Taper sur tout le monde avec pour seuls objectifs : dĂ©noncer la bĂȘtise, l’intolĂ©rance, et faire rire » Charlie Hebdo dĂ©nonce les absurditĂ©s de notre sociĂ©tĂ© . Et se moque de tous les sujets .

Une page de WikiversitĂ©, la communautĂ© pĂ©dagogique libre. Origine et dĂ©veloppement du concept de libertĂ©[modifier modifier le wikicode] La libertĂ© telle que nous l'entendons comme propriĂ©tĂ© mĂ©taphysique ou comme condition transcendantale de la volontĂ© Ă©tait ignorĂ©e des Anciens. Cela tient d'abord au fait que la volontĂ© n’est pas pour eux une facultĂ© Ă  part du psychisme, et que le psychisme n’est pas lui-mĂȘme une entitĂ© sĂ©parĂ©e de l'organisme cf., par exemple, Aristote, TraitĂ© de l'Ăąme. L'Ăąme, chez les Grecs, est donc un principe d'animation du vivant le cheval a donc une Ăąme, alors que la comparaison pour nous de l'Ăąme et d'un ĂȘtre vivant concrĂȘt est bien difficile l'Ăąme moderne, c’est plutĂŽt l'esprit, la pensĂ©e ou la conscience, ou quelque chose d'intĂ©rieur qui peut se distinguer de la vie animale ; mais ce n’est pas en gĂ©nĂ©ral quelque chose que l’on pourrait facilement exemplifiĂ©e par un cheval mais ce point devrait sans doute ĂȘtre discutĂ© d’aprĂšs des thĂšses rĂ©centes sur l'intelligence et la sensibilitĂ© animales. Une consĂ©quence importante de cette conception ancienne de l'Ăąme, c’est que l'action, ou au moins certains types d'action, a, pour les Grecs, une dignitĂ© moindre ; ce que montre par exemple l'esclavage et l'artisanat. Par nature, un ĂȘtre qui travaille n’est pas libre Aristote, Politiques car son activitĂ© dĂ©forme son corps et altĂšre en consĂ©quence les qualitĂ©s de son Ăąme. Ce qui a de la valeur, la finalitĂ© par excellence de l'activitĂ© humaine, c’est la pensĂ©e, l'activitĂ© de l'intellect, conçue comme la finalitĂ© et le vrai bien de l'Ăąme la libertĂ© de l'homme serait donc dans la contemplation qui nĂ©cessite d'ailleurs des conditions de vie d'hommes libres. Cette libertĂ© n’est pas contraire Ă  la nature et Ă  sa nĂ©cessitĂ©, puisqu'elle est la rĂ©alisation parfaite de l'essence de l'homme il ne faut donc pas confondre l'emploi qui est fait ici du mot libertĂ© avec d'autres emplois qui sont faits ailleurs dans l'article. Le christianisme vient ensuite modifier cette conception, avec l’idĂ©e d'un dieu qui est volontĂ© et qui crĂ©e, l’idĂ©e d'un dieu artisan cf. Paul de Tarse. Cette idĂ©e de l'artisan se rencontre dĂ©jĂ  chez Platon, mais ce n’est pas une conception crĂ©ationniste la thĂ©ologie antique fait plutĂŽt de Dieu un intellect non impliquĂ© dans la crĂ©ation de la matiĂšre, mĂȘme s'il peut y ĂȘtre engagĂ©, par exemple pour y mettre de l'ordre. L'action va donc prendre de la valeur, ou changer de valeur, dans la mesure oĂč le libre arbitre est maintenant mĂ©taphysiquement valorisĂ© cette valorisation a une origine morale, en particulier pour l'explication du pĂ©chĂ©. Le prix Ă  payer de la thĂ©odicĂ©e pour conserver la volontĂ© juste de Dieu, c’est la malĂ©diction de la libertĂ© humaine, qui fait de l'homme un coupable par nature. Le liberum arbitrium chrĂ©tien apparaĂźt nettement chez Augustin d'Hippone De Libero arbitrio. Sa finalitĂ© Ă©tait de fonder une thĂ©odicĂ©e ; ce concept permet en effet de disculper Dieu de la responsabilitĂ© du mal c'est lĂ  l'invention de l'intĂ©riorisation du pĂ©chĂ© dĂ©noncĂ©e par Friedrich Nietzsche. La motivation est donc thĂ©ologique et non anthropologique. Par la suite, le libre-arbitre deviendra un trait fondamental de l'anthropologie de Thomas d'Aquin. On voit, par ce bref historique, que le problĂšme de la libertĂ© en Occident n’est pas sĂ©parable de l'histoire du concept de Dieu. Ceci est encore valable mĂȘme au XXe siĂšcle, chez Sartre par exemple voir plus bas, lorsqu'il renverse le rapport de l'essence et de l'existence. Aristote[modifier modifier le wikicode] La premiĂšre analyse de ce que l’on peut appeler libre-arbitre en tant que spontanĂ©itĂ© rationnelle se trouve chez Aristote dans l' Ethique Ă  Nicomaque, livre III. Platon avait probablement dĂ©jĂ  conçu, dans La RĂ©publique, une rĂ©flexion sur la libertĂ©, mais cette libertĂ© est plutĂŽt d'ordre mĂ©taphysique. Ce point sera dĂ©veloppĂ© un peu plus loin. La rĂ©flexion d'Aristote se comprend d’aprĂšs sa recherche de l'essence de la vertu la vertu a trait aux actes volontaires. Mais quelle est l'essence du volontaire ? Pour le comprendre, il recherche ce qu'est l'involontaire de maniĂšre empirique et d’aprĂšs ce qu'en dit le droit. Or, il y a deux causes de l'involontaire l'ignorance ; la contrainte. 1. Aristote distingue deux sortes d'actes commis par ignorance quand l'ignorance accompagne l'acte sans en ĂȘtre la cause ; quand l'acte est commis par ignorance, qui est donc cause de l'acte. Par exemple, si je suis ivre, je suis responsable de l'Ă©tat irresponsable dans lequel je tombe. Pour les Grecs, l'ivresse double la peine. Mais si j'administre un poison en Ă©tant convaincu que c’est un remĂšde, je pose un acte autre que celui qui est voulu ; je ne suis donc pas la cause de l'acte effectif. Je n'aurais pas agi ainsi si j’avais su ; et si j’avais su et que j’avais fait pareil, je serais responsable. 