Lesparties doivent se faire connaĂźtre mutuellement en temps utile les moyens de fait sur lesquels elles fondent leurs prĂ©tentions, les Ă©lĂ©ments de preuve qu'elles produisent Le dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019 Ă©tend la reprĂ©sentation obligatoire par un avocat devant le Tribunal de commerce pour les litiges dont l’enjeu dĂ©passe euros ou lorsque la demande est indĂ©terminĂ©e. Cette nouvelle obligation de reprĂ©sentation par un avocat devant le Tribunal de commerce ne s’applique pas aux procĂ©dures engagĂ©es avant le 1er janvier 2020. Une demande spĂ©cifique ? Un avocat vous recontacte L’assistance d’un avocat est dĂ©sormais obligatoire devant le Tribunal de commerce pour les demandes supĂ©rieures Ă  eurosLes dispenses Ă  l’obligation de constituer un avocatChangement des mentions obligatoires des assignations devant le Tribunal de commerceAvocats Ă  votre service L’assistance d’un avocat est dĂ©sormais obligatoire devant le Tribunal de commerce pour les demandes supĂ©rieures Ă  euros L’article 5 du dĂ©cret modifie l’article 853 du code de procĂ©dure civile et pose l’obligation de constituer avocat pour les litiges dont la demande excĂšde le montant de euros ou lorsque le montant de la demande est indĂ©terminĂ©e. En l’absence de prĂ©cision contraire, l’obligation de reprĂ©sentation s’applique Ă©galement lors de la saisine du prĂ©sident du Tribunal de commerce en rĂ©fĂ©rĂ©. Les dispenses Ă  l’obligation de constituer un avocat En dessous de ce seuil de euros, les parties sont dispensĂ©es de constituer un avocat. Il est en de mĂȘme pour les litiges relatifs Ă  la tenue du registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s nouvel article 853 du code de procĂ©dure civile. Les parties sont Ă©galement dispensĂ©es de l’obligation de constituer avocat pour les procĂ©dures sur requĂȘte saisine du PrĂ©sident du Tribunal de commerce en matiĂšre de gage des stocks et de gage sans dĂ©possession. Les procĂ©dures collectives restent Ă©galement sans reprĂ©sentation obligatoire. Changement des mentions obligatoires des assignations devant le Tribunal de commerce Les mentions obligatoires des assignations prĂ©vues Ă  peine de nullitĂ© de l’assignation changent en consĂ©quence de cette nouvelle obligation. Le nouvel article 855 du code de procĂ©dure civile prĂ©voit ainsi que l’assignation doit contenir les mentions prĂ©vues aux nouveaux articles 54 et 56 du mĂȘme code et mentionne en outre les conditions dans lesquelles le dĂ©fendeur peut ou doit se faire assister ou reprĂ©senter ». Avocats Ă  votre service SpĂ©cialisĂ©s en droit des affaires et contentieux commerciaux, nos avocats restent Ă  votre disposition pour vous fournir tout conseil ou vous assister dans tout prĂ©-contentieux ou contentieux commercial. OpĂ©rations rĂ©centes du cabinet Nos avocats sont rĂ©cemment intervenus Ă  Paris et en Ile de France lors des contentieux suivants Recouvrement de prestations impayĂ©es pour un montant de 1,1M d’euros devant le Tribunal de commerce ;Action en responsabilitĂ© devant le Tribunal de commerce pour le comptes d’associĂ©s minoritaires d’une sociĂ©tĂ© en conflit avec l’associĂ© majoritaire ;DĂ©fense d’une sociĂ©tĂ© assignĂ©e devant le Tribunal de Commerce en concurrence dĂ©loyale ;Action en rĂ©fĂ©rĂ© devant le PrĂ©sident du Tribunal de commerce dans le cadre du recouvrement d’une crĂ©ance de travaux de chantier. La prise de connaissance du dossier et un devis sont systĂ©matiquement offerts.
