garden est Ă©galement proposĂ© dans deux coloris plus clairs. Papiers peints Miroirs de l'Âme de la collection Soleil Levant d’Elitis Le papier peint intissĂ© Miroirs de l'Ăąme de l'Ă©diteur français Elitis est le printemps incarnĂ© avec branches de cerisiers aux fleurs jaunes et orange qui ressortent magnifiquement sur le fond vert du papier peint. Ce papier peint se dĂ©cline en 3 autres coloris. Nos papiers peints et dĂ©cors panoramiques fleuris bleus DĂ©cor panoramique Les Cerisiers Sauvage de la collection Soleil Levant d’Elitis AprĂšs le papier peint et son motif rĂ©pĂ©titif, voici le dĂ©cor panoramique Les Cerisiers Sauvages qui met en scĂšne des cerisiers japonais. Une vĂ©ritable bouffĂ©e d’oxygĂšne et d’air printanier qui est Ă©galement proposĂ©e dans 3 autres coloris. Papier peint Sakura de la collection Nippon de Sandberg Le papier peint Sakura de Sandberg est une reprĂ©sentation aquarellĂ©e de fleurs de cerisiers japonais, l'un des emblĂšmes du Japon. Ici, les pĂ©tales rose pĂąle laissent apparaĂźtre un coeur cuivrĂ© et ressortent intensĂ©ment sur le fond bleu foncĂ© du papier peint. PoĂ©tique et doux, ce papier peint pourra dĂ©corer une chambre ou un salon. Il se dĂ©cline dans deux autres coloris dont un magnifique rose pĂąle. Papier peint Angel’s Trumpet de la collection Seville de Cole and Son Le papier peint Angel's Trumpet de Cole and Son met en scĂšne la trompette des anges, une plante originaire d'AmĂ©rique du Sud, ici dessinĂ©e Ă  la main. Ce papier peint se dĂ©cline dans trois autres sublimes coloris. Papier peint Ingrid Marie de la collection Falsterbo III de Borastapeter Avec le papier peint Ingrid Marie de l'Ă©diteur BorĂ„stapeter, un pommier vous livre ses secrets en vous dĂ©voilant ses plus belles fleurs et ses sublimes fruits blancs et orangĂ©s parmi un Ă©lĂ©gant et fin branchage. Ce dessin dĂ©licatement posĂ© sur fond bleu foncĂ© apportera de la douceur et du caractĂšre Ă  votre intĂ©rieur. Ingrid Marie existe aussi sur fond blanc. Papier peint Wildflower de la collection Pioneer de MissPrint Le papier peint Wildflower de MissPrint met en scĂšne une fleur sauvage. Un magnifique fond bleu nuit presque noir composĂ© d'un seul et mĂȘme motif floral dessinĂ© Ă  la main de couleur bleue et corail. Wildflower conviendra parfaitement Ă  la chambre d'un enfant, d'un salon ou d'un couloir. Il est Ă©galement proposĂ© en jaune, en blanc et et en vert. Papier peint Ava de la collection Familj II de Sandberg Ce papier peint fleuri est l’un des best-sellers de Sandberg avec ses fleurs toutes en rondeurs, dĂ©licates, raffinĂ©es et romantiques, et ses jolies arabesques rappelant le style Art Nouveau. Dans ce coloris bleu nuit, nous le trouvons sublime, mais il se dĂ©cline dans 4 autres coloris Ă  retrouver sur notre site. Papier peint Alicia de la collection Vart Arkiv de Borastapeter Tirant son nom de la cĂ©lĂšbre actrice suĂ©doise Alicia Vikander, le papier peint Alicia est un superbe motif composĂ© de grosses fleurs roses et jaunes qui ressortent majestueusement sur un fond bleu nuit. Ce papier peint trĂšs Ă©lĂ©gant et romantique s’inscrit parfaitement dans la tendance des grosses fleurs. Contrairement Ă  Ava prĂ©sentĂ© ci-dessus, ses fleurs et les feuillages sont moins “arrondis”. Alicia se dĂ©cline dans 4 autres coloris sur notre site. Papier peint Peony de la collection In Bloom de Borastapeter Le papier peint Peony fait partie de la collection In Bloom de Borastapeter, uniquement consacrĂ©e aux fleurs. Sur un fond bleu sarcelle, de magnifiques pivoines en fleurs blanches viennent Ă©clore. Ce papier peint trĂšs prĂ©sent par son motif s’inscrit dans la tendance des grosses fleurs, qu’on disposera de prĂ©fĂ©rence sur un seul pan de mur pour plus de modernitĂ©. Peony se dĂ©cline dans 3 autres coloris disponibles sur notre site internet. Papier peint Chestnut Blossom de la collection In Bloom de Borastapeter InspirĂ© par la beautĂ© dĂ©licate des fleurs de chĂątaigniers, le papier peint Chestnut Blossom s'inspire d'une esthĂ©tique archaĂŻque, avec une imagerie stylisĂ©e, tout en ajoutant un accent contemporain. Sur un fond bleu marine intense, des fleurs et feuilles de chĂątaigniers dĂ©licats sont apposĂ©s. Habilement travaillĂ©, ce revĂȘtement mural apportera une touche sophistiquĂ©e Ă  n'importe quelle piĂšce de la maison.

Ecologie: prenez conscience et Ă©voluez. Les pays riches devraient diminuer leur consommation de viande pour l’avenir de la planĂšte, selon un nouveau rapport ; Changement climatique : Nous devons agir maintenant pour faire face aux vagues de chaleur; Un militant Ă©cologiste porte un costume qui contient un mois de ses dĂ©chets pour sensibiliser Ă  la surconsommation; Une

zoom_out_map chevron_left chevron_right À travers ce livre, l'objectif est d’apporter une lueur d'espoir, de rĂ©confort et d'apaisement. 9,48 € TTC 9,48 € HT block Rupture de stock Partager Partager Tweet Pinterest BasĂ© sur 1 avis Voir les avis Livraison GRATUITE Ă  partir de Details Avis clients Avis Ă  propos du produit Voir l'attestation 01★ 02★ 03★ 04★ 15★ 10/10BasĂ© sur 1 avis Fanta T. PubliĂ© le 01/08/2022 Ă  1051 Date de commande 06/07/2022 5 Livre trĂšs intĂ©ressant chat Commentaires 0 Les clients qui ont achetĂ© ce produit ont Ă©galement achetĂ©... La PriĂšre De Nuit - Qiyam Al-Layl - Sultan Al A'id - Dar al muslim 2,00 € Carte Aid moubarak fleurs 1,90 € Qu'est-ce qui se passe aprĂ©s la Mort ? - Maison d'ennour 3,79 € Les actes ne valent que par leurs intentions - Ibn Taymiyyah - Tawhid 8,00 € La spiritualitĂ© musulmane - Chawqi Chadli - Al Hadith 3,32 € RĂ©flĂ©chis avant de Divorcer - Ă©ditions Al-HadĂźth 0,95 € Une Ăąme apaisĂ©e - TĂąriq al-HabĂźb - editons al hadith 2,65 € Les Noms divins expliquĂ©s FR/AR - Maison d'ennour 2,84 €
Spectaclefamilial conseillé aux enfants de plus de 5 ans, déconseillé aux enfants de moins de 2 ans. Pas de gratuité enfant quel que soit l'ùge. Il s'agit d'un concert, et bien que le niveau sonore soit adapté à la présence d'enfants, un casque de protection auditive est obligatoire pour les enfants de 3 ans et moins.