2. Chaque corps aspire Ă  se reposer dans son lieu naturel c’est une physique tĂ©lĂ©ologique qui permet de comprendre ce qu'est la contrainte physique. Le feu monte pour retrouver le feu cĂ©leste. Il y a une spontanĂ©itĂ© du mouvement naturel qui est un principe interne de mouvement. Il rĂ©sulte de cela qu'une pierre qui monte subit un mouvement "non naturel" elle subit une contrainte extĂ©rieure Ă  sa nature. De mĂȘme, nous agissons de nous-mĂȘmes efficience causale interne ou contraint efficience causale externe. On peut distinguer trois types d'actes actes spontanĂ©s efficience du dĂ©sir, par exemple je dĂ©sire une pomme. C’est une cause interne dont je suis responsable. actes contraints origine extĂ©rieure, sans ma collaboration. Mon efficience causale est anĂ©antie ou paralysĂ©e. Par exemple, un prisonnier poings et pieds liĂ©s. actes mixtes des actes contraints et spontanĂ©s. Je dois agir par mon pouvoir d'action, mais sous la menace d'un tiers. La responsabilitĂ© est attĂ©nuĂ©e mais non abolie. Il est maintenant possible de prĂ©ciser le concept de volontaire par inversion de ce qui a Ă©tĂ© dit le volontaire c’est un acte spontanĂ©, accompli en connaissance de cause. Il y a la spontanĂ©itĂ© du dĂ©sir Ă©clairĂ© par l'intentionnalitĂ© de la raison agir par soi ; en connaissance de cause. Comme on peut le constater, la rĂ©flexion d'Aristote porte sur les conditions de la responsabilitĂ©. Son idĂ©e de la libertĂ© ressemble peu Ă  l’idĂ©e moderne ; elle concerne surtout une Ăąme qui est principe d'animation. À ce titre, puisqu'Aristote admet qu'un cheval puisse ĂȘtre vertueux, il peut sans doute Ă©galement ĂȘtre dit libre s'il avait la raison. Cela n'aurait rien d'incongru ; c’est seulement que notre conception de l'Ăąme s'est trouvĂ©e mĂȘlĂ©e Ă  des idĂ©es thĂ©ologiques notre idĂ©e de libertĂ© se dĂ©veloppe sous l'influence chrĂ©tienne. Les futurs contingents[modifier modifier le wikicode] voir aussi l’article fatalisme qui expose quelques raisonnements Le problĂšme des futurs contingents est un problĂšme de logique qui se prĂ©sente sous la forme d'une alternative. Aristote analyse la proposition suivante il y aura une bataille demain ou il n'y aura pas de bataille demain. Comme l'un ou l'autre est nĂ©cessairement vrai, il semble nĂ©cessaire que l'un arrive et pas l'autre. En consĂ©quence, cette nĂ©cessitĂ© logique se traduirait par une nĂ©cessitĂ© des Ă©vĂšnements eux-mĂȘmes. En rĂ©alitĂ©, selon Aristote, la nĂ©cessitĂ© ne porte que sur le ou, ce qui fait que les parties de l'alternative ne sont pas nĂ©cessaires en elles-mĂȘmes. Platon[modifier modifier le wikicode] Platon raconte dans un mythe comment les Ăąmes choisissent leur futur incarnation. Cela peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme une conception mĂ©taphysique de la libertĂ©, conception qui ne semble pas trĂšs courante dans l'AntiquitĂ© on trouve une allusion trĂšs courte chez CicĂ©ron Et l’on peut dire que parmi les Ăąmes ainsi surprises, celles qui venaient du ciel n'Ă©taient pas les moins nombreuses, parce qu’elles n'avaient pas Ă©tĂ© Ă©prouvĂ©es par les souffrances; au contraire, la plupart de celles qui arrivaient de la terre, ayant elles-mĂȘmes souffert et vu souffrir les autres, ne faisaient point leur choix Ă  la hĂąte. De lĂ  venait, ainsi que des hasards du tirage au sort, que la plupart des Ăąmes Ă©changeaient une bonne destinĂ©e pour une mauvaise ou inversement. Et aussi bien, si chaque fois qu'un homme naĂźt Ă  la vie terrestre il s'appliquait sainement Ă  la philosophie, et que le sort ne l'appelĂąt point Ă  choisir parmi les derniers, il semble, d’aprĂšs ce qu'on rapporte de l'au-delĂ , que non seulement il serait heureux ici-bas, mais que son voyage de ce monde en l'autre et son retour se feraient, non par l'Ăąpre sentier souterrain, mais par la voie unie du ciel. La RĂ©publique, livre X. PĂ©riode hellĂ©nistique[modifier modifier le wikicode] Ă©picure[modifier modifier le wikicode] Epicure a inventĂ© la notion de clinamen pour Ă©viter le dĂ©terminisme qui dĂ©coule de sa physique. Voir Ă  l’article Ă©picure, section Physique. Epicure a introduit cette explication parce qu’il a craint que, si l’atome se dĂ©plaçait toujours en vertu d’une pesanteur naturelle et nĂ©cessaire, il n’y ait en nous aucune libertĂ© [nihil liberum nobis esset] puisque l’ñme ne serait animĂ©e [animus moveretur] que par la contrainte du mouvement des atomes. DĂ©mocrite, l’inventeur des atomes, a prĂ©fĂ©rĂ© cette solution selon laquelle tout se produit par la nĂ©cessitĂ©, plutĂŽt que de priver les corps indivisibles de leur mouvement naturel. CicĂ©ron, Du destin, §23. StoĂŻcisme[modifier modifier le wikicode] Pour le fatum stoĂŻcien, voir Fatalisme J'appelle destin fatum ce que les Grecs appellent heimarmĂ©nĂš, c'est-Ă -dire l’ordre et la sĂ©rie des causes, quand une cause liĂ©e Ă  une autre produit d'elle-mĂȘme un effet. .... On comprend dĂšs lors que le destin n’est pas ce qu'entend la superstition, mais ce que dit la science, Ă  savoir la cause Ă©ternelle des choses, en vertu de laquelle les faits passĂ©s sont arrivĂ©s, les prĂ©sents arrivent et les futurs doivent arriver CicĂ©ron, De la divination. Aspect pratique de la libertĂ© il y a une dimension pratique de la libertĂ© et une dimension qui concerne nos Ă©tats psychologiques. Cette dimension concerne particuliĂšrement les passions de l'Ăąme et la morale. La conception stoĂŻcienne de la libertĂ© est de ce point de vue une conception morale typique. Ă©pictĂšte De toutes les choses du monde, les unes dĂ©pendent de nous, les autres n'en dĂ©pendent pas. Celles qui en dĂ©pendent sont nos opinions, nos mouvements, nos dĂ©sirs, nos inclinations, nos aversions; en un mot, toutes nos actions. Celles qui ne dĂ©pendent point de nous sont le corps, les biens, la rĂ©putation, les dignitĂ©s ; en un mot, toutes les choses qui ne sont pas du nombre de nos actions. Les choses qui dĂ©pendent de nous sont libres par leur nature, rien ne peut ni les arrĂȘter, ni leur faire obstacle; celles qui n'en dĂ©pendent pas sont faibles, esclaves, dĂ©pendantes, sujettes Ă  mille obstacles et Ă  mille inconvĂ©nients, et entiĂšrement Ă©trangĂšres. Souviens-toi donc que, si tu crois libres les choses qui de leur nature sont esclaves, et propres Ă  toi celles qui dĂ©pendent d'autrui, tu rencontreras Ă  chaque pas des obstacles, tu seras affligĂ©, troublĂ©, et tu te plaindras des dieux et des hommes. Au lieu que si tu crois tien ce qui t'appartient en propre, et Ă©tranger ce qui est Ă  autrui, jamais personne ne te forcera Ă  faire ce que tu ne veux point, ni ne t'empĂȘchera de faire ce que tu veux; tu ne te plaindras de personne; tu n'accuseras personne; tu ne feras rien, pas mĂȘme la plus petite chose, malgrĂ© toi; personne ne te fera aucun mal, et tu n'auras point d'ennemi, car il ne