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PubliĂ© le 25/04/2014 25 avril avr. 04 2014 Nous sommes tous attentifs au dĂ©lai de conclusions de l’appelant fixĂ© par l’article 908 du Code de procĂ©dure civile. Le dĂ©lai de trois mois qui nous est imparti pour conclure dĂ©bute Ă  la date de rĂ©ception par le greffe de la dĂ©claration d’appel, et non Ă  la date de l’ que la diligence Ă  effectuer consiste Ă  dĂ©poser les conclusions au greffe de la chambre devant laquelle l’affaire est distribuĂ©e, par voie Ă©lectronique c’est-Ă -dire par le RPVA, mais Ă©galement Ă  notifier dans ce mĂȘme dĂ©lai les conclusions Ă  l’Avocat de l’intimĂ© par le sanction du dĂ©faut d’accomplissement de ces diligences, prĂ©vue par les textes est incontournable c’est la caducitĂ© de l’ caducitĂ© de l’appel est acquise le lendemain de l’expiration du dĂ©lai, c’est-Ă -dire trois mois plus un jour aprĂšs rĂ©ception de l’appel par le Greffe de la la consĂ©quence de cette caducitĂ© est le dessaisissement de la Cour d’appel sans mĂȘme que cette juridiction ait Ă  constater la consĂ©quent, l’automaticitĂ© du dessaisissement de la Cour d’appel permet un sauvetage de l’appelant malheureux exercer Ă  nouveau son droit d’appel reconnu par les articles 542 et suivants du Code de procĂ©dure civile, sous rĂ©serve bien sĂ»r, qu’il soit toujours dans le dĂ©lai pour le faire un mois aprĂšs la signification de la dĂ©cision.Cette hypothĂšse n’est pas d’école, car souvent les jugements ne sont pas signifiĂ©s lorsqu’on envisage de formaliser appel la seconde du dessaisissement automatique de la Cour par le fait de la caducitĂ© du premier appel empĂȘche l’intimĂ© de contester la recevabilitĂ© du second appel au seul motif que la Cour n’aurait pas constatĂ© la caducitĂ© du effet, la caducitĂ© s’impose Ă  la Cour d’appel en vertu de l’article 385 du Code de procĂ©dure civile, lequel dispose que l’instance s’éteint Ă  titre principal par 
 la caducitĂ© de la citation. Dans ce cas, la constatation de l’extinction de l’instance ou du dessaisissement de la juridiction ne met pas obstacle Ă  l’introduction d’une nouvelle instance si l’action n’est pas Ă©teinte par ailleurs ».Dans ces conditions, si l’intimĂ© oppose Ă  l’appelant la tardivetĂ© de ses conclusions, ce qui serait avĂ©rĂ©, il est conseillĂ© Ă  l’appelant de formaliser un nouvel appel immĂ©diatement, sans attendre que soit prononcĂ©e l’Ordonnance de effet, la Cour d’appel n’aura pas d’autre choix que de constater que l’instance se poursuit sur ce second appel, sans pouvoir accueillir aucune fin de non-recevoir d’irrecevabilitĂ© du second a statuĂ© la Cour d’appel d’Aix en Provence et notamment la 3Ăšme Chambre selon arrĂȘt sur dĂ©fĂ©rĂ© du 06 mars 2014 en ces termes 
 la caducitĂ© du premier appel formĂ© le 7 janvier enregistrĂ© le 8 janvier 2013, qui Ă©tait acquise au lendemain de l’expiration du dĂ©lai de 908 du CPC, n’interdisait pas Ă  Monsieur X de formaliser un nouvel appel sans attendre le date de la constatation de cette caducitĂ© par le Conseiller de la mise en Ă©tat tant que cet appel est encore Cour Ă©tant dessaisie par cette caducitĂ© de la contestation du jugement, l’intĂ©rĂȘt de Monsieur X Ă  exercer Ă  nouveau sur le mĂȘme jugement son droit d’appel reconnu par les articles 542 et suivants du CPC est donc incontestable ».N’oublions pas de conclure dans le dĂ©lai mais rĂ©jouissons-nous de trouver une solution Ă  cet oubli ! Cet article n'engage que son auteur. CrĂ©dit photo © Maxim_Kazmin -
