Ledrapeau est surmonté, à la base de la couronne, d'une cravate tricolore à 2 pans de 100 x 20 cm portant les décorations. Une cravate de deuil, de couleur noire, remplace la cravate tricolore lors d'obsèques. Le drapeau est supporté sur un harnais appelé "baudrier". Le drapeau, mis sur le baudrier est nommé "au sautoir". b) Tenue ARTICLE 2 DE L’ACTUELLE CONSTITUTION 1958 La langue de la République est le français. L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L’hymne national est La Marseillaise ». La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité ». Son principe est gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Le drapeau français est constitué de trois bandes verticales de trois couleurs différentes, le bleu, le blanc et le rouge. Il est présent sur tous les monuments publics comme les mairies ou les préfectures . Il est hissé lors des cérémonies officielles ou bien mis en berne lors d’un deuil national ou d’ une tragédie. Films sortis en 1989 pour les 200 ans de la révolution française. Ci-après deux films entiers très intéressants . Les années lumière » 1789-1792 – réalisateur Robert Enrico. Les années terribles » 1792-1795 – réalisateurRichard T. Heffron Avant le drapeau la cocarde tricolore à la Révolution Au tout début de la révolution, en juillet 1789, une milice bourgeoise parisienne la Garde nationale est constituée pour ramener l’ordre dans la capitale. Elle arbore une cocarde aux couleurs de la ville de Paris, bleu et rouge. La cocarde devient rapidement un signe d’engagement politique. Son port est rendu obligatoire pour les hommes le 8 juillet 1792, pour les femmes le 21 septembre 1793. Le refus de porter la cocarde rend suspect la personne et peut lui valoir huit jours de prison. En signe de défi, les contre-révolutionnaires portent, notamment en Bretagne et en Vendée, une cocarde blanche, couleur de la Royauté. Le port de la cocarde s’amenuise, même s’il est théoriquement obligatoire au moins jusqu’en 1796. Le 17 juillet, trois jours après le début de la révolution et la prise de la Bastille, le roi Louis XVI quitte Versailles et revient à Paris, à l’Hôtel de Ville. Il est forcé d’accepter Jean Sylvain Bailly comme Maire de Paris et Lafayette comme Commandant de la milice. Bailly remet au roi les clefs de Paris et une cocarde bleue et rouge. Le bleu et le rouge étant les couleurs de la capitale. Bailly dit alors Sire, Henri IV avait reconquis son peuple. Ici, c’est le peuple qui a reconquis son roi ». Il semblerait que Lafayette ou le roi lui-même ait fixé cette cocarde sur son chapeau près de la cocarde royale déjà cousue et de couleur blanche. Blanc qui aurait été associé par la suite à la cocarde aux couleurs de Paris bleu et rouge. Les trois couleurs du futur drapeau français étaient trouvées. En 1790, l’Assemblée constituante décide que tous les vaisseaux de guerre et tous les navires de commerce français doivent avoir un pavillon avec 3 bandes verticales. Mais les couleurs sont inversées, le rouge le plus près de la hampe, le blanc, et le bleu en bout de drapeau. Le drapeau français est définitivement adopté le 15 février 1794 par la Convention nationale. Elle décide que le drapeau aura trois bandes verticales et le peintre David choisit le bleu comme première couleur près de la hampe puis le blanc et enfin le rouge. Ensuite le drapeau tricolore va disparaître et réapparaître au gré des évolutions de régimes empire, monarchie constitutionnelle. Ce n’est qu’en 1848, que le roi des Français » Louis-Philippe réaffirme que le drapeau français est et restera bleu, blanc, rouge. ⇒ Retour à la page LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 3 VALEURS, 4 PRINCIPES ET DES SYMBOLES » Navigation des articles Vie Références des Français Difficultés de la langue LaCharte de la laïcité à l'École, dont le texte est annexé à cette circulaire, a été élaborée à l'intention des personnels, des élèves et de l'ensemble des membres de la communauté éducative. Dans un langage accessible à tous, cette Charte explicite les sens et enjeux du principe de laïcité à l'École, dans son rapport avec

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Symboletricolore et circulaire de la France. Signe astrologique d'air du mois de février. Aussi appelé baleine blanche. On tape dessus pour écrire sur l'ordinateur. Synonyme de vainqueur, qui a remporté un concours. L'un des ingrédients de la quiche lorraine. Le roi Dagobert mettait la sienne à l'envers . ← CodyCross Sous L'océan Groupe 28 Grille 2: CodyCross Sous L'océan Accueil •Ajouter une définition •Dictionnaire •CODYCROSS •Contact •Anagramme Symbole tricolore et circulaire de la France — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés Recherche - Solution Recherche - Définition © 2018-2019 Politique des cookies. Quevous devez vous sentir mal dans la France de nos jours avec votre mentalité moyenâgeuse. De la part d’un mec qui croit à un autre mec qui se ballade sur un cheval avec des ailes Et c’est moi le moyenageux Et ne parle pas de la France stp, tu ne connais rien de ce pays et de sa culture, encore moins de son histoire. Pour toi l SYMBOLES DE LA FRANCE SYMBOLES DE LA FRANCE invitation à la réflexion 1. Quels symboles représentent la France pour vous? 2. Quels sont les symboles de la nation française que l’on retrouve sur le logo de la République ? 3