t'arrivera rien de nuisible. Manuel, 1. Augustin[modifier modifier le wikicode] La libertĂ© est pour Augustin correspondance entre la volontĂ© humaine et la volontĂ© divine ; elle n'est donc pas un choix, mais une sorte de nĂ©cessitĂ© Ă  se conformer Ă  l’ordre divin. Il existe toutefois deux sortes de libertĂ© la libertĂ© parfaite qui prĂ©cĂšde la chute Ă©pisode du pĂ©chĂ© originel oĂč l'homme est libre entiĂšrement, parce qu’il fait de lui-mĂȘme le bien, qu’il est ce bien qu’il rĂ©alise ; une libertĂ© imparfaite, aprĂšs la chute, qui tĂ©moigne de la corruption de la nature humaine, autrement dit de la mauvaise utilisation de sa volontĂ©. Quand l'homme est bon malgrĂ© tout, ce n’est pas de son fait, mais par la grĂące de Dieu Telle est notre libertĂ©, lorsque nous nous soumettons Ă  cette vĂ©ritĂ©; et c’est notre Dieu lui-mĂȘme qui nous dĂ©livre de la mort, c'est-Ă -dire de l'Ă©tat de pĂ©chĂ©. Car c’est la vĂ©ritĂ© elle-mĂȘme, homme conversant avec les hommes, qui a dit Ă  ceux qui croient en elle "Si vous gardez ma parole, vous ĂȘtes vraiment mes disciples, et vous connaĂźtrez la vĂ©ritĂ©, et la vĂ©ritĂ© vous rendra libres". Du libre-arbitre, livre 2, §13. Thomas d'Aquin[modifier modifier le wikicode] Dans la scolastique, la libertĂ© est une facultĂ© de la raison et de la volontĂ©, i. e. une facultĂ© de facultĂ© ! MalgrĂ© cette curiositĂ©, ce qui est soulignĂ©, c’est la collaboration de la raison et de la volontĂ©. Pour comprendre ce concept chez Thomas d'Aquin, il faut se reprĂ©senter l'Ăąme divisĂ©e en deux parties Les divisions de l'Ăąme Âme rationnelle Âme irrationnelle RationalitĂ© cognitive RationalitĂ© appĂ©titive Cognitive AppĂ©titive Intuitions des principes IdĂ©e ou dĂ©finition Raisonnement VolontĂ© SensibilitĂ© DĂ©sir Objet universel Objet le bien en gĂ©nĂ©ral, Dieu Objet particulier L'Ăąme rationnelle est portĂ©e Ă  l'universel ; c’est ce point qui permet de fonder la libertĂ©. En effet, si les animaux sont dĂ©terminĂ©s ad unum d'une façon unique, les hommes en revanche peuvent l'ĂȘtre de multiples façons il y a un choix dans les possibles. L'instinct est une rĂ©ponse dĂ©terminĂ©e Ă  un stimulus ; il y a pas de choix. L'intelligence ouvre des possibles pour une situation donnĂ©e il y a pour l'homme une multitude de comportements possibles. Ces choix sont ce qui constitue la libertĂ© de l'Ăąme. L'expression de cette libertĂ© est la dĂ©libĂ©ration qui est l'Ɠuvre de la raison, car elle prĂ©sente Ă  l'agent plusieurs reprĂ©sentations. Le choix est alors un acte de la volontĂ© qui se dĂ©termine Ă  tel ou tel possible. Remarque Comme on le voit dans le tableau proposĂ©, une philosophie de la libertĂ© implique une distinction entre la volontĂ© et le dĂ©sir le dĂ©sir est inconscient de ses raisons et irresponsable ; il est vellĂ©itaire et n'implique pas l'action ; la volontĂ© est consciente il y a un pourquoi, elle est constante et ferme. On constate dans l’ensemble que la volontĂ© devient une puissance rationnelle. Elle n’est pas dĂ©terminĂ©e par des choses particuliĂšres qu'elle transcende. L'animal, en revanche, est collĂ© au particulier. En rĂ©sumĂ©, la notion de libre-arbitre, c’est la collaboration de la raison et de la volontĂ© ; l'ouverture des possibles et la dĂ©libĂ©ration ; le choix, fruit de la volontĂ© L'horizon mĂ©taphysique de cette conception, c’est Dieu. La conception rationnelle de l'action donne pour le chrĂ©tien une dignitĂ© immanente Ă  l'homme. En effet, la valorisation antique de la pensĂ©e ne permettait pas de valoriser le choix, car la pensĂ©e a une nĂ©cessitĂ© logique. La volontĂ©, en revanche, permet le libre-arbitre humain. Descartes[modifier modifier le wikicode] "Je ne puis pas me plaindre que Dieu ne m'a pas donnĂ© un libre arbitre, ou une volontĂ© assez ample et parfaite, puisqu'en effet je l'expĂ©rimente si vague et si Ă©tendue, qu'elle n'est renfermĂ©e dans aucune borne." MĂ©ditations MĂ©taphysiques, IV. "La libertĂ© de notre volontĂ© se connaĂźt sans preuves, par la seule expĂ©rience que nous en avons." La conception de la libertĂ© de Descartes, qui s'oppose Ă  l'augustinisme jusqu'Ă  un certain point, nous fait parvenir ici au commencement de la conception moderne de l'individu. De ce point de vue, la libertĂ© cartĂ©sienne a des consĂ©quences morales et politiques considĂ©rables. Spinoza[modifier modifier le wikicode] Leibniz[modifier modifier le wikicode] Leibniz nie Ă  la fois la nĂ©cessitĂ© et l'absolue libertĂ© telle qu'elle est conçue chez Descartes. Il cherche ainsi une rĂ©conciliation entre dĂ©terminisme et libertĂ©. Sa critique repose sur quelques grands principes Le principe de l'identitĂ© des indiscernables. Selon ce principe, deux ĂȘtres indiscernables sont identiques ; deux ĂȘtres diffĂ©rents doivent diffĂ©rer, ne serait-ce que par de petites diffĂ©rences inaperçues. Leibniz distingue ici l'aperception et les perceptions l'aperception est la conscience claire et distincte d'un objet ; les perceptions peuvent ĂȘtre inconscientes et influencer notre arbitre Ă  notre insu. Pour Leibniz, l'aperception est la synthĂšse des petites perceptions, insensibles chacune en elle-mĂȘme. L'inconscient leibnizien est donc fait de ces petites perceptions. Le principe de raison suffisante il y a toujours une raison qui explique pourquoi un phĂ©nomĂšne est ou n'est pas, et pourquoi il est ainsi et pas autrement. Par consĂ©quent, il n'y a pas de libertĂ© d'indiffĂ©rence, car l'arbitre ne peut ĂȘtre dans un Ă©tat d'Ă©quilibre entre deux objets puisqu'ils ne sont pas identiques. Il est impossible d’agir sans motif notre comportement est donc nĂ©cessairement dĂ©terminĂ©. Agir sans raison serait une imperfection, un acte alĂ©atoire. Ainsi, ĂȘtre libre, c’est agir selon la plus parfaite des raisons que l’on puisse concevoir. La libertĂ© est la plĂ©nitude d'une dĂ©termination rationnelle. Pourtant, cette surdĂ©termination n'est-elle pas une aliĂ©nation ? La libertĂ© Ă©tant en effet la plus parfaite raison, n'est-ce pas nier l'autodĂ©termination