23/07/1993 - 23/09/1993 Je vous avais pourtant prĂ©venus que ce serait en pressant le kyste cancĂ©reux de ma haine que j’ar-riverais Ă  faire parvenir jusqu’à vos oreilles ingrates, l’eau claire et parsemĂ©e de reflets d’argent des mots les plus beaux que vous ayez eu l’occasion, sinon la chance suprĂȘme, dĂ©licieuse et sĂ©raphique, d’entendre. Que ceux qui me trouvent ignoble et odieux creusent leur tombe et s’y allongent, les yeux tournĂ©s vers le Ciel ; car c’est depuis le firmament mĂ©lancolique des nuages que je leur ferai goĂ»ter au fer rouge et brĂ»lant de ma vengeance. L’ode musicale que vous allez dĂšs Ă  prĂ©sent Ă©couter, n’est pas un requiem, ne vous y trompez pas ! bien que mon chant ait la majestĂ©, la puissance et le charme d’une oraison funĂ©raire. Car lĂ  oĂč s’endort le chant-amour de la mort, las d’avoir trop criĂ© ses vers, pour finalement retomber sous la pierre froide bercer le dĂ©funt destinataire de sa musique, lĂ  s’éveille et croĂźt ma chanson jusqu’à assourdir l’ouĂŻe des archanges du Mal. Et mon chant vous hypnotisera. Car bien que vous le haĂŻssiez sans limites, vous poursuivrez votre Ă©coute jusqu’à ce que vous parveniez Ă  l’interprĂ©ter vous-mĂȘmes. Pourquoi ? Parce que par ce chant, si grande et inassouvissable que soit votre haine, son immensitĂ© n’atteindra jamais le seuil, ni mĂȘme les esquisses, des musicales notes qui en furent l’origine. Sachez que jamais vous n’arriverez Ă  surpasser de votre propre dĂ©goĂ»t, l’aversion Ă©cƓurant que j’ai Ă  votre Ă©gard. Il est encore temps pour vous d’obstruer le portail de votre ouĂŻe. Tournez cette page et il sera dĂ©jĂ  trop tard. Vous serez pris dans le tourbillon infernal rĂ©flĂ©chissez bien au ses de ce qualificatif de mon chant haineux et vert du fardeau Ă©normĂ©ment alourdissant du rejet total et sans rĂ©mission de votre race entiĂšre. Car vous qui me lisez et goĂ»tez au parfum de mes mots sulfureux, sachez, vous qui vous croyez seul et protĂ©gĂ© derriĂšre votre barricade de papier, que vous ne reprĂ©sentez qu’une infime partie de ma rĂ©volte de dĂ©goĂ»t. Sachez qu’en poursuivant votre lecture, vous ne faites qu’amplifier l’écho intolĂ©rable du dessein que je viens de vous exposer. * Regardez, osez ne pas dĂ©tourner votre regard falsifiĂ© de cette plaie. La reconnaisez-vous ? Non bien sĂ»r. Pourtant elle est vĂŽtre. Vous en ĂȘtes Ă  la fois le criminel auteur et la pitoyable victime. Levez vos yeux assassins et soyez heureux que ma fureur vengeresse vous permette encore de conserver ce prĂ©cieux sens qu’est la vue. Pourtant rien ne m’oblige Ă  ne pas enfoncer dans vos orbites affamĂ©s le dard du scorpion que ma plaie saignante a enfantĂ©. Rien, si ce n’est l’insatisfaction de ne crever que deux de vos yeux alors que votre peau lĂ©preuse en compte des millions. Mais voilĂ  dĂ©jĂ  que ma haine pleure de venimeuses mygales supportant sur leurs Ă©paules arach-nides les puissants bazookas qui devront mettre fin tĂŽt ou tard Ă  votre si peu prĂ©cieuse vie. Il me faut retenir ces larmes fatales si je veux rester fidĂšle, comme une guĂȘpe peut l’ĂȘtre envers les Ă©tamines nutritive de la rose, Ă  ma volontĂ© de prolonger, jusqu’aux confins de l’insupportable, votre agonie, dont votre mort, soyez-en sĂ»rs, ne pourra ĂȘtre que salvatrice. Alors contemplez plutĂŽt une fois encore cette plaie qui chaque matin s’entrouvre un peu plus, laissant le soleil la brĂ»ler davantage. Contrairement Ă  l’ordre naturel, que vous croyiez Tout Puissant, ou que vous vous plaisiez Ă  y croire, lorsque vient le crĂ©puscule, cher aux loups assoiffĂ©s par une journĂ©e entiĂšre de jeĂ»ne, cette plaie ne se referme pas. Non, elle laisse Ă  son tour la lune la pĂ©nĂ©trer, s’offrant ainsi aux deux astres qui ont assurĂ©ment interdit sa guĂ©rison. Vous savez parfaitement que la Plaie ne s’ouvre avec bĂ©atitude, non pas pour sourire elle ignore jusqu’au sens originel de ce verbe, mais pour hurler sa douleur. Qu’ainsi, mĂȘme si vous ignorez sa prĂ©sence en tournant votre dĂ©daigneux regard, vous ne puissiez Ă©chapper Ă  la clameur dĂ©chirante de son existence. Vous avez creusĂ© la Plaie en y enfonçant vos ongles aiguisĂ©s ; la Plaie vous rĂ©pond en perçant le silence de votre culpabilitĂ© d’un cri plus tranchant que la lame affĂ»tĂ©e de la tempĂȘte. Souffrez de sa souffrance et courbez de honte votre coupable visage. * Mais je m’aperçois que je n’ai dĂ©jĂ  que trop chantĂ© la faille qui dĂ©chire la chair de mon corps dĂ©sertique. Vous risqueriez de croire que je ne suis pas le mot est juste infaillible ! DĂ©trompez-vous, prĂ©somptueux agneaux incrĂ©dules je le suis. Et au contraire, rien ne peut plus dĂ©sormais fendre les muscles de mon cƓur inassiĂ©geable. Car j’ai su, tout au long de ces annĂ©es de dociles et silencieuses souffrances, greffer au plus profond de moi-mĂȘme une carapace faite de l’acier le plus rĂ©sistant qu’il soit. Et c’est bien vous, et personne d’autre, pitoyables guerriers titubant sur le chemin du combat, oui c’est vous qui ĂȘtes l’origine et la cause de ce bouclier dont j’ai prĂ©maturĂ©ment accouchĂ©. BombardĂ© comme je le fus par vos lances, visant toujours plus prĂ©cisĂ©ment l’endroit oĂč je tentais de conserver un semblant de survie face Ă  vos attaques, il est certain que je ne vous ai jamais adressĂ© nul reproche, ni mĂȘme l’ombre du fantĂŽme d’une lĂąche plainte. Si votre intelligence avait pu Ă©galer l’intensitĂ© de votre cruautĂ©, il aurait Ă©tĂ© facile de vous douter que mon silence patient cachait un danger plus fĂ©roce encore que si le CrĂ©ateur lui-mĂȘme avait dĂ©cidĂ© de vous chĂątier en dĂ©clenchant les sept prĂ©dictions de l’apocalypse. Car, vous le comprenez maintenant, mais il est dĂ©jĂ  trop tard, l’heure de ma vengeance dĂ©vastatrice est venue. Il ne vous servira Ă  rien de fuir, car mĂȘme si vous rĂ©ussissiez Ă  atteindre, ce qui est Ă  dix mille pieds au-dessus de vos pauvres capacitĂ©s, la rapiditĂ© sans Ă©gale de la vipĂšre menacĂ©e, le glaive de ma vengeance parviendrait malgrĂ© tout Ă  vous toucher. Et s’il est une infĂ©rioritĂ© que j’admets concĂ©der au Tout Puissant, ce ne peut ĂȘtre que mon impos-sibilitĂ© Ă  vous prendre en pitiĂ©. Je connais votre infĂ©rioritĂ©, plus indiscutable encore, face Ă  la force de mon couperet rectificateur. Que cela ne vous empĂȘche pas de poursuivre mon chant accusateur qui continuera Ă  vous assaillir, laissant sur votre peau tuberculeuse, la marque indĂ©lĂ©bile de mon cĂ©leste courroux. * Quelle Ă©tait belle cette adolescente Ă  la peau dĂ©coupĂ©e dans les tissus les plus raffinĂ©s et aux yeux encore Ă©tonnĂ©s d’avoir vu tant de beautĂ© dans le miroir. On aurait dit un petit animal sauvage effarouchĂ© et certain de ne pas ĂȘtre Ă  sa place dans ce zoo qui ne lui offrait comme horizon que l’ñpre robustesse des barreaux de sa cage. Elle devait s’évader de sa prison. Il ne pouvait pas en ĂȘtre autrement. Quand bien mĂȘme le Ciel n’était pas encore assez grand pour accueillir sa beautĂ© et l’Univers trop Ă©troit pour contenir les vapeurs Ă©manant de la puretĂ© de son visage et de son cƓur. Et moi j’ai Ă©tĂ© assez stupide pour lui ouvrir les portes de sa geĂŽle, en dĂ©robant au pĂ©ril de ma vie les clĂ©s tant dĂ©sirĂ©es qui devaient lui apprendre que l’alphabet se rĂ©sumait aux sept lettres du mot libertĂ©. Je ne me rendais pas compte de ma stupiditĂ©. Comment l’aurais-je fait ? Puisque je jouissais alors du plus parfait bonheur la fille la plus parfaite de cette Terre, planĂšte