A jour de la rĂ©forme opĂ©rĂ©e par le dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019 rĂ©formant la procĂ©dure civile, pris en application de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice). Les moyens de dĂ©fense devant ĂȘtre soulevĂ©s in limine litis, soit avant toute dĂ©fense au fond, sont ce que l’on appelle les exceptions ThĂšme rĂ©forme procĂ©dure civile, 1er janvier 2020, postulation, tribunal judiciaire, avocat, postulationEntrĂ©e en vigueur en janvier 2020, la rĂ©forme de la procĂ©dure civile, ayant pour mesure principale la fusion entre le tribunal de grande instance et le tribunal d'instance, vise Ă  favoriser le rĂšglement alternatif des litiges, renforcer le rĂŽle de l'avocat et fluidifier les des principales Ă©volutions dĂ©coulants de la rĂ©forme de la procĂ©dure civile en 2020 I - RĂ©forme de la procĂ©dure civile crĂ©ation du tribunal judiciairePoint le plus commentĂ© de cette rĂ©forme, Ă  compter du 1er janvier 2020, la rĂ©forme de la procĂ©dure civile portant sur l'organisation et le fonctionnement des juridictions a fait naĂźtre de la fusion du tribunal de grande instance et du tribunal d'instance le tribunal dĂ©cret institue le nouveau tribunal judiciaire qui reprend en principe les compĂ©tences du tribunal d'instance et du tribunal de grande instance, quel que soit le montant du litige. Le tribunal judiciaire devient donc la seule juridiction compĂ©tente en premiĂšre instance en matiĂšre de droit civil, de droit pĂ©nal et de droit commercial, pour les litiges non attribuĂ©s Ă  une autre juridiction. La rĂ©forme de la procĂ©dure civile prĂ©voit aussi la crĂ©ation d'une nouvelle chambre du tribunal judiciaire le tribunal de proximitĂ©, lorsque le tribunal d'instance est situĂ© dans une commune diffĂ©rente du tribunal de grande instance. Le pĂ©rimĂštre du tribunal de proximitĂ© reste trĂšs proche de l'ancien tribunal d' rĂ©forme de la procĂ©dure civile prĂ©voit aussi qu'un juge des contentieux de la protection est créé dans chaque tribunal judiciaire pour statuer sur les affaires concernant La protection des personnes majeurs ;les baux d'habitation ;les crĂ©dits Ă  la consommation ;l'expulsion des personnes sans droit ni titres ;le juge des contentieux de la protection peut se voir attribuĂ© des affaires civiles jusqu'Ă  10 000€. II - RĂ©forme de la procĂ©dure civile et impact sur la reprĂ©sentation obligatoireDepuis le 1er janvier 2020, suite Ă  la rĂ©forme de la procĂ©dure civile, la reprĂ©sentation obligatoire par avocat devant les tribunaux est Ă©tendue, en particulier devant le Tribunal Judiciaire et le Tribunal de Commerce. Devant le Tribunal Judiciaire, celle-ci devient par principe obligatoire, peu importe que la procĂ©dure soit orale ou Ă©crite. La reprĂ©sentation par avocat est donc obligatoire lorsque les matiĂšres relĂšvent de la compĂ©tence exclusive du tribunal judiciaire, peu importe le seuilpour toutes les demandes excĂ©dant € y compris devant le juge de l'exĂ©cution JEX et le juge du rĂ©fĂ©rĂ©DĂ©sormais, le principe est que les parties sont tenues de constituer avocat devant le tribunal judiciaire art. 760 CPC. NĂ©anmoins, le dĂ©cret opĂšre des exceptions et dispense les parties de constituer avocat dans certains cas lorsque la demande porte sur un montant infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  eurosdans les matiĂšres relevant de la compĂ©tence du juge des contentieux de la protection JCPdans les matiĂšres Ă©numĂ©rĂ©es par les articles R. 211-3-13, R. 211-3-14, R 211-3-15, R. 211-3-16, R. 211-3-18, R. 211-3-19, R. 211-3-20, R. 211-3-21 et R. 211-3-23 du code de l'organisation judiciaire et dans les matiĂšres Ă©numĂ©rĂ©es au tableau IV - II annexĂ© au code de l'organisation