du sujet ? Il faut, selon Leibniz, distinguer le certain du nĂ©cessaire il est certain que le sage agira pour le mieux, mais ce n’est pas nĂ©cessaire. La certitude n'implique pas la nĂ©cessitĂ© l'obligation morale n’est pas nĂ©cessaire. Cette conception de la libertĂ© s'oppose Ă  la conception scolastique la philosophie des facultĂ©s hypostasie les facultĂ©s, elle pose en substance ce qui est en acte ; en disant que la volontĂ© choisit, on lui prĂȘte une facultĂ© qui appartient Ă  l'entendement. Il n'y a donc pas de distinction entre volontĂ© et entendement. La dĂ©finition scolastique se rĂ©fute elle-mĂȘme, c’est un schĂ©ma absurde. Pour Leibniz en effet, la volontĂ© n'est jamais que l'intelligence qui choisit la libertĂ© appartient Ă  la raison, et c’est la facultĂ© du meilleur choix possible. Autrement dit c’est une autodĂ©termination optimale. En rĂ©sumĂ©, on ne peut choisir entre libertĂ© mĂ©taphysique et dĂ©terminisme, car la libertĂ© suppose la dĂ©termination. Emmanuel Kant[modifier modifier le wikicode] La philosophie kantienne de la libertĂ© peut ĂȘtre rĂ©sumĂ©e ainsi la loi morale est la ratio cognoscendi de la libertĂ© ; la libertĂ© est la ratio essendi de la loi morale. La libertĂ© est pensĂ©e par Kant comme l'autonomie d'un sujet rationnel ; son champ est uniquement pratique. En effet, la soumission Ă  la loi morale, pour ĂȘtre morale, doit ĂȘtre le fait d'une volontĂ© pure. Or, seule peut ĂȘtre dite pure et bonne une volontĂ© dĂ©barrassĂ©e des influences de la sensibilitĂ©. En consĂ©quence, l'accomplissement de la loi morale impĂ©ratif catĂ©gorique est libertĂ© c’est la libre soumission de la volontĂ©. Henri Bergson[modifier modifier le wikicode] ... il faut chercher la libertĂ© dans une certaine nuance ou qualitĂ© de l'action mĂȘme, et non dans un rapport de cet acte avec ce qu’il n’est pas ou avec ce qu’il aurait pu ĂȘtre. On appelle libertĂ© le rapport du moi concret Ă  l'acte qu’il accomplit. Ce rapport est indĂ©finissable, prĂ©cisĂ©ment parce que nous sommes libres. On analyse, en effet, une chose, mais non pas un progrĂšs ; on dĂ©compose de l'Ă©tendue, mais non pas de la durĂ©e. Ou bien, si l’on s'obstine Ă  analyser quand mĂȘme, on transforme inconsciemment le progrĂšs en chose, et la durĂ©e en Ă©tendue. Par cela seul qu'on prĂ©tend dĂ©composer le temps concret, on en dĂ©roule les moments dans l'espace homogĂšne ; Ă  la place du fait s'accomplissant on met le fait accompli, et comme on a commencĂ© par figer en quelque sorte l'activitĂ© du moi, on voit la spontanĂ©itĂ© se rĂ©soudre en inertie et la libertĂ© en nĂ©cessitĂ©. - C’est pourquoi toute dĂ©finition de la libertĂ© donnera raison au dĂ©terminisme. PhĂ©nomĂ©nologie de la libertĂ©[modifier modifier le wikicode] À la fin du XIXe siĂšcle, la psychologie se cherche un statut scientifique. Ce statut implique un dĂ©terminisme psychophysiologique. Contre ce courant, Edmund Husserl va tenter de marquer les limites du point de vue naturaliste celui-ci, selon Husserl, ne suffit pas Ă  Ă©puiser la rĂ©alitĂ© de l'esprit. Seul le point de vue de l'esprit sur lui-mĂȘme peut en dĂ©voiler l'concept d'essence vrai. Il cherche alors Ă  Ă©tablir des rapports psychophysiques permettant Ă  l'esprit d’agir sur le monde par son corps propre, en affirmant ainsi la transcendance de l'ego. Deux aspects fondamentaux de la phĂ©nomĂ©nologie pour comprendre la libertĂ© l'Ă©pokhĂš, ou rĂ©duction du monde ; la constitution du monde. Dans l'Ă©pokhĂš, il s'agit pour la conscience d'Ă©liminer de son champ tout ce qui ne lui est pas immĂ©diatement connu. On a lĂ  le cogito et la mĂ©taphysique de Descartes. Il s'agit de faire apparaĂźtre ce qui constitue en propre la conscience. Et ce qui rĂ©siste, c’est la conscience constitutive de tout sens, objet ou ĂȘtre. En plaçant entre parenthĂšses le monde objectif, l'Ă©pokhĂš relativise radicalement la psychophysiologie, pour atteindre une subjectivitĂ© transcendantale. Ainsi, loin d’ĂȘtre dĂ©terminĂ©e par un objet, la conscience investit l’objet de sens. Dans la rĂ©duction, l’idĂ©e de nature objective peut donc ĂȘtre Ă©cartĂ©e, car elle n'appartient pas Ă  la conscience. L'Ă©pokhĂš dĂ©voile la conscience comme un absolu irrĂ©ductible et le monde objectif comme un terme relatif. Cette thĂšse permet Ă  Edmund Husserl de rejeter l’idĂ©e d'une dĂ©termination des Ă©tats de la conscience par les variations de l'organe central de la perception, le cerveau. Il admet pourtant que la conscience s'appuie sur un soubassement sensible, et qu'elle peut mĂȘme ĂȘtre conditionnĂ©e par certains processus physiques dans son activitĂ© perceptive. Mais il y a des limites Ă  cette dĂ©pendance, car, comme l'Ă©pokhĂš l'a montrĂ©, on ne peut rĂ©duire la conscience on ne peut faire l'Ă©conomie de son point de vue sur elle-mĂȘme dans lequel il n'entre aucun donnĂ© objectif. Cette thĂšse peut ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e suivant deux aspects qui donne un statut transcendantal Ă  la libertĂ© 1. Il y a d'abord les phĂ©nomĂšnes de la rĂ©tention, de l'attention, comme la saisie d'un sens spirituel dans l’objet sensible l'esprit n’est pas un appareil perceptif passif, mais a une spontanĂ©itĂ© propre intentionnelle. Par exemple, une livre n’est pas qu'un ensemble de formes imprimĂ©es, car ces formes ont un sens pour la conscience. Il n'y a donc pas de dĂ©termination mĂ©canique des formes objectives, mais une signification inspirĂ©e de ces formes. Ce ne sont pas les donnĂ©es sensibles qui importent, mais les symboles que la conscience y trouve c’est une activitĂ© intentionnelle du sujet, une projection dans l'objet. Cette activitĂ© isole des Ă©lĂ©ments, et en nĂ©glige d'autres. Mon intention constitue l’objet comme objet spirituel. 