la plus parfaite du SystĂšme Solaire, daignait croiser ses doigts si doux avec mon humble main. Peut-ĂȘtre croyez-vous que je devrais vous remercier pour ce cadeau de votre Providence sacrĂ©e ? Ne prononcez plus jamais devant ma colĂšre ce verbe qui m’est maintenant Ă©tranger. Je ne peux plus remercier personne. Car aprĂšs m’ĂȘtre docilement habituĂ© Ă  votre laideur quotidienne, jusqu’au point d’ignorer que quelque chose d’autre, de diffĂ©rent, de meilleur mais je ne savais pas alors ce que "meilleur" signi-fiait pouvait exister ; aprĂšs ceci vous avez brandi devant mes yeux, aussi Ă©merveillĂ©s que ceux d’un nouveau nĂ©, cette crĂ©ature merveilleuse parmi les merveilles, angĂ©lique parmi les anges. Quel Ă©tait votre but ? Et surtout en quoi toute cette illusion pouvait vous servir si c’était pour la faire Ă©vanouir ensuite ? On ne tend pas un sucre Ă  un chien affamĂ© pour l’avaler soi-mĂȘme lorsqu’il s’apprĂȘte Ă  prendre ce cadeau. Ou alors on ne s’étonne pas que l’animal devienne enragĂ© et cherche Ă  vous saigner de sa morsure fatale. * Je sais que vous persistez Ă  vous emmitoufler dans votre manteau de suspicion pour vous protĂ©ger de l’attaque des intempĂ©ries, des flocons de neige, des rayons de soleil, des gouttes de pluie, des murmures du vent, de la fourche des Ă©clairs, des ululements des lunes et du mĂ©contentement de votre Dieu mĂ©galomane. Je sais que la mĂ©fiance est votre nation, que le doute est votre drapeau et que jamais vous ne chanterez l’hymne apaisant de la confiance. Je sais que tant que vos yeux, lorsque vous ĂȘtes sobre cela va sans dire, n’auront pas constatĂ© la dualitĂ© lunaire, vous resterez persuadĂ©s de contempler chaque soir la mĂȘme lune, identique, fidĂšle et immuable. Je sais qu’en ce moment mĂȘme, et malgrĂ© les menaces et les mises en garde que je n’arrĂȘte pas de semer dans votre champ oculaire et auditif, je sais que vous riez de ces graines que j’ai pourtant pris la peine de planter, et ceci uniquement pour que puisse fleurir votre comprĂ©hensible infantile. Mais il vous en faudrait plus vous voudriez que je vienne chaque heure arroser mes semences. Vous souhaiteriez me rabaisser Ă  l’état de jardinier pour que constamment j’entretienne vos cultures qui indubitablement, Ă  la lumiĂšre de votre sombre suspicion abjecte, ne donneront jamais aucun fruit. Écoutez donc maintenant ! Si jardinier je suis, ce ne peut ĂȘtre qu’au mĂȘme titre que Celui qui a fait fleurir l’Éden, le CrĂ©ateur de ce jardin paradisiaque qu’il vous presse d’atteindre au seuil de votre mort. C’est Lui qu’il faudrait invoquer, pour que le printemps souffle de nouveau sur vos vergers. Et quand bien mĂȘme Il viendrait vous porter secours mais rĂ©flĂ©chissez bien l’a-t-il dĂ©jĂ  fait une seule fois ?, je me tiendrais lĂ , au milieu de Son chemin, Le dĂ©fiant de continuer Sa route. Et croyez bien que jamais je n’ai perdu mon combat contre cet Hypocrite PaĂŻen BlasphĂ©mateur. Aussi prenez garde Ă  ma prochaine strophe. La preuve que je vous y donne pour justifier la toute puissance que vous me contestez, cette preuve aura le volume sonore d’un train qui foncerait avec cahots sur des rails oĂč vos oreilles seraient enchaĂźnĂ©es. * Le bonheur, sous quelque forme qu’il, a Ă©tĂ© depuis longtemps banni des portes de mon cƓur, dĂ©jĂ  bien trop lourd de haine et de dĂ©sir vengeur de puissance pour accepter le moindre sourire ou la moindre joie, ou encore la seule idĂ©e que ma langue natale, ma langue fourchue crachant le feu, ait encore de tels mots Ă  son vocabulaire Aussi, mon Ă©tonnement s’est immĂ©diatement dĂ©clenchĂ© lorsque je vis ce jeune homme, Ă  la che-velure Ă©clatante, au visage fin et sĂ»r de lui et surtout avec cet insupportable Ă©tirement des lĂšvres qui montrait en toute impudeur la blancheur virginale de ses dents avec ce sourire Ă©tincelant prouvant Ă  qui voulait le regarder que sans hĂ©sitation, sans mĂȘme l’ombre obscure du spectre invisible du doute, qu’on ne pouvait dans cet instant le qualifier d’autre attribut que celui d’ĂȘtre immensĂ©ment heureux. Il eĂ»t Ă©tĂ© beau dans d’autres occasions, mais ici sa beautĂ© Ă©tait Ă©clipsĂ©e par son bonheur, comme le sinistre aspect glacial des macchabĂ©es masque leur potentielle laideur. À mes interrogations non dĂ©nuĂ©es de sarcasme, il rĂ©pondit sans mĂȘme oser se soulager en laissant son manteau de bonheur au vestiaire "Je ne suis qu’à l’aube de ma vie et dĂ©jĂ  l’Être SuprĂȘme ne prĂ©sente Ă  mes yeux que le spectacle splendide d’un soleil levant. Les oiseaux s’éveillent au mĂ©lodieux son de mes pas pour entamer avec fiertĂ© les plus merveilleuses de leurs chansons de joie. Les fleurs vont mĂȘme jusqu’à s’ouvrir Ă  mon passage et se referment dĂšs que je les quitte pour qu’aucun autre que moi ne les voie nues dans leur beautĂ©. Je n’ai pas encore l’ñge qui me donnent cette allure tourmentĂ©e que visiblement tu ne connais que trop. Et pourtant, je suis Ă  la fois aimĂ© et redoutĂ© de tous, du fragile enfant qui vient d’émerger de sa piscine vaginale au courageux guerrier qui a terrassĂ© tant de dragons. Car je te le dis sans craintes je suis PoĂšte. Et mes mots anesthĂ©sient de leur puissante et belle musique toutes les armes qui pourraient se lever contre moi. J’entonne des vers de triomphe devant Dieu et calme d’une douce berceuse l’Esprit Malin. Car je suis PoĂšte. . ." * . . .Il ne m’a pas paru nĂ©cessaire de vous rapporter plus encore les paroles de cet adolescent prĂ©-tentieux, il ne faisait de toute façon qu’enrober de paroles de satin sa derniĂšre affirmation il Ă©tait PoĂšte et le reste n’était que poussiĂšre d’étoile ! Pourtant sa prĂ©tendue puissance ne m’effrayait point. Au contraire j’aurais ri du triste sort que j’allais infliger Ă  cet outrageux paon si je ne m’étais pas tranchĂ© depuis des siĂšcles dĂ©jĂ  mes sanguines lĂšvres d’une lame de rasoir afin de ne plus jamais tenter mĂȘme d’esquisser un sourire. Et ma rĂ©ponse fatale transformera son pouvoir de gĂ©ant en impuissance d’eunuque "Ô toi qui sembles avoir fait l’amour avec la sĂ©raphique lyre d’Érato ! Ô toi en qui semblent couler tous les majestueux alexandrins qui serpentent entre les rĂ©cifs des six ocĂ©ans depuis l’aurore bĂ©nie oĂč le CrĂ©ateur signa de Sa plume d’or notre planĂšte oĂč tu sembles rĂ©gner en prince ! Ô pauvre et stupide oiselet, je tremble en effet devant les arpĂšges que tu viens de me rĂ©citer ! Je frissonne Ă  la seule pensĂ©e de ton avenir qui s’est d’ores et dĂ©jĂ  retournĂ© pour se glisser derriĂšre ton dos ! Quel misĂ©rable et infortunĂ© embryon es-tu, toi qui n’as pas eu le bonheur inestimable, ni la chance infinie de me rencontrer plus t, avant que les larves de tes propres paroles puissent s’écouler comme elles viennent de le faire ! Quelle erreur as-tu faite de ne pas avoir su dompter les seize vents qui auraient pu pousser ton destin jusqu’à mon jugement avant que celui-ci ne fĂ»t le dernier ! Car tu n’es pont poĂšte, non ! Depuis que tu as eu l’affront de t’affirmer ainsi, la laideur de cette assertion t’a Ă  jamais privĂ© de sa concrĂ©tisation. Quoi de moins poĂ©tique que celui qui se vante de l’ĂȘtre ? Et toi, tu n’as jamais fait qu’essayer de tenter d’esquisser les Ă©bauches du seul vers sorti de ta bouche putride, le seul qui aurait pu oser prĂ©tendre s’avancer Ă  tĂątons vers l’ombre du reflet d’une modeste poĂ©sie." À ces mots encore rĂ©sonnant de vĂ©ritĂ©, celui qui s’imaginait abriter en son corps l’infinie