judiciaireDevant le tribunal de commerce, l'avocat est obligatoire dans les litiges portant sur une demande qui excĂšde le montant de 10 000 euros, y compris les rĂ©fĂ©rĂ©s. Devant ce tribunal de commerce, des exceptions sont toutefois prĂ©vues par la rĂ©forme de la procĂ©dure civile, notamment lorsque le litige porte sur la tenue du registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, les gages de stocks et gage sans dĂ©possession et les procĂ©dures - Impact de la rĂ©forme de la procĂ©dure civile sur les rĂšgles en matiĂšre de postulation DĂšs lors que la reprĂ©sentation par un avocat est obligatoire, l'avocat reprĂ©sentant le client doit ĂȘtre inscrit au barreau correspondant au ressort du tribunal oĂč la procĂ©dure a lieu. Par consĂ©quent, lorsqu’un avocat plaidant d’un barreau extĂ©rieur intervient, celui-ci doit faire appel Ă  un correspondant, appelĂ© avocat rĂšgles de postulation prĂ©vues Ă  l'article 5 de la loi n°71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971 s'appliquent dĂ©sormais aux tribunaux judiciaires nouvellement créés. Par consĂ©quent, un avocat peut postuler devant le Tribunal Judiciaire du ressort de la Cour d'Appel dans laquelle ils ont Ă©tabli leur rĂ©sidence professionnelle et devant cette Cour d'Appel. La rĂ©forme de la procĂ©dure civile engendre-t-elle un impact sur la postulation au tribunal de commerce ? Il faut cependant noter que pour la reprĂ©sentation obligatoire par avocat devant le tribunal de commerce, les rĂšgles de postulation ne s'appliquent pas, celles-ci n'Ă©tant applicables que devant les tribunaux judiciaires. Il s'agit donc dans ce cas de reprĂ©sentation obligatoire par avocat, sans postulation territoriale pour ici l'article complet concernant la reprĂ©sentation obligatoire au tribunal de - La simplification des exceptions d'incompĂ©tenceIl peut arriver lors d'une procĂ©dure que la juridiction saisie pose question en raison de sa compĂ©tence. Dans ce cas, la rĂ©forme de la procĂ©dure civile de 2020 entend faciliter et accĂ©lĂ©rer la procĂ©dure pour traiter ce type de questions. En effet, dĂ©sormais, le juge peut avant l'audience trancher cette question et renvoyer l'affaire vers la juridiction compĂ©tente. Cela Ă©vite un renvoi du dossier pour incompĂ©tence et Ă©vite le rallongement des dĂ©lais de procĂ©dure. V - À propos de la rĂ©solution amiable des litigesDans le cadre de la rĂ©forme de la procĂ©dure civile de 2020, les modes amiables de rĂ©solution des litiges visent Ă  ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s. En effet, l'article 750-1 du Code de ProcĂ©dure civile pose sous peine d'irrecevabilitĂ©, l'obligation de faire Ă©tat des diligences prĂ©vues pour rĂ©soudre Ă  l'amiable le litige, sous peine d'irrecevabilitĂ©. Cette reforme prĂ©voit que le juge peut, procĂ©der Ă  une tentative de conciliation, de mĂ©diation ou de procĂ©dure participative lorsque la demande n'excĂšde pas 5000€ et pour les conflits de existe nĂ©anmoins des dispenses de faire Ă©tat de tentatives de rĂ©solution Ă  l'amiable, notamment si l'une des parties sollicite l'homologation d'un accord ;si l'exercice d'un recours prĂ©alable est imposĂ© au prĂšs de l'auteur de la dĂ©cision ;si un motif lĂ©gitime justifie l'absence de tentative de rĂ©solution dĂ©cret de cette rĂ©forme de la procĂ©dure civile prĂ©cise la notion de motif lĂ©gitime en invoquant entre autre les circonstances suivantes lorsque la situation rend de faite la tentative de rĂ©solution amiable impossible, une situation d'urgence manifeste ou encore l'indisponibilitĂ© des conciliateurs en de l'article quelles sont les Ă©volutions