2. Cette thĂšse implique ensuite une situation de la conscience dans le monde pour la phĂ©nomĂ©nologie, la conscience est dĂ©terminĂ©e par le monde, mais c’est du monde environnant constituĂ© par elle qu’il s'agit, et non du monde objectif. Ainsi rendra-t-on compte du l'action humaine par le monde subjectif c’est moi qui dĂ©termine le monde. Le principe de la libertĂ© humaine sera alors une loi intĂ©rieure Ă  la conscience. Ce rapport de la conscience Ă  son monde renverse la dĂ©pendance classique entre l’objet et le sujet, puisque l'esprit est conditionnĂ© en tant qu’il constitue le monde. Cette position permet nĂ©anmoins de naturaliser l'esprit, mais pas d'une maniĂšre unilatĂ©rale il y a un rapport rĂ©ciproque nature / conscience. DĂšs lors, le lieu de rĂ©alisation de la libertĂ© sera le corps propre, c'est-Ă -dire non pas le corps en tant qu’il est connu par la science, mais le corps organique Ă©prouvĂ© par la conscience. Ce corps est comme l'interface entre le monde de l'esprit et celui de la nature. Le corps propre c’est la causalitĂ© spirituelle, le lieu oĂč l'esprit s'objective et se rĂ©alise dans le monde. En conclusion, cet ensemble de rĂ©flexions sur la conscience et le corps propre fait que la libertĂ© transcendantale est bien dans la lignĂ©e de la mĂ©taphysique classique, car elle oppose, comme il a Ă©tĂ© vu plus haut, la raison Ă  la sensibilitĂ©. La libertĂ© est en effet l'indĂ©pendance transcendantale de la conscience elle s'Ă©tablit sur les ruines du dĂ©terminisme, car la spontanéïtĂ© du sujet est irrĂ©ductible. Sartre[modifier modifier le wikicode] Pour Sartre, la libertĂ© transcendantale de l'ego est rendue manifeste par l'imagination. Cette derniĂšre suppose en effet que la conscience soit douĂ©e de libertĂ© La nĂ©antisation du monde impliquĂ©e par une telle conscience capable d'imaginer rend possible un Ă©cart par rapport au monde objectif ; sans cet Ă©cart, nous resterions engluĂ©s dans "l'en-soi" et entiĂšrement dĂ©terminĂ©s. L'imaginaire permet de se donner Ă  soi-mĂȘme un objet la conscience est donc totalement compromise dans la constitution du "monde". La nĂ©antisation permet de conclure au primat de l’existence sur l'essence la cĂ©lĂšbre formule de Sartre selon laquelle "l'existence prĂ©cĂšde l'essence" signifie que l'individu n’est pas dĂ©terminisme d’aprĂšs un sens qui d'avance le dĂ©finirait en le "chosifiant". Car si l'homme appartient Ă  l'en-soi et Ă  ce titre est une chose, il est aussi et avant tout un "existant", un ĂȘtre qui opĂšre continuellement des choix. La libertĂ© est donc inhĂ©rente Ă  l’existence humaine ; elle en est la condition. Être homme, c’est ĂȘtre "condamnĂ© Ă  ĂȘtre libre", condamnĂ© Ă  assumer son existence libre. Le "pour-soi" peut bien ĂȘtre facilement tentĂ© par la mauvaise foi, forme exemplaire de l'inauthenticitĂ© niant toute responsabilitĂ© je n'y suis pour rien, prĂ©tend-il alors ; c’est la faute des "autres", c’est Ă  cause de telle ou telle passion qui s'est emparĂ©e de moi et Ă  laquelle je n'ai pu rĂ©sister, voire parce que Dieu ou "le destin" l'a voulu... Mais l'homme n’est pas libre d'Ă©chapper Ă  la libertĂ© refuser la libertĂ©, c’est encore la refuser librement. Et s'abstenir de choisir, c’est encore faire un choix − le choix de s'abstenir. Ainsi, Ă  travers le suivisme ou la lĂąchetĂ© prĂ©tendons-nous nier notre propre libertĂ© − comme par le fanatisme nous prĂ©tendons nier celle des autres. Mais la libertĂ© nous colle pour ainsi dire Ă  la peau "Nous dirons donc que, pour le coupe-papier, l'essence — c'est-Ă -dire l’ensemble des recettes et des qualitĂ©s qui permettent de le produire et de le dĂ©finir — prĂ©cĂšde l’existence ; et ainsi la prĂ©sence, en face de moi, de tel coupe-papier ou de tel livre est dĂ©terminĂ©e. Nous avons donc lĂ  une vision technique du monde, dans laquelle on peut dire que la production prĂ©cĂšde l'existence. [...] Nous voulons dire que l'homme existe d'abord, c'est-Ă -dire que l'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir. L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement, au lieu d’ĂȘtre une mousse, une pourriture ou un chou-fleur ; rien n'existe prĂ©alablement Ă  ce projet ; rien n'est au ciel intelligible, et l'homme sera d'abord ce qu’il aura projetĂ© d'ĂȘtre." L’existentialisme est un humanisme Certes, un projet peut bien se rĂ©aliser, mais il n'est plus alors un projet ; il relĂšve dĂ©sormais de l'en-soi. C’est pourquoi "l'ĂȘtre du pour-soi est ce qu’il n’est pas et n’est pas ce qu’il est". La rĂ©alitĂ© humaine implique donc toujours un Ă©cart au rĂ©el Ă  l'en-soi, et c’est prĂ©cisĂ©ment en quoi consiste la libertĂ©. La raison peut bien prĂ©tendre le contraire et se prĂ©senter comme l'instrument de la dĂ©libĂ©ration volontaire, seule manifestation de la libertĂ© en rĂ©alitĂ©, dit Sartre, "la dĂ©libĂ©ration volontaire est toujours truquĂ©e" L'Être et le NĂ©ant, car "quand je dĂ©libĂšre, les jeux sont faits" dĂ©libĂ©rer c’est en effet choisir de dĂ©libĂ©rer, avant mĂȘme toute dĂ©libĂ©ration. Par consĂ©quent, la dĂ©libĂ©ration, quand elle a lieu, arrive toujours en dernier "il y a [...] un choix de la dĂ©libĂ©ration comme procĂ©dĂ© qui m'annoncera ce que je projette, et par suite ce que je suis". La libertĂ© est donc tout entiĂšre dans ce choix originel qui oriente tout choix, quelque forme qu’il prenne finalement. Et la vraie libertĂ©, Ă©vitant les nombreux piĂšges de l'attitude inauthentique, suppose de reconnaĂźtre et d'assumer ce caractĂšre originel de l'existence. Wittgenstein[modifier modifier le wikicode]

CecongrĂšs s’inscrit dans la continuitĂ© des travaux que l’Unesco mĂšne depuis plusieurs annĂ©es sur cette thĂ©matique notamment la publication annuelle d’un observatoire sur les Tendances mondiales en matiĂšre de libertĂ© d’expression et de dĂ©veloppement des mĂ©dias. Les travaux seront regroupĂ©s autour de quatre thĂ©matiques : les dĂ©finitions, les lieux, les ï»ż403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID WpGcluC3wMB7hgEr7TrZN3a3ndkWiB-NAaLlv-vDigxlxwcI7sLqeA== dĂ©lit de presse ] La libertĂ© d’expression est un principe essentiel mais qu’il a fallu border par des garde-fous. Alors que cette libertĂ© est perçue diffĂ©remment, mĂȘme dans des rĂ©gions