combi-naison de lettres qu’il sera jamais possible de chanter, Ă  ces mots dont il avait toujours ignorĂ© le sens, le jeune homme se donna la mort puisque c’était lĂ  le seul cadeau qu’il puisse accepter recevoir de sa propre personne qui n’était dĂ©jĂ  plus qu’une moisissure de charogne. * Peut-ĂȘtre ne tremblez-vous pas encore aprĂšs avoir Ă©tĂ© contraints d’écouter l’introduction de mon chant. ĂȘtre mĂȘme que vous doutez d’avoir l’ouĂŻe rassasiĂ©e de si peu de voluptĂ© musicales. Peut-ĂȘtre encore que vous n’avez mĂȘme pas entendu la plainte du blond puceau de ma derniĂšre strophe qui vient juste de s’émasculer avant de faire jaillir d’un seul coup son sang, mais d’un coup si sec et tranchant que son aorte ainsi sectionnĂ©e faisait jaillir ses globules vermeils de telle sorte qu’en ouvrant sa bouche pour clamer sa douleur, il but tout le sang qu’il versait. Et ce sang, tant de fois Ă©jectĂ© puis rĂ©gurgitĂ© arrivait encore Ă  prolonger durant des secondes aussi cruelles qu’interminables l’agonie de l’ange dĂ©chu, perdu sans son aurĂ©ole. Pourtant je n’en suis qu’à la GenĂšse de mon chant mortuaire. Tout reste encore Ă  venir, ou plutĂŽt Ă  disparaĂźtre. Mais vous ne pouvez plus maintenant Ă©chapper aux gammes assourdissantes qui vont dĂšs lors se dĂ©verser comme un torrent que mĂȘme les plus solides rochers n’arrivent Ă  stopper dans un Ă©cumage infernal rĂ©flĂ©chissez bien au sens de ce mot. Maldoror Ă©tait un monstre de bontĂ© comparĂ© Ă  l’ombre hideuse qui obscurcit mes desseins apoca-lyptiques. Et la damnation de Faust n’est tout au pire qu’une bĂ©nĂ©diction face Ă  l’impitoyable destin dans lequel mes strophes sataniques . . . ! vous poussent.. de plus en plus. . .comme un corsaire me-naçant de son sabre le condamnĂ© sur sa planche qui ne peut plus prĂ©tendre Ă  rien sauf Ă  devenir un agglomĂ©ra charnel de sacrifice pour de fĂ©roces requins. Certes je suis arrivĂ© Ă  mesurer la solitude incommensurable des Ăąmes de la PoĂ©sie. Mais dĂ©sormais je ne suis plus seul dans mon combat contre votre espĂšce entiĂšre dĂ©jĂ  mon ombre ne me trahit plus, elle est le tĂ©moin de tous mes actes sanctifiaires. Et lorsque la mĂ©moire me manque pour vous narrer ma chanson, c’est elle, ma fidĂšle et richissime compagne noire, qui m’en rappelle les couplets. Mais je l’ai dĂ©jĂ  dit, vous n’avez assistĂ© jusqu’à maintenant qu’à la GenĂšse enscoliosĂ©e de mon impitoyable gĂ©nocide sans rĂ©mission. N’en doutez point. Écoutez pour vous rassurer, cette plainte que le hĂ©ros de ma prĂ©cĂ©dente strophe n’a eu que trop le temps de clamer. ET son Ă©cho rĂ©sonne encore dans le labyrinthe miroitant de mon chant-amour. * Que voulez-vous que je fasse avec cette crĂ©ature que l’on dit si merveilleuse, si empreinte de sublime magnificence ; on affirme que le CrĂ©ateur l’a Lui-mĂȘme enfantĂ©e pour montrer Ă  l’espĂšce humaine Sa divine beautĂ© ; que voulez-vous que je fasse de celui de qui l’on prĂ©tend la possession des suprĂȘmes pouvoirs, censĂ©s ne perdre aucun combat dans aucune guerre, mĂȘme celle qui vit la colombe mourir en son sein ; que voulez-vous que je fasse avec cet ĂȘtre inspirĂ© de l’image des anges et que l’on nomme Amour ? Il doit ĂȘtre banni ! Exclu de vos conversations et de vos pensĂ©es ! De quelque sorte qu’il soit, l’Amour ne peut plus exister dans un monde oĂč j’ai dĂ©cidĂ© de chanter ma haine de l’entiĂšre race humaine et oĂč mes refrains rĂ©sonnent jusque dans le cƓur des volcans et l’ñme des ocĂ©ans. Chassez de votre

LaderniĂšre phrase concerne ici le mariage d'un juif et d'une non-juive ayant une descendance ("il" = ton fils, et "ton fils" = en fait ton "petit-fils") non juive. La mĂȘme tournure est utilisĂ©e dans le schĂ©ma israĂ«l qui utilise les mots "tes enfants" pour englober tes enfants et tes "petits-enfants" ; voir aussi ligne 983).

de Lilya À travers ce livre, le but recherchĂ© est d’essayer d’apporter un temps soi peu de l’espoir, du rĂ©confort, de la bienveillance, de la douceur et beaucoup d’amour aux personnes souffrantes psychologiquement, aux Ăąmes brisĂ©es et mon tĂ©moignage et celui de plusieurs femmes, chacune Ă©tant sur un cheminement diffĂ©rent afin que les personnes qui le liront soient plus aptes Ă  s’identifier. Cela pour but de montrer qu'aucune personne n’est seul et qu’un jour ou l’autre toute la peine Ă©prouvĂ©e se dissipera. sur 5 etoiles 487 Ă©valuations Langue FrançaisSortie le 18 mars 2021 ISBN-13 978B08ZBJ4JW6 Ebooks tout-en-un illimitĂ©s au mĂȘme endroit Compte d'essai gratuit pour l'utilisateur enregistrĂ© L'eBook comprend les versions PDF, ePub et Kindle Qu'est-ce que je reçois? Voici les avantages que vous obtiendrez si vous vous inscrivez en tant qu'utilisateur premium Lisez autant d'eBooks! Vous pouvez lire de nombreux ebooks les plus rĂ©cents et les plus rĂ©cents NumĂ©risation sĂ©curisĂ©e Tout le site est sĂ©curisĂ© et protĂ©gĂ© par un antivirus Ă  jour Cliquez et lisez-le! Plus besoin d'attendre pour lire des ebooks, c'est instantanĂ© ! Pas de frais de retard ou de contrats fixes Vous pouvez annuler Ă  tout moment comme vous le souhaitez Avis des lecteurs Apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. Iseult Barre Se lit trĂšs facilement et se rĂ©vĂšle ĂȘtre une mine d'enseignement. Clementine Parris Ce livre est une bible ! Reflexion simple et conseil prĂ©cieux. Berthe Dubois Conforme Ă  mes attentes et facile Ă  lire Livres liĂ©s Apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. download apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! PDF - KINDLE - EPUB - MOBI ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! livre Ă©lectronique pdf lilya ... S'il vous plaĂźt cliquez sur le bouton pour obtenir apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! pdf nouveau livre ... Cliquez pour lire/tĂ©lĂ©charger apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! lilya PDF ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! TĂ©lĂ©chargement complet ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! epub ebook populaire pdf download ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! tĂ©lĂ©charger gratuitement du livre en format PDF ... Ce site contient actuellement plus d'un millier de livres gratuits tĂ©lĂ©chargeables dans divers formats de apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! meilleur livre ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! lilya lire tĂ©lĂ©charger ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! lilya lire un ebook ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! tĂ©lĂ©chargement populaire ... Lire en ligne ou tĂ©lĂ©charger lilya apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! PDF ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! tĂ©lĂ©charger ebook PDF EPUB, livre en langue française ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! ebook epub ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! TĂ©lĂ©chargement Gratuit ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! lilya en ligne ... Ebook PDF complet avec essai, article de recherche apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! lire gratuitement ... [tĂ©lĂ©charger] livre apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! en format PDF ... TĂ©lĂ©charger apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! lilya ou lisez en ligne ici en format PDF ou EPUB ... apaise ton cƓur et fleuris ton Ăąme. deviens la meilleure version de toi-mĂȘme ! lilya livres en ligne ...