majeures de la rĂ©forme de la procĂ©dure civile 2020 ? Les Ă©volutions majeures de la rĂ©forme de la procĂ©dure civile dĂšs janvier 2020 sont notamment la crĂ©ation du tribunal judiciaire qui nait de la fusion de tribunal de grande instance et du tribunal d'instance, la crĂ©ation du juge des contentieux et de la protection JCP, la simplification des modes de saisine, l'extension de la reprĂ©sentation obligatoire, le dĂ©veloppement des modes de rĂ©solution amiable des litiges ou encore la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond PAF. En matiĂšre de postulation, la rĂ©forme de la procĂ©dure civile 2020 maintient que les rĂšgles de postulation s'appliquent dĂ©sormais aux tribunaux judiciaires nouvellement créés. Dans le cas du tribunal de commerce, malgrĂ© l'extension de la reprĂ©sentation obligatoire gĂ©nĂ©rĂ©e par cette rĂ©forme, les rĂšgles de postulation ne s'appliquent pas. On parle alors de reprĂ©sentation obligatoire sans postulation territoriale pour article peut ĂȘtre utile Ă  un confrĂšre avocat ? Partagez le ->Partage Facebook / Partage LinkedinVous pouvez aussi nous faire un retour sur cet article Ă  [email protected] Vous ĂȘtes Ă  la recherche d’un avocat postulant, vacataire ou mandataire ? Retrouvez dĂšs maintenant l’ensemble de nos avocats sĂ©lectionnĂ©s et expĂ©rimentĂ©s. »
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Cequ’il faut retenir : La procĂ©dure de conciliation a pour objectif de rechercher un accord amiable entre l’entreprise et ses principaux crĂ©anciers, afin de rĂ©soudre les difficultĂ©s qu’elle peut rencontrer. Cette procĂ©dure est confidentielle, selon l’article L.611-15 du Code de commerce. La procĂ©dure de conciliation suppose la nomination d’un conciliateur par le prĂ©sident du

PubliĂ© le 17/01/2014 17 janvier janv. 01 2014 A priori le mĂ©canisme est simple lorsque deux ou plusieurs parties sont en conflit elles peuvent porter leur litige devant un un procĂšs peut-il ĂȘtre considĂ©rĂ© comme terminĂ© ?TrĂšs schĂ©matiquement, on dira que les uns et les autres ont le droit de faire entendre leur cause une premiĂšre fois en premiĂšre instance, jusqu'Ă  ce qu'un jugement soit deuxiĂšme fois en appel si le jugement, ce qui est frĂ©quent, n'est pas acceptĂ© par toutes les la Cour de Cassation peut casser c'est-Ă -dire invalider, un arrĂȘt ou un jugement et faire rejuger une derniĂšre et ultime fois par une autre Cour d' apparente simplicitĂ© du mĂ©canisme se retrouve d'ailleurs dans le fait que la loi ne comporte que deux "petits" articles Ă  ce sujet Article 480 du Code de ProcĂ©dure Civile "Le jugement ... a dĂšs son prononcĂ©, l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e relativement Ă  la contestation qu'il tranche".Article 1351 du Code Civil "L'autoritĂ© de la chose jugĂ©e n'a lieu qu'Ă  l'Ă©gard de ce qui a fait l'objet du jugement. Il faut que la chose demandĂ©e soit la mĂȘme ; que la demande soit fondĂ©e sur la mĂȘme cause ; que la demande soit entre les mĂȘmes parties, et formĂ©e par elles et contre elles en la mĂȘme qualitĂ©".HĂ©las tout se complique en pratique car les plaideurs, et c'est bien naturel, essayent toujours de trouver un moyen de revenir sur ce qui a Ă©tĂ© jugĂ© ... Quand cela ne les arrange pas bien sĂ»r !L'astuce la plus classique consiste Ă  jouer sur les conditions posĂ©es par l'article 1351 du Code Civil un auteur a pu qualifier ces conditions de "brumeuses" "L'Ă©tendue de la chose jugĂ©e au regard de l'objet et de la cause de la demande" par Vincent DE LA PORTE, Avocat au Conseil d'Etat et Ă  la Cour de Cassation, publiĂ©e au Bulletin