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Chapitre d’EMC sur les libertĂ©s en gĂ©nĂ©ral et la libertĂ© d’expression en particulier La premiĂšre partie de ce chapitre, aprĂšs une introduction sur ce qu’est la libertĂ©, fait dĂ©couvrir les diffĂ©rentes libertĂ©s et les diffĂ©rents droits que possĂšdent les Français. La deuxiĂšme partie est consacrĂ© Ă  la libertĂ© d’expression et les menaces qu’elle a subie depuis plusieurs annĂ©es lors des attentats contre Charlie Hebdo ou Samuel Paty. Le site Cartooning for peace a servi de base Ă  l’activitĂ© en salle informatique sur un dessin de presse Ă  prĂ©senter. Le lien vers la consigne ici. La troisiĂšme et derniĂšre partie est un travail de groupe sur la libertĂ© d’expression sur les rĂ©seaux sociaux Pourquoi sont-ils un espace de libertĂ© ? Quelles limites mettent-ils et quelles limites sont posĂ©es par la loi ? Les fiches donnĂ©es aux Ă©lĂšves sont tĂ©lĂ©chargeables ici. Ce contenu a Ă©tĂ© publiĂ© dans Uncategorized, avec comme mots-clĂ©s 4Ăšme, EMC, libertĂ©, libertĂ© d'expression, libertĂ©s, rĂ©seaux sociaux. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.
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Les rĂ©seaux sociaux occupent actuellement une place importante dans la vie quotidienne. Outre Twitter, Linkedin et Instagram, Facebook tient le haut du pavĂ© et ne cesse d’innover pour gagner en nombre d’abonnĂ©s en France et partout dans le monde. La popularitĂ© de ces plateformes numĂ©riques rĂ©sulte non seulement de leur utilitĂ©, mais aussi des publications polĂ©miques qui y sont diffusĂ©es rĂ©guliĂšrement. Face aux faits extravagants qui attirent constamment l’attention du public, qu’en est-il de la notion de libertĂ© d’expression du point de vue juridique ? Les internautes ont-ils le droit de s’exprimer sans limites ? Cette libertĂ© peut-elle porter atteinte Ă  la paix et Ă  l’ordre public ? Pour les auteurs qui subissent des fuites de leurs Ɠuvres sur les rĂ©seaux sociaux, prendre conseil auprĂšs d’un avocat qualifiĂ© en droit du numĂ©rique est recommandĂ©. Zoom sur le cadre lĂ©gal des rĂ©seaux sociaux confrontĂ©s Ă  la libertĂ© d’expression. Quel est le principe de la libertĂ© d’expression ? La libertĂ© d’expression est dĂ©finie par l’article 19 de la DĂ©claration Universelle des Droits de l’Homme DUDH comme Ă©tant Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, prĂšs de chez vous Trouver mon Avocat La libertĂ© d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas ĂȘtre inquiĂ©tĂ© pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de rĂ©pandre, sans considĂ©ration de frontiĂšres, les informations et les idĂ©es par quelque moyen d’expression que ce soit. Article 19 de la DĂ©claration Universelle des Droits de l’Homme DUDH Il s’agit d’un concept lĂ©gal reconnu par tous les pays membres de l’Union europĂ©enne et instaurĂ© dans le cadre de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertĂ©s fondamentales du Conseil d’Europe CEDH. D’ailleurs, l’alinĂ©a 1er de ladite Convention met l’accent sur le principe selon lequel Toute personne a droit Ă  la libertĂ© d’expression. » La dĂ©finition de cette notion dĂ©pend du pays qui l’applique. À titre d’exemple, les États-Unis ont reconnu le principe de libertĂ© d’expression suite Ă  de nombreuses dĂ©cisions jurisprudentielles. Le juge de la Cour suprĂȘme Holmes l’a dĂ©crit comme suit le bien ultime souhaitĂ© est atteint de maniĂšre optimale par le libre-Ă©change des idĂ©es ». Abrams c. quant Ă  lui, affirme que le meilleur test de vĂ©ritĂ© est la puissance de la pensĂ©e Ă  se faire accepter par la compĂ©tition du marchĂ©. » Un autre juge de la Cour suprĂȘme, Powell a dit ⚖ Selon le premier amendement, il n’y a pas une telle chose qu’une idĂ©e fausse. Aussi pernicieuse qu’une opinion puisse paraĂźtre, nous dĂ©pendons pour qu’elle soit corrigĂ©e non pas de la conscience des juges et des jurys, mais de sa concurrence avec d’autres idĂ©es. » Enfin, l’affaire Handyside au Royaume-Uni s’aligne avec ces affirmations en Ă©nonçant que la libertĂ© d’expression vaut non seulement pour les informations » ou idĂ©es » accueillies avec faveur ou considĂ©rĂ©es comme inoffensives ou indiffĂ©rentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiĂštent l’État ou une fraction quelconque de la population.» Quelles sont les exceptions Ă  la libertĂ© d’expression ? Selon la jurisprudence amĂ©ricaine, les exceptions Ă  la libertĂ© d’expression concernent les faits relatifs aux discours obscĂšnes et Ă  la diffamation. En effet, s’exprimer librement est un droit fondamental jusqu’à ce qu’il entraĂźne un danger clair et prĂ©sent, voire Ă  caractĂšre obscĂšne ou menaçant pour autrui. Pour renforcer ces propos, la CEDH a, dans son article 24 alinĂ©a 8, prĂ©vu des sanctions de peines d’emprisonnement 1 an et d’amende 45 000 € pour les dĂ©lits de provocation Ă  la haine, Ă  la discrimination ou Ă  la violence raciale. D’ailleurs, la diffamation et les menaces sont des infractions reconnues et rĂ©primĂ©es par le Code pĂ©nal français. RĂ©seaux sociaux vs libertĂ© d’expression le cadre juridique applicable Les propos dans les rĂ©seaux sociaux pouvant enfreindre les limites Ă  la libertĂ© d’expression sont interdits par la loi française. L’exemple le plus cĂ©lĂšbre est celui du fameux Tweets antisĂ©mites » qui a suscitĂ© de nombreux dĂ©bats dans les mĂ©dias sociaux. Les faits se sont dĂ©roulĂ©s en 2012 en France, lorsque des blagues dites antisĂ©mitiques » ou inspirant la haine contre les Juifs comme des hashtags unbonjuif et unjuifmort ont Ă©tĂ© publiĂ©es sur Twitter. La situation a dĂ©clenchĂ© la colĂšre de plusieurs associations luttant contre le racisme, plus prĂ©cisĂ©ment l’antisĂ©mitisme. Ces derniĂšres ont demandĂ© au tribunal judiciaire de Paris TGI d’exiger Ă  Twitter les donnĂ©es permettant d’identifier les personnes Ă  l’origine des tweets litigieux. Leur demande a Ă©tĂ© acceptĂ©e par le TGI le 24 janvier 2013. Le tribunal de Paris a alors ordonnĂ© Ă  Twitter de concevoir un dispositif