lundi8 juin 1953, La Presse est un grand quotidien montréalais publié depuis 1884. L'influence des journalistes de La Presse s'étend aujourd'hui au-delà du lectorat du journal et plusieurs d'entre eux sont invités à commenter l'actualité dans d'autres médias.Montréal :[La presse],1884-2017
Bonjour Ă  toutes et Ă  tous !đŸ€— Dans cette publication, je vous prĂ©sente ma chronique sur le manga Nos Voisins les Esprits, tome 1 d’Ushio Shirotori, aux Ă©ditions Doki-Doki. Ce titre fut dĂ©couvert grĂące Ă  un membre prĂ©sent sur le site littĂ©raire Babelio. Au premier regard, j’ai Ă©tĂ© sĂ©duite par la couverture, tandis que le rĂ©sumĂ© correspondait parfaitement Ă  mes goĂ»ts. L’histoire autour de ce manga est un peu compliquĂ©e. Il s’avĂšre qu’à ma premiĂšre lecture, mon avis Ă©tait mitigĂ©, vous pouvez d’ailleurs retrouver ma premiĂšre impression en cliquant sur le lien suivant . Un mois plus tard, j’ai dĂ©cidĂ© de le lire Ă  nouveau afin de savoir quels Ă©lĂ©ments seront mentionnĂ©s dans ma chronique. Sauf qu’à la relecture, mon avis a complĂštement changé  D’un avis mitigĂ©, ce dernier est devenu trĂšs positif. J’ai passĂ© un excellent moment. Je ne comprends pas ce changement brutal
 Est-ce dĂ» Ă  la canicule ou le fait de l’avoir directement enchaĂźnĂ© avec un autre livre, altĂ©rant mon jugement ? Ou le fait d’ĂȘtre plus calme ? Je n’en ai aucune idĂ©e
 Ce manga est un seinen manga destinĂ© Ă  un public compris entre seize ans et plus, dirigĂ© principalement vers des lecteurs masculins adultes. Cependant, le livre est totalement mixte. Le genre dominant est la Fantasy. Les sous-genres visibles sont l’urban fantasy un monde magique coexiste sur Terre mais il reste cachĂ© des humains, la fantasy contemporaine histoire se situant entre le XXe et le XXIe siĂšcle et la fantasy mythique car le manga est centrĂ© sur les lĂ©gendes japonaises. La couverture reprĂ©sente parfaitement le monde mis en place par la mangaka. Un univers rempli d’esprits aussi intĂ©ressants les uns que les autres, trĂšs colorĂ©s et magiques. Les couleurs choisies attirent rapidement le regard et nous donnent envie de dĂ©couvrir quelles aventures se cachent Ă  l’intĂ©rieur. Un petit coup de cƓur. Deux pages plastifiĂ©es en couleur sont visibles une au dĂ©but du livre et une autre Ă  la fin. En enlevant la jacquet, vous dĂ©couvrirez d’un cĂŽtĂ© la maison de Yachiho et l’autre, le plan architectural du bĂątiment. RĂ©sumĂ© Yachiho Takarana vient d’emmĂ©nager dans une nouvelle maison avec son pĂšre. En l’absence de ce dernier, il lui demande de chercher des notes sur Le Royaume des morts afin d’en apprendre plus sur la mort de la mĂšre de Yachiho. Cet emmĂ©nagement n’a rien d’anodin puisque ces notes reposeraient justement dans cette maison. Cependant, les rumeurs entourant leur nouvelle propriĂ©tĂ© ne sont pas des plus reluisantes maison hantĂ©e, esprits, bruits Ă©tranges
 À peine installĂ©e, Fuku le chat semble vouloir montrer quelque chose Ă  la jeune femme un panneau conduisant Ă  un escalier
 Celui-ci conduit Ă  une immense bibliothĂšque et des couloirs
 Le tout semblant ĂȘtre plus grand qu’à l’étage au dessus. Et si les notes se trouvaient-elles ici ? Toutefois, la bibliothĂšque n’a rien d’ordinaire et recĂšle bien des secrets. Ce que Yachiho s’apprĂȘte Ă  dĂ©couvrir risque de changer le cours de sa vie. Et si les esprits existaient ? Points positifs L’histoire La dĂ©couverte des traditions japonaises Ă  travers les esprits est vraiment intĂ©ressante. Ne connaissant pas ou peu leurs coutumes, ce manga m’a permis d’apprendre de nombreuses croyances. Le livre nous propose un rĂ©cit trĂšs poĂ©tique. Des morales apparaissent. Un vent de lĂ©gĂšretĂ© et de sagesse nous accompagne au fil des pages. Étrangement, ce manga m’a semblĂ© apaisant. Si Ă  ma premiĂšre lecture l’histoire m’a paru confuse, ce ne fut pas le cas aprĂšs. Le tout est bien menĂ©. Certains chapitres sont touchants et porteurs de messages. L’humour trouve sa place, ainsi que le mystĂšre d’autant plus prĂ©sent vers la fin. La mangaka y aborde Ă©galement le deuil, notamment Ă  travers l’ancĂȘtre des kodamas. Elle nous apprend qu’il faut accepter qu’un ĂȘtre proche nous quitte malgrĂ© les difficultĂ©s de la sĂ©paration. Les illustrations Selon moi, les jeunes pousses kodamas sont vraiment adorables. J’apprĂ©cie Ă©galement beaucoup l’apparence de Moro et du dragon blanc. Il est intĂ©ressant de dĂ©couvrir des petits dessins avec des informations entre les chapitres. Ils permettent de connaĂźtre mieux notre hĂ©roĂŻne. Points nĂ©gatifs L’histoire À mon sens, nous allons rapidement au cƓur de l’histoire. J’aurais aimĂ© quelques pages de plus, afin de connaĂźtre certaines informations, malheureusement toujours mis sous silence. Peut-ĂȘtre viendront-elles au fil des volumes ? Les illustrations Les dessins plairont en fonction des goĂ»ts du lecteur. Pour ma part, elles ne m’ont pas sĂ©duite. À mon avis, elles m’ont paru peu dĂ©taillĂ©es. Les personnages principaux Yachiho elle accepte rapidement les esprits et sa nouvelle condition. Elle apprend Ă  les aimer et Ă  vivre avec eux. Elle a Ă©galement une importante foi concernant ses recherches sur les notes du royaume des morts. Moro derriĂšre sa sagesse se cache un ĂȘtre gourmand. Il sait de nombreuses choses bien qu’il met certaines informations sous silence. Points positifs des personnages Ma prĂ©fĂ©rence va pour Moro et les kodamas. Moro est attachant et apporte de l’humour. Sa gourmandise, peu en accord avec son rĂŽle, a su me plaire. Bien qu’il semble avoir des centaines, voir des milliers d’annĂ©es, son aspect enfantin et grincheux est plaisant. MalgrĂ© ces caractĂ©ristiques, nous sentons une sagesse Ă©maner de ce petit esprit, il a un grand savoir. Je suis curieuse de connaĂźtre son apparence derriĂšre son masque. L’histoire des kodamas m’a touchĂ© et sont, au mĂȘme titre que Moro, attachants. Points nĂ©gatifs des personnages Nous savons peu de chose sur notre hĂ©roĂŻne. Nous ne connaissons pas son Ăąge, ses goĂ»ts, nous dĂ©tenons peu d’informations sur son passĂ©. Personnellement, j’aurais aimĂ© quelques pages supplĂ©mentaires au dĂ©but afin d’apprendre Ă  mieux la connaĂźtre. Il est intĂ©ressant de dĂ©couvrir des petits renseignements sur Yachiho entre les chapitres mais ces anecdotes ne sont, Ă  mon sens, pas prioritaires. Cependant, je me suis demandĂ©e si ce n’était le but recherchĂ©, c’est-Ă -dire qu’Ushio Shirotori voudrait nous partager uniquement l’instant prĂ©sent, en divulguant nĂ©anmoins une partie plus intime. Conclusion Un premier volume introducteur nous plongeant dans les traditions japonaises avec poĂ©sie et douceur. Les nombreux Ă©lĂ©ments proposĂ©s et le potentiel visible permettront d’en faire une sĂ©rie rĂ©ussie. Des esprits attachants et un univers parfois touchant. À dĂ©couvrir pour les amoureux des coutumes. Note 4,5/5 Citation tirĂ©e du livre – Petit
 Il faut que tu saches que nous ne pouvons pas rester indĂ©finiment dans ce monde lĂ . Nous devons tous repartir un jour dans le monde Ă©ternel. N’en connais-tu pas la raison ? Il se trouve que toutes les choses de ce monde sont soumises aux mĂȘmes lois naturelles de l’impermanence. Tout comme les plantes qui fleurissent au printemps finissent par faner quand vient l’hiver, tout ce qui se trouve en ce monde est vouĂ© Ă  disparaĂźtre un jour. Malheureusement, ton grand-pĂšre a fait son temps ici. Le corps dans lequel il se trouve actuellement est gravement abĂźmĂ©, et il lui faut donc repartir au plus vite dans le monde Ă©ternel. [
] Tu es peut-ĂȘtre content de pouvoir profiter de lui plus longtemps en agissant ainsi
 mais sache que tout prend inĂ©luctablement fin un jour. Sous quels formats puis-je le trouver ? Vous pouvez le trouver uniquement en version brochĂ©e, format moyen. OĂč puis-je me le procurer ? Vous pouvez l’acheter sur Amazon, Fnac, Cultura et Decitre. Bonne lecture !📚 Lesravages de l’inhibition intellectuelle. 20 avril 2011 Talent Different FragilitĂ©s associĂ©es au surdon, Le surdon au quotidien, Mieux comprendre, Non classĂ©, Psychologie. Dans mon billet consacrĂ© Ă  l’Albatros, j’ai voulu aborder le drame de l’inhibition intellectuelle en prĂ©sentant la communication du Dr Gauvrit.