d'information de la Cour de Cassation en demandant quelque chose de diffĂ©rent de ce qui avait Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment demandĂ©ou en invoquant un fondement juridique en fait pendant presque deux siĂšcles, ce petit jeu a procĂšs qui semblait terminĂ© pouvait ainsi renaĂźtre de ses voici quelques exemples Une personne ĂągĂ©e vend sa maison en viager. AprĂšs son dĂ©cĂšs sa famille tente de faire annuler la vente en soutenant que cette personne Ă©tait atteinte d'insanitĂ© d'esprit. La famille perd son procĂšs et l'acquĂ©reur se croit protĂ©gĂ©. C'est alors que la famille engage une nouvelle action en invoquant cette fois-ci un dĂ©faut de prix rĂ©el et sĂ©rieux son action sera dĂ©clarĂ©e recevable Cass. Ass. PlĂ©n. 3 juin 1994 JCP 94, II 22309. Un propriĂ©taire d'un local commercial demande en justice la rĂ©vision du loyer mais sa demande est Ă©cartĂ©e. Il engage une nouvelle action en soutenant que son locataire a commis des fautes sous-location par exemple qui justifie la rĂ©siliation. Son action est dĂ©clarĂ©e recevable requĂȘte 8 novembre 37 DH 1937 page 581.La justice a cependant considĂ©rĂ© que ces procĂšs qui pouvaient s'ouvrir Ă  l'infini comme des poupĂ©es russes ou des boĂźtes de pandore contribuaient Ă  l'engorgement des 2006 la Cour de Cassation a exprimĂ© assez brutalement le principe suivant "il incombe aux demandeurs de prĂ©senter dĂšs l'instance relative Ă  la premiĂšre demande, l'ensemble des moyens qu'il estime de nature Ă  fonder celle-ci" Cass. Ass. PlĂ©n. 7 juillet 2006 n° 04 - 10. 672.La plus haute juridiction de notre pays a par la suite Ă©laborĂ© une conception de l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e qui pourrait se rĂ©sumer ainsi une seule action pour la mĂȘme deux exemples de la sĂ©vĂ©ritĂ© de la Cour de Cassation Un mĂ©decin auquel on reproche d'ĂȘtre responsable de la mort d'un de ses patients fait l'objet d'un procĂšs pour homicide involontaire devant un Tribunal Correctionnel la famille du dĂ©funt se constitue partie civile et demandes des dommages-intĂ©rĂȘts. Le Tribunal correctionnel relaxe le mĂ©decin et dĂ©boute la famille. Tout naturellement la famille engage alors une action civile contre le mĂ©decin au titre non plus de sa responsabilitĂ© pĂ©nale mais de sa responsabilitĂ© contractuelle. La Cour de Cassation a considĂ©rĂ© que cette action se heurtait Ă  l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e Cass. 3Ăšme civile 13 fĂ©vrier 2008 n° 06 - 22. 093. La famille a perdu tout recours. Un propriĂ©taire d'un bien immobilier le vend, mais refuse ensuite de signer la vente avec son acquĂ©reur pour diffĂ©rents motifs liĂ©s Ă  la consistance du bien. L'acquĂ©reur lui fait un procĂšs et obtient de la justice la rĂ©alisation forcĂ©e de la vente. C'est alors au tour du vendeur d'engager une action dans laquelle il se plaint d'ĂȘtre victime d'une lĂ©sion c'est-Ă -dire d'un prix insuffisant son action est dĂ©clarĂ©e irrecevable car la Cour de Cassation lui reproche de ne pas avoir formĂ© cette demande lors du premier procĂšs Cass. 3Ăšme civile 13 fĂ©vrier 2008 n° 06 - 22. 