facile d’accĂšs et visible par le public sur sa plateforme. Cette fonctionnalitĂ© permet de ce fait d’informer les internautes des contenus illicites et ainsi de censurer les tweets incitant aux crimes contre l’humanitĂ© et au racisme. D’autres cas d’exceptions Ă  la libertĂ© d’expression touchent aussi le domaine professionnel. Par exemple, une affaire concernait un salariĂ© cadre qui a Ă©mis des propos excessifs et calomnieux en ligne Ă  l’encontre de son employeur. La Cour d’appel de Dijon a estimĂ©, le 21 mars 2013, que le contenu publiĂ© sur le site avait un caractĂšre insultant et l’a qualifiĂ© d’injure publique ». Les faits Ă©taient aggravĂ©s par le fait que la plateforme Ă©tait Ă©galement facile d’accĂšs au public. Il a ainsi Ă©tĂ© conclu que le salariĂ© n’a pas le droit d’abuser de sa libertĂ© d’expression en Ă©mettant des propos injurieux sur les rĂ©seaux sociaux, sauf si ces propos sont tenus dans un espace privĂ© ou non public. » En 2011, la Cour d’appel de Rouen a soulignĂ© que Facebook pouvait Ă  la fois constituer un espace public et un espace privĂ© selon le paramĂ©trage ou la configuration effectuĂ©s par l’utilisateur. À noter D’aprĂšs l’étude de ces affaires, la libertĂ© d’expression ne constitue aucunement une infraction tant que l’accĂšs aux messages est autorisĂ© par le titulaire du compte et que ledit accĂšs est restreint Ă  un nombre d’utilisateurs dĂ©terminĂ©s. À cet effet, la Cour de cassation considĂšre que les messages publiĂ©s sur le rĂ©seau social Facebook ont un caractĂšre public par dĂ©faut. Pour conclure, le cadre lĂ©gal des rĂ©seaux sociaux et de la libertĂ© d’expression dĂ©pend de deux principales conditions, Ă  savoir la nature des propos Ă©mis par l’utilisateur d’une part et les circonstances de la publication des propos en ligne d’autre part. Quel que soit le type de rĂ©seaux sociaux en question, la violation ou le respect de la libertĂ© d’expression est Ă©tabli en fonction de ces paramĂštres. MaĂźtre Nejma LABIDI Membre du ComitĂ© d’experts Avocate AssociĂ©e Ă  Paris MaĂźtre Nejma LABIDI saura mettre Ă  votre service tout son savoir-faire en droit pĂ©nal, en assurant la dĂ©fense de vos intĂ©rĂȘts devant le juge d’instruction, le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, le tribunal Correctionnel ou la cour d’Assises... DĂ©couvrez notre ligne Ă©ditoriale Navigation de l’article Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, prĂšs de chez vous Trouver mon Avocat Articles similaires

BrefexposĂ© sur l’objection de conscience GrĂ©gor Puppinck, Docteur en droit, directeur du Centre europĂ©en pour le droit et la justice, membre du Panel d’experts de l’OSCE sur la libertĂ© de religion ou de conviction. ConfĂ©rence donnĂ©e au Parlement italien le 21 octobre 2016 lors de la confĂ©rence « La

Moscou – La Russie a adoptĂ© des mesures limitant fortement la libertĂ© d’expression sur Internet, intensifiant la surveillance des activitĂ©s en ligne et s’appuyant sur des poursuites Ă  l’encontre de personnes critiques sous couvert de lutte contre le terrorisme, a dĂ©clarĂ© Human Rights Watch dans un rapport publiĂ© aujourd’hui. Le rapport de 83 pages, intitulĂ© Online and On All Fronts Russia’s Assault on Freedom of Expression » En ligne et sur tous les fronts La Russie Ă  l’assaut de la libertĂ© d’expression » analyse en dĂ©tail les efforts croissants des autoritĂ©s russes pour placer Internet sous un contrĂŽle de l’État plus Ă©troit. Depuis 2012, les autoritĂ©s russes ont inculpĂ© de maniĂšre injustifiĂ©e des dizaines de personnes de dĂ©lits pĂ©naux, en se fondant sur des publications sur les mĂ©dias sociaux, des vidĂ©os en ligne, des articles dans les mĂ©dias et des interviews ; par ailleurs elles ont fermĂ© des centaines de sites et de pages web, ou bloquĂ© l’accĂšs Ă  ces sites. Les autoritĂ©s russes ont Ă©galement fait adopter par le parlement une sĂ©rie de lois rĂ©pressives rĂšglementant le contenu et l’infrastructure d’Internet. Avec ces lois, le gouvernement russe dispose d’une batterie d’outils pĂ©naux pour restreindre l’accĂšs Ă  l’information, effectuer des surveillances sans contrĂŽle judiciaire et censurer les informations que le gouvernement dĂ©signe comme extrĂ©mistes », sortant des valeurs traditionnelles » ou d'une façon ou d’une autre contraires Ă  l’intĂ©rĂȘt public. Les autoritĂ©s russes mĂšnent une attaque en rĂšgle contre la libertĂ© d’expression », a dĂ©clarĂ© Yulia Gorbunova, chercheuse sur la Russie Ă  Human Rights Watch. Avec ces lois, on ne se contente plus de prendre des mesures sĂ©vĂšres, on viole les droits humains de façon flagrante. » La Russie devrait abroger la lĂ©gislation rĂ©pressive qu’elle a adoptĂ©e ces derniĂšres annĂ©es, cesser de poursuivre les dissidents sous couvert de lutte contre l’extrĂ©misme et respecter son engagement international de protĂ©ger la libertĂ© d’expression, a dĂ©clarĂ© Human Rights Watch. Human Rights Watch a menĂ© des entretiens avec plus de 50 avocats, journalistes, Ă©diteurs, activistes politiques et des droits humains, blogueurs, ainsi qu’avec des membres de leur famille. Elle a analysĂ© les lois et rĂšglementations gouvernementales s’appliquant aux contenus publiĂ©s en ligne et Ă  la libertĂ© d’expression, ainsi que des actes d’accusation et de jugement et d’autres documents utiles pour comprendre certaines affaires. Certaines des lois rĂ©pressives semblent taillĂ©es sur mesure pour restreindre l’espace de dĂ©bat public, y compris sur Internet, notamment sur les sujets que les autoritĂ©s considĂšrent comme controversĂ©s ou sensibles, comme le conflit armĂ© en Ukraine, le rĂŽle de la Russie dans la guerre en Syrie, les droits des personnes LGBT ou encore les manifestations publiques et les autres moyens de l’activisme politique et civique. Restreindre la libertĂ© de parole contribue Ă  clore le dĂ©bat public et Ă  empĂȘcher de s’exprimer tous ceux qui ne seraient pas satisfaits en raison de la crise Ă©conomique en cours ou qui simplement pourraient critiquer la