23/07/1993 - 23/09/1993 Je vous avais pourtant prĂ©venus que ce serait en pressant le kyste cancĂ©reux de ma haine que j’ar-riverais Ă  faire parvenir jusqu’à vos oreilles ingrates, l’eau claire et parsemĂ©e de reflets d’argent des mots les plus beaux que vous ayez eu l’occasion, sinon la chance suprĂȘme, dĂ©licieuse et sĂ©raphique, d’entendre. Que ceux qui me trouvent ignoble et odieux creusent leur tombe et s’y allongent, les yeux tournĂ©s vers le Ciel ; car c’est depuis le firmament mĂ©lancolique des nuages que je leur ferai goĂ»ter au fer rouge et brĂ»lant de ma vengeance. L’ode musicale que vous allez dĂšs Ă  prĂ©sent Ă©couter, n’est pas un requiem, ne vous y trompez pas ! bien que mon chant ait la majestĂ©, la puissance et le charme d’une oraison funĂ©raire. Car lĂ  oĂč s’endort le chant-amour de la mort, las d’avoir trop criĂ© ses vers, pour finalement retomber sous la pierre froide bercer le dĂ©funt destinataire de sa musique, lĂ  s’éveille et croĂźt ma chanson jusqu’à assourdir l’ouĂŻe des archanges du Mal. Et mon chant vous hypnotisera. Car bien que vous le haĂŻssiez sans limites, vous poursuivrez votre Ă©coute jusqu’à ce que vous parveniez Ă  l’interprĂ©ter vous-mĂȘmes. Pourquoi ? Parce que par ce chant, si grande et inassouvissable que soit votre haine, son immensitĂ© n’atteindra jamais le seuil, ni mĂȘme les esquisses, des musicales notes qui en furent l’origine. Sachez que jamais vous n’arriverez Ă  surpasser de votre propre dĂ©goĂ»t, l’aversion Ă©cƓurant que j’ai Ă  votre Ă©gard. Il est encore temps pour vous d’obstruer le portail de votre ouĂŻe. Tournez cette page et il sera dĂ©jĂ  trop tard. Vous serez pris dans le tourbillon infernal rĂ©flĂ©chissez bien au ses de ce qualificatif de mon chant haineux et vert du fardeau Ă©normĂ©ment alourdissant du rejet total et sans rĂ©mission de votre race entiĂšre. Car vous qui me lisez et goĂ»tez au parfum de mes mots sulfureux, sachez, vous qui vous croyez seul et protĂ©gĂ© derriĂšre votre barricade de papier, que vous ne reprĂ©sentez qu’une infime partie de ma rĂ©volte de dĂ©goĂ»t. Sachez qu’en poursuivant votre lecture, vous ne faites qu’amplifier l’écho intolĂ©rable du dessein que je viens de vous exposer. * Regardez, osez ne pas dĂ©tourner votre regard falsifiĂ© de cette plaie. La reconnaisez-vous ? Non bien sĂ»r. Pourtant elle est vĂŽtre. Vous en ĂȘtes Ă  la fois le criminel auteur et la pitoyable victime. Levez vos yeux assassins et soyez heureux que ma fureur vengeresse vous permette encore de conserver ce prĂ©cieux sens qu’est la vue. Pourtant rien ne m’oblige Ă  ne pas enfoncer dans vos orbites affamĂ©s le dard du scorpion que ma plaie saignante a enfantĂ©. Rien, si ce n’est l’insatisfaction de ne crever que deux de vos yeux alors que votre peau lĂ©preuse en compte des millions. Mais voilĂ  dĂ©jĂ  que ma haine pleure de venimeuses mygales supportant sur leurs Ă©paules arach-nides les puissants bazookas qui devront mettre fin tĂŽt ou tard Ă  votre si peu prĂ©cieuse vie. Il me faut retenir ces larmes fatales si je veux rester fidĂšle, comme une guĂȘpe peut l’ĂȘtre envers les Ă©tamines nutritive de la rose, Ă  ma volontĂ© de prolonger, jusqu’aux confins de l’insupportable, votre agonie, dont votre mort, soyez-en sĂ»rs, ne pourra ĂȘtre que salvatrice. Alors contemplez plutĂŽt une fois encore cette plaie qui chaque matin s’entrouvre un peu plus, laissant le soleil la brĂ»ler davantage. Contrairement Ă  l’ordre naturel, que vous croyiez Tout Puissant, ou que vous vous plaisiez Ă  y croire, lorsque vient le crĂ©puscule, cher aux loups assoiffĂ©s par une journĂ©e entiĂšre de jeĂ»ne, cette plaie ne se referme pas. Non, elle laisse Ă  son tour la lune la pĂ©nĂ©trer, s’offrant ainsi aux deux astres qui ont assurĂ©ment interdit sa guĂ©rison. Vous savez parfaitement que la Plaie ne s’ouvre avec bĂ©atitude, non pas pour sourire elle ignore jusqu’au sens originel de ce verbe, mais pour hurler sa douleur. Qu’ainsi, mĂȘme si vous ignorez sa prĂ©sence en tournant votre dĂ©daigneux regard, vous ne puissiez Ă©chapper Ă  la clameur dĂ©chirante de son existence. Vous avez creusĂ© la Plaie en y enfonçant vos ongles aiguisĂ©s ; la Plaie vous rĂ©pond en perçant le silence de votre culpabilitĂ© d’un cri plus tranchant que la lame affĂ»tĂ©e de la tempĂȘte. Souffrez de sa souffrance et courbez de honte votre coupable visage. * Mais je m’aperçois que je n’ai dĂ©jĂ  que trop chantĂ© la faille qui dĂ©chire la chair de mon corps dĂ©sertique. Vous risqueriez de croire que je ne suis pas le mot est juste infaillible ! DĂ©trompez-vous, prĂ©somptueux agneaux incrĂ©dules je le suis. Et au contraire, rien ne peut plus dĂ©sormais fendre les muscles de mon cƓur inassiĂ©geable. Car j’ai su, tout au long de ces annĂ©es de dociles et silencieuses souffrances, greffer au plus profond de moi-mĂȘme une carapace faite de l’acier le plus rĂ©sistant qu’il soit. Et c’est bien vous, et personne d’autre, pitoyables guerriers titubant sur le chemin du combat, oui c’est vous qui ĂȘtes l’origine et la cause de ce bouclier dont j’ai prĂ©maturĂ©ment accouchĂ©. BombardĂ© comme je le fus par vos lances, visant toujours plus prĂ©cisĂ©ment l’endroit oĂč je tentais de conserver un semblant de survie face Ă  vos attaques, il est certain que je ne vous ai jamais adressĂ© nul reproche, ni mĂȘme l’ombre du fantĂŽme d’une lĂąche plainte. Si votre intelligence avait pu Ă©galer l’intensitĂ© de votre cruautĂ©, il aurait Ă©tĂ© facile de vous douter que mon silence patient cachait un danger plus fĂ©roce encore que si le CrĂ©ateur lui-mĂȘme avait dĂ©cidĂ© de vous chĂątier en dĂ©clenchant les sept prĂ©dictions de l’apocalypse. Car, vous le comprenez maintenant, mais il est dĂ©jĂ  trop tard, l’heure de ma vengeance dĂ©vastatrice est venue. Il ne vous servira Ă  rien de fuir, car mĂȘme si vous rĂ©ussissiez Ă  atteindre, ce qui est Ă  dix mille pieds au-dessus de vos pauvres capacitĂ©s, la rapiditĂ© sans Ă©gale de la vipĂšre menacĂ©e, le glaive de ma vengeance parviendrait malgrĂ© tout Ă  vous toucher. Et s’il est une infĂ©rioritĂ© que j’admets concĂ©der au Tout Puissant, ce ne peut ĂȘtre que mon impos-sibilitĂ© Ă  vous prendre en