093.On a appelĂ© le principe dĂ©gagĂ© par la Cour de Cassation comme Ă©tant le principe de concentration des moyens et des la doctrine et la pratique ont dĂ©noncĂ© cet excĂšs de rigueur qui finalement limitait l'accĂšs aux juges et pouvait avoir des consĂ©quences peu plus tard, un arrĂȘt du 13 mars 2009 Gaz. Pal. 29/30 avril 2009 page 14 a rappelĂ© que l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e avait lieu "Ă  l'Ă©gard de ce qui fait l'objet d'un jugement et a Ă©tĂ© tranchĂ© dans son dispositif".Deux arrĂȘts rĂ©cents montrent que le chemin suivi par la Cour de Cassation peut continuer d'ĂȘtre extrĂȘmement dĂ©routant pour les plaideurs La deuxiĂšme Chambre Civile de la Cour de Cassation a rendu le 17 octobre 2013 un arrĂȘt qui semble marquer un assouplissement de la notion de concentration des moyens et des demandes Un pĂšre ouvre un compte en banque au nom de chacun de ses trois enfants. Ces derniers pour diverses raisons vont demander Ă  la justice d'annuler ces conventions d'ouvertures de comptes et que la banque soit condamnĂ©e Ă  leur restituer le capital placĂ© ils obtiennent gain de cause. Ce n'est que plus tard que la banque engage Ă  son tour un procĂšs pour obtenir la restitution des intĂ©rĂȘts qui avaient Ă©tĂ© versĂ©s au titre des trois ouvertures de comptes. Fort des principes de concentration des moyens et des demandes Ă©voquĂ©s ci-dessus et de l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e, les enfants demandent que la banque soit dĂ©clarĂ©e Cour de Cassation considĂšre que l'action en annulation des conventions de comptes n'avait pas le mĂȘme objet que l'action en restitution des intĂ©rĂȘts et que donc la vente n'Ă©tait pas tenue de prĂ©senter sa demande lors de l'instance voit ici que la Cour de Cassation juge exactement le contraire que dans certaines autres affaires Cass. 2Ăšme civile 17 octobre 2013 n° 12 - 26. 178.La premiĂšre Chambre Civile de la Cour de Cassation de son cĂŽtĂ© semble maintenir une certaine sĂ©vĂ©ritĂ© dans un arrĂȘt du 4 dĂ©cembre est la suivante deux personnes sont propriĂ©taires en indivision d'un immeuble saisi par l'un des indivisaires, la justice a ordonnĂ© le partage en nature. Le Notaire convoque les deux indivisaires pour procĂ©der Ă  ce partage en nature mais l'autre indivisaire ne se prĂ©sente pas, et le notaire est obligĂ© de dresser un procĂšs-verbal de carence. Celui qui avait engagĂ© le procĂšs demande alors Ă  la justice d'ordonner la vente de l'ensemble de l'immeuble en soutenant qu'il ne peut pas parvenir au partage en la Cour de Cassation cette demande n'est pas recevable car le refus d'un des indivisaires d'exĂ©cuter le jugement devenu irrĂ©vocable, ne pouvait constituer un fait nouveau privant cette dĂ©cision de l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e.* * ** *Quelle conclusion tirer de tout cela ?Mieux vaut sans doute se montrer un plaideur avisĂ© et prudent les parties et bien sĂ»r leurs Avocats ! devront s'efforcer au cours d'un seul et mĂȘme procĂšs en premiĂšre instance ou en appel de prĂ©senter toutes leurs demandes sur tous les fondements juridiques possibles Ă  titre principal, Ă  titre subsidiaire, Ă  titre infiniment pour en revenir Ă  l'arrĂȘt du 4 dĂ©cembre 2013, l'indivisaire qui s'est plaint ensuite de l'inaction de son co-indivisaire qui refusait le partage en nature ordonnĂ© par la justice, aurait peut-ĂȘtre dĂ» envisager cette hypothĂšse et prĂ©voir de demander Ă  la justice de dire que, faute pour l'autre indivisaire de consentir par-devant notaire au partage en nature ordonnĂ©, la vente sur licitation serait notera que le lĂ©gislateur s'en est mĂȘlĂ©, notamment dans le cadre de la rĂ©forme de la procĂ©dure d'appel et on n'aura donc plus droit Ă  aucune sĂ©ance de conseillĂ©, Ă©tourdi, brouillon ou 