politique Ă©trangĂšre de la Russie, a dĂ©clarĂ© Human Rights Watch. Nous connaissons des dizaines de cas oĂč l’on a littĂ©ralement jetĂ© les gens en prison », a dĂ©clarĂ© Ă  Human Rights Watch Andrei Soldatov, un journaliste d’enquĂȘte, expert des libertĂ©s sur Internet en Russie. Naturellement, cela a un effet sur le niveau et la libertĂ© des dĂ©bats politiques et publics sur les mĂ©dias sociaux. » D’autres lois visent Ă  porter atteinte Ă  la confidentialitĂ© et Ă  la sĂ©curitĂ© des utilisateurs d’Internet en rĂšglementant le stockage des donnĂ©es, en limitant abusivement l’accĂšs des utilisateurs Ă  l’information et en garantissant qu’une foule de donnĂ©es puisse ĂȘtre transmise aux autoritĂ©s, souvent sans aucune supervision judiciaire, notamment des informations utilisateur confidentielles et le contenu des communications. En 2016, le parlement a adoptĂ© une sĂ©rie d’amendements antiterroristes exigeant que les entreprises de tĂ©lĂ©communications et d’Internet stockent les contenus de toutes les communications pendant six mois et les mĂ©tadonnĂ©es pendant trois ans. La loi permet aux autoritĂ©s d’identifier les utilisateurs plus facilement et d’accĂ©der Ă  leurs informations personnelles sans contrĂŽle judiciaire, ce qui interfĂšre sans raison valable avec la vie privĂ©e et la libertĂ© d’expression. Une loi de 2015 s’appliquant aux services de messagerie Ă©lectronique, aux rĂ©seaux sociaux et aux moteurs de recherche interdit de stocker les donnĂ©es personnelles des citoyens russes sur des serveurs situĂ©s en dehors de la Russie. Par ailleurs, un projet de loi datant de 2017 vise Ă  interdire l’anonymat des utilisateurs d’applications de messagerie Ă©lectronique comme WhatsApp ou Telegram. Si le gouvernement russe contrĂŽle efficacement la plupart des mĂ©dias traditionnels, par contre les internautes indĂ©pendants dĂ©fient ouvertement ses actions », a dĂ©clarĂ© Yulia Gorbunova. Il est clair que les autoritĂ©s considĂšrent ces utilisateurs indĂ©pendants du web comme une menace qui doit ĂȘtre Ă©cartĂ©e. » Les autoritĂ©s russes se sont servies de plus en plus des lois anti-extrĂ©misme, rĂ©digĂ©es de façon vague et ayant un domaine d’application trop Ă©tendu, afin de cibler des personnes exprimant leurs opinions critiques envers le gouvernement et qui de fait, pour certaines, combinaient critique du gouvernement et extrĂ©misme. Les lois adoptĂ©es depuis 2012 au nom de la lutte contre l’extrĂ©misme ont servi Ă  augmenter le nombre d’inculpations pour des dĂ©lits liĂ©s Ă  l’extrĂ©misme, en particulier sur Internet. Selon les donnĂ©es fournies par le SOVA Center, un important think tank russe, on compte 216 utilisateurs de mĂ©dias sociaux condamnĂ©s pour des dĂ©lits d’extrĂ©misme en 2015, contre 30 en 2010. Entre 2014 et 2016, environ 85 % des condamnations pour discours extrĂ©miste » se rapportaient Ă  des actes d’expression sur Internet, avec des peines allant d’amendes ou de travaux d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral jusqu’à des peines de prison. Entre septembre 2015 et fĂ©vrier 2017, le nombre de personnes emprisonnĂ©es pour discours extrĂ©miste » a bondi de 54 Ă  94. Durant les trois annĂ©es d’occupation de la CrimĂ©e par la Russie, les autoritĂ©s ont rĂ©duit au silence l’opposition sur la pĂ©ninsule. Elles ont agressivement ciblĂ© les personnes critiques en utilisant le harcĂšlement, l’intimidation et dans certains cas, de fausses inculpations d’extrĂ©misme, dont celles pour appel au sĂ©paratisme ». Human Rights Watch a constatĂ© que la plupart des poursuites judiciaires contre des activistes tatars de CrimĂ©e, leurs avocats ou d’autres personnes dĂ©coulaient de leur critique pacifique de l’occupation. La libertĂ© d’expression est un des piliers fondamentaux d’une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique. Elle doit s’appliquer non seulement aux informations et aux idĂ©es qui sont vues d’un bon Ɠil, mais aussi Ă  celles qui peuvent vexer, choquer ou perturber autrui. Le gouvernement russe devrait respecter le droit des personnes, en Russie, Ă  recevoir et Ă  diffuser librement tous types d’informations, un droit protĂ©gĂ© par les rĂšgles internationales relatives aux droits humains, a dĂ©clarĂ© Human Rights Watch. Les partenaires internationaux de la Russie devraient exprimer leur prĂ©occupation au sujet de ces entraves Ă  la libertĂ© d’expression auprĂšs du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, de l’Organisation pour la sĂ©curitĂ© et la coopĂ©ration en Europe et du Conseil de l’Europe, de mĂȘme qu’à l’occasion de leur dialogue bilatĂ©ral avec le gouvernement russe. Les grandes entreprises du web qui opĂšrent en Russie, comme Twitter, Facebook, Microsoft, Google et VK, devraient examiner avec prĂ©caution les requĂȘtes du gouvernement russe visant Ă  censurer des contenus ou Ă  obtenir des donnĂ©es utilisateur ; elles devraient se garder d’y accĂ©der si la requĂȘte en question, ou la loi qui la sous-tend, n’est pas conforme aux normes internationales relatives aux droits humains. Elles ne devraient pas mettre en danger leurs utilisateurs, a dĂ©clarĂ© Human Rights Watch. Le gouvernement russe bannit les critiques en les qualifiant d’extrĂ©mistes, propageant la peur et encourageant l’autocensure », a conclu Yulia Gorbunova. Actuellement, en Russie, les gens ont une idĂ©e de moins en moins claire de la frontiĂšre entre un discours acceptable et un qui ne l’est pas. » - Dans la presse TWEETS Russie - RĂ©pression de la libertĂ© d’expression. Nouveau rapport hrw — HRW en français hrw_fr 18 juillet 2017 La Russie se livre Ă  une "attaque en rĂšgle" contre la libertĂ© d’expression, selon hrw via RadioCanadaInfo — HRW en français hrw_fr 19 juillet 2017 Russie – Atteintes Ă  la libertĂ© d’expression des internautes. Courte vidĂ©o HRW s/titres FR — HRW en français hrw_fr 18 juillet 2017 Russie – "Il est clair que les autoritĂ©s considĂšrent l’Internet comme une menace." 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