pitiĂ©. Je connais votre infĂ©rioritĂ©, plus indiscutable encore, face Ă  la force de mon couperet rectificateur. Que cela ne vous empĂȘche pas de poursuivre mon chant accusateur qui continuera Ă  vous assaillir, laissant sur votre peau tuberculeuse, la marque indĂ©lĂ©bile de mon cĂ©leste courroux. * Quelle Ă©tait belle cette adolescente Ă  la peau dĂ©coupĂ©e dans les tissus les plus raffinĂ©s et aux yeux encore Ă©tonnĂ©s d’avoir vu tant de beautĂ© dans le miroir. On aurait dit un petit animal sauvage effarouchĂ© et certain de ne pas ĂȘtre Ă  sa place dans ce zoo qui ne lui offrait comme horizon que l’ñpre robustesse des barreaux de sa cage. Elle devait s’évader de sa prison. Il ne pouvait pas en ĂȘtre autrement. Quand bien mĂȘme le Ciel n’était pas encore assez grand pour accueillir sa beautĂ© et l’Univers trop Ă©troit pour contenir les vapeurs Ă©manant de la puretĂ© de son visage et de son cƓur. Et moi j’ai Ă©tĂ© assez stupide pour lui ouvrir les portes de sa geĂŽle, en dĂ©robant au pĂ©ril de ma vie les clĂ©s tant dĂ©sirĂ©es qui devaient lui apprendre que l’alphabet se rĂ©sumait aux sept lettres du mot libertĂ©. Je ne me rendais pas compte de ma stupiditĂ©. Comment l’aurais-je fait ? Puisque je jouissais alors du plus parfait bonheur la fille la plus parfaite de cette Terre, planĂšte la plus parfaite du SystĂšme Solaire, daignait croiser ses doigts si doux avec mon humble main. Peut-ĂȘtre croyez-vous que je devrais vous remercier pour ce cadeau de votre Providence sacrĂ©e ? Ne prononcez plus jamais devant ma colĂšre ce verbe qui m’est maintenant Ă©tranger. Je ne peux plus remercier personne. Car aprĂšs m’ĂȘtre docilement habituĂ© Ă  votre laideur quotidienne, jusqu’au point d’ignorer que quelque chose d’autre, de diffĂ©rent, de meilleur mais je ne savais pas alors ce que "meilleur" signi-fiait pouvait exister ; aprĂšs ceci vous avez brandi devant mes yeux, aussi Ă©merveillĂ©s que ceux d’un nouveau nĂ©, cette crĂ©ature merveilleuse parmi les merveilles, angĂ©lique parmi les anges. Quel Ă©tait votre but ? Et surtout en quoi toute cette illusion pouvait vous servir si c’était pour la faire Ă©vanouir ensuite ? On ne tend pas un sucre Ă  un chien affamĂ© pour l’avaler soi-mĂȘme lorsqu’il s’apprĂȘte Ă  prendre ce cadeau. Ou alors on ne s’étonne pas que l’animal devienne enragĂ© et cherche Ă  vous saigner de sa morsure fatale. * Je sais que vous persistez Ă  vous emmitoufler dans votre manteau de suspicion pour vous protĂ©ger de l’attaque des intempĂ©ries, des flocons de neige, des rayons de soleil, des gouttes de pluie, des murmures du vent, de la fourche des Ă©clairs, des ululements des lunes et du mĂ©contentement de votre Dieu mĂ©galomane. Je sais que la mĂ©fiance est votre nation, que le doute est votre drapeau et que jamais vous ne chanterez l’hymne apaisant de la confiance. Je sais que tant que vos yeux, lorsque vous ĂȘtes sobre cela va sans dire, n’auront pas constatĂ© la dualitĂ© lunaire, vous resterez persuadĂ©s de contempler chaque soir la mĂȘme lune, identique, fidĂšle et immuable. Je sais qu’en ce moment mĂȘme, et malgrĂ© les menaces et les mises en garde que je n’arrĂȘte pas de semer dans votre champ oculaire et auditif, je sais que vous riez de ces graines que j’ai pourtant pris la peine de planter, et ceci uniquement pour que puisse fleurir votre comprĂ©hensible infantile. Mais il vous en faudrait plus vous voudriez que je vienne chaque heure arroser mes semences. Vous souhaiteriez me rabaisser Ă  l’état de jardinier pour que constamment j’entretienne vos cultures qui indubitablement, Ă  la lumiĂšre de votre sombre suspicion abjecte, ne donneront jamais aucun fruit. Écoutez donc maintenant ! Si jardinier je suis, ce ne peut ĂȘtre qu’au mĂȘme titre que Celui qui a fait fleurir l’Éden, le CrĂ©ateur de ce jardin paradisiaque qu’il vous presse d’atteindre au seuil de votre mort. C’est Lui qu’il faudrait invoquer, pour que le printemps souffle de nouveau sur vos vergers. Et quand bien mĂȘme Il viendrait vous porter secours mais rĂ©flĂ©chissez bien l’a-t-il dĂ©jĂ  fait une seule fois ?, je me tiendrais lĂ , au milieu de Son chemin, Le dĂ©fiant de continuer Sa route. Et croyez bien que jamais je n’ai perdu mon combat contre cet Hypocrite PaĂŻen BlasphĂ©mateur. Aussi prenez garde Ă  ma prochaine strophe. La preuve que je vous y donne pour justifier la toute puissance que vous me contestez, cette preuve aura le volume sonore d’un train qui foncerait avec cahots sur des rails oĂč vos oreilles seraient enchaĂźnĂ©es. * Le bonheur, sous quelque forme qu’il, a Ă©tĂ© depuis longtemps banni des portes de mon cƓur, dĂ©jĂ  bien trop lourd de haine et de dĂ©sir vengeur de puissance pour accepter le moindre sourire ou la moindre joie, ou encore la seule idĂ©e que ma langue natale, ma langue fourchue crachant le feu, ait encore de tels mots Ă  son vocabulaire Aussi, mon Ă©tonnement s’est immĂ©diatement dĂ©clenchĂ© lorsque je vis ce jeune homme, Ă  la che-velure Ă©clatante, au visage fin et sĂ»r de lui et surtout avec cet insupportable Ă©tirement des lĂšvres qui montrait en toute impudeur la blancheur virginale de ses dents avec ce sourire Ă©tincelant prouvant Ă  qui voulait le regarder que sans hĂ©sitation, sans mĂȘme l’ombre obscure du spectre invisible du doute, qu’on ne pouvait dans cet instant le qualifier d’autre attribut que celui d’ĂȘtre immensĂ©ment heureux. Il eĂ»t Ă©tĂ© beau dans d’autres occasions, mais ici sa beautĂ© Ă©tait Ă©clipsĂ©e par son bonheur, comme le sinistre aspect glacial des macchabĂ©es masque leur potentielle laideur. À mes interrogations non dĂ©nuĂ©es de sarcasme, il rĂ©pondit sans mĂȘme oser se soulager en laissant son manteau de bonheur au vestiaire "Je ne suis qu’à l’aube de ma vie et dĂ©jĂ  l’Être SuprĂȘme ne prĂ©sente Ă  mes yeux que le spectacle splendide d’un soleil levant. Les oiseaux s’éveillent au mĂ©lodieux son de mes pas pour entamer avec fiertĂ© les plus merveilleuses de leurs chansons de joie. Les fleurs vont mĂȘme jusqu’à s’ouvrir Ă  mon passage et se referment dĂšs que je les quitte pour qu’aucun autre que moi ne les voie nues dans leur beautĂ©. Je n’ai pas encore l’ñge qui me donnent cette