 rusĂ© !, le plaideur du 21Ăšme siĂšcle sera souvent dĂ©clarĂ© irrecevable en ses demandes signalera mais cela fera l'objet d'un prochaine article que les tribunaux appliquent en outre de plus en plus un principe nouveau qui nous vient d'outre-manche le principe prĂ©torien de l'ESTOPPEL c'est l'interdiction pour un plaideur de se contredire au profit de son adversaire et l'obligation pour lui d'observer une certaine loyautĂ© dans le dĂ©roulement du se souvient alors de cette fable de LA FONTAINE, dans "l'huitre et les plaideurs" "Mettez ce qu'il en coĂ»te Ă  plaider aujourd'hui ;Comptez ce qu'il en reste Ă  beaucoup de familles ;Vous verrez que Perrin tire l'argent Ă  lui,Et ne laisse aux plaideurs que le sac et les quilles." Cet article n'engage que son auteur. CrĂ©dit photo © Paty Wingrove -

Jai souhaitĂ© vous faire part de cet arrĂȘt venant d'ĂȘtre publiĂ© au Bulletin d'information de la Cour de cassation n° 796 du 15 fĂ©vrier 2014 : Cour de cassation, civile, Chambre civile 2, 17 octobre 2013 (12-21.242, n°225) PubliĂ© le 24/11/202024/11/2020 Par JĂ©rĂŽme CHAMBRON, BAC+4 en Droit Vu 3 061 fois 0 LĂ©gavox 9 rue LĂ©opold SĂ©dar Senghor 14460 Colombelles Du mode de preuve d'un acte de plus de 1500€ d'aprĂšs le Code civil Du mode de preuve d'un acte de plus de 1500€ d'aprĂšs le Code civil Code civil, dila, lĂ©gifrance au 24/11/2020 L'acte juridique portant sur une somme ou une valeur excĂ©dant un montant fixĂ© par dĂ©cret doit ĂȘtre prouvĂ© par Ă©crit sous signature privĂ©e ou ne peut ĂȘtre prouvĂ© outre ou contre un Ă©crit Ă©tablissant un acte juridique, mĂȘme si la somme ou la valeur n'excĂšde pas ce montant, que par un autre Ă©crit sous signature privĂ©e ou authentique. Celui dont la crĂ©ance excĂšde le seuil mentionnĂ© au premier alinĂ©a ne peut pas ĂȘtre dispensĂ© de la preuve par Ă©crit en restreignant sa demande. Il en est de mĂȘme de celui dont la demande, mĂȘme infĂ©rieure Ă  ce montant, porte sur le solde ou sur une partie d'une crĂ©ance supĂ©rieure Ă  ce montant. DĂ©cret n°80-533 du 15 juillet 1980 Les rĂšgles prĂ©vues Ă  l'article prĂ©cĂ©dent reçoivent exception en cas d'impossibilitĂ© matĂ©rielle ou morale de se procurer un Ă©crit, s'il est d'usage de ne pas Ă©tablir un Ă©crit, ou lorsque l'Ă©crit a Ă©tĂ© perdu par force majeure. Posez gratuitement toutes vos questions sur notre forum juridique. Nos bĂ©nĂ©voles vous rĂ©pondent directement en ligne. JURISTE GÉNÉRALISTE BÉNÉVOLE sur diffĂ©rents Forums juridiques dont LĂ©gavox principalement. Attention Ă  celles et ceux qui me contactent par mon Blog je ne rĂ©ponds pas aux demandes de renseignements ni de consultation juridique. PRÉCORRECTEUR BÉNÉVOLE uniquement par emails et Open Office de travaux dirigĂ©s ou TD, d'Ă©tudiants en Droit. Pour cela, cliquer sur le bouton CONTACT de mon Blog. Titulaire d'un Deug de Droit Ă  BAC+2, d'une Licence de Droit Ă  BAC+3 et d'une MaĂźtrise de Droit Ă  BAC+4. Retrouvez-nous sur les rĂ©seaux sociaux et sur nos applications mobiles
faire application de l’article 1343-5 du code civil (dĂ©lais de grĂące) et ainsi reporter ou Ă©chelonner le paiement des sommes dues dans la limite de deux annĂ©es ; - reporter ou Ă©chelonner le rĂšglement des crĂ©ances non Ă©chues dans la limite de la durĂ©e de la procĂ©dure de conciliation (article L. 611-7 du Code de commerce).
Le juge doit, en toutes circonstances, faire observer et observer lui-mĂȘme le principe de la contradiction. Il ne peut retenir, dans sa dĂ©cision, les moyens, les explications et les documents invoquĂ©s ou produits par les parties que si celles-ci ont Ă©tĂ© Ă  mĂȘme d'en dĂ©battre contradictoirement. Il ne peut fonder sa dĂ©cision sur les moyens de droit qu'il a relevĂ©s d'office sans avoir au prĂ©alable invitĂ© les parties Ă  prĂ©senter leurs observations.
\n\narticle 15 du code de procédure civile
17wN1Ni. 374 64 96 151 297 97 10 364 398

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