allure tourmentĂ©e que visiblement tu ne connais que trop. Et pourtant, je suis Ă  la fois aimĂ© et redoutĂ© de tous, du fragile enfant qui vient d’émerger de sa piscine vaginale au courageux guerrier qui a terrassĂ© tant de dragons. Car je te le dis sans craintes je suis PoĂšte. Et mes mots anesthĂ©sient de leur puissante et belle musique toutes les armes qui pourraient se lever contre moi. J’entonne des vers de triomphe devant Dieu et calme d’une douce berceuse l’Esprit Malin. Car je suis PoĂšte. . ." * . . .Il ne m’a pas paru nĂ©cessaire de vous rapporter plus encore les paroles de cet adolescent prĂ©-tentieux, il ne faisait de toute façon qu’enrober de paroles de satin sa derniĂšre affirmation il Ă©tait PoĂšte et le reste n’était que poussiĂšre d’étoile ! Pourtant sa prĂ©tendue puissance ne m’effrayait point. Au contraire j’aurais ri du triste sort que j’allais infliger Ă  cet outrageux paon si je ne m’étais pas tranchĂ© depuis des siĂšcles dĂ©jĂ  mes sanguines lĂšvres d’une lame de rasoir afin de ne plus jamais tenter mĂȘme d’esquisser un sourire. Et ma rĂ©ponse fatale transformera son pouvoir de gĂ©ant en impuissance d’eunuque "Ô toi qui sembles avoir fait l’amour avec la sĂ©raphique lyre d’Érato ! Ô toi en qui semblent couler tous les majestueux alexandrins qui serpentent entre les rĂ©cifs des six ocĂ©ans depuis l’aurore bĂ©nie oĂč le CrĂ©ateur signa de Sa plume d’or notre planĂšte oĂč tu sembles rĂ©gner en prince ! Ô pauvre et stupide oiselet, je tremble en effet devant les arpĂšges que tu viens de me rĂ©citer ! Je frissonne Ă  la seule pensĂ©e de ton avenir qui s’est d’ores et dĂ©jĂ  retournĂ© pour se glisser derriĂšre ton dos ! Quel misĂ©rable et infortunĂ© embryon es-tu, toi qui n’as pas eu le bonheur inestimable, ni la chance infinie de me rencontrer plus t, avant que les larves de tes propres paroles puissent s’écouler comme elles viennent de le faire ! Quelle erreur as-tu faite de ne pas avoir su dompter les seize vents qui auraient pu pousser ton destin jusqu’à mon jugement avant que celui-ci ne fĂ»t le dernier ! Car tu n’es pont poĂšte, non ! Depuis que tu as eu l’affront de t’affirmer ainsi, la laideur de cette assertion t’a Ă  jamais privĂ© de sa concrĂ©tisation. Quoi de moins poĂ©tique que celui qui se vante de l’ĂȘtre ? Et toi, tu n’as jamais fait qu’essayer de tenter d’esquisser les Ă©bauches du seul vers sorti de ta bouche putride, le seul qui aurait pu oser prĂ©tendre s’avancer Ă  tĂątons vers l’ombre du reflet d’une modeste poĂ©sie." À ces mots encore rĂ©sonnant de vĂ©ritĂ©, celui qui s’imaginait abriter en son corps l’infinie combi-naison de lettres qu’il sera jamais possible de chanter, Ă  ces mots dont il avait toujours ignorĂ© le sens, le jeune homme se donna la mort puisque c’était lĂ  le seul cadeau qu’il puisse accepter recevoir de sa propre personne qui n’était dĂ©jĂ  plus qu’une moisissure de charogne. * Peut-ĂȘtre ne tremblez-vous pas encore aprĂšs avoir Ă©tĂ© contraints d’écouter l’introduction de mon chant. ĂȘtre mĂȘme que vous doutez d’avoir l’ouĂŻe rassasiĂ©e de si peu de voluptĂ© musicales. Peut-ĂȘtre encore que vous n’avez mĂȘme pas entendu la plainte du blond puceau de ma derniĂšre strophe qui vient juste de s’émasculer avant de faire jaillir d’un seul coup son sang, mais d’un coup si sec et tranchant que son aorte ainsi sectionnĂ©e faisait jaillir ses globules vermeils de telle sorte qu’en ouvrant sa bouche pour clamer sa douleur, il but tout le sang qu’il versait. Et ce sang, tant de fois Ă©jectĂ© puis rĂ©gurgitĂ© arrivait encore Ă  prolonger durant des secondes aussi cruelles qu’interminables l’agonie de l’ange dĂ©chu, perdu sans son aurĂ©ole. Pourtant je n’en suis qu’à la GenĂšse de mon chant mortuaire. Tout reste encore Ă  venir, ou plutĂŽt Ă  disparaĂźtre. Mais vous ne pouvez plus maintenant Ă©chapper aux gammes assourdissantes qui vont dĂšs lors se dĂ©verser comme un torrent que mĂȘme les plus solides rochers n’arrivent Ă  stopper dans un Ă©cumage infernal rĂ©flĂ©chissez bien au sens de ce mot. Maldoror Ă©tait un monstre de bontĂ© comparĂ© Ă  l’ombre hideuse qui obscurcit mes desseins apoca-lyptiques. Et la damnation de Faust n’est tout au pire qu’une bĂ©nĂ©diction face Ă  l’impitoyable destin dans lequel mes strophes sataniques . . . ! vous poussent.. de plus en plus. . .comme un corsaire me-naçant de son sabre le condamnĂ© sur sa planche qui ne peut plus prĂ©tendre Ă  rien sauf Ă  devenir un agglomĂ©ra charnel de sacrifice pour de fĂ©roces requins. Certes je suis arrivĂ© Ă  mesurer la solitude incommensurable des Ăąmes de la PoĂ©sie. Mais dĂ©sormais je ne suis plus seul dans mon combat contre votre espĂšce entiĂšre dĂ©jĂ  mon ombre ne me trahit plus, elle est le tĂ©moin de tous mes actes sanctifiaires. Et lorsque la mĂ©moire me manque pour vous narrer ma chanson, c’est elle, ma fidĂšle et richissime compagne noire, qui m’en rappelle les couplets. Mais je l’ai dĂ©jĂ  dit, vous n’avez assistĂ© jusqu’à maintenant qu’à la GenĂšse enscoliosĂ©e de mon impitoyable gĂ©nocide sans rĂ©mission. N’en doutez point. Écoutez pour vous rassurer, cette plainte que le hĂ©ros de ma prĂ©cĂ©dente strophe n’a eu que trop le temps de clamer. ET son Ă©cho rĂ©sonne encore dans le labyrinthe miroitant de mon chant-amour. * Que voulez-vous que je fasse avec cette crĂ©ature que l’on dit si merveilleuse, si empreinte de sublime magnificence ; on affirme que le CrĂ©ateur l’a Lui-mĂȘme enfantĂ©e pour montrer Ă  l’espĂšce humaine Sa divine beautĂ© ; que voulez-vous que je fasse de celui de qui l’on prĂ©tend la possession des suprĂȘmes pouvoirs, censĂ©s ne perdre aucun combat dans aucune guerre, mĂȘme celle qui vit la colombe mourir en son sein ; que voulez-vous que je fasse avec cet ĂȘtre inspirĂ© de l’image des anges et que l’on nomme Amour ? Il doit ĂȘtre banni ! Exclu de vos conversations et de vos pensĂ©es ! De quelque sorte qu’il soit, l’Amour ne peut plus exister dans un monde oĂč j’ai dĂ©cidĂ© de chanter ma haine de l’entiĂšre race humaine et oĂč mes refrains rĂ©sonnent jusque dans le cƓur des volcans et l’ñme des ocĂ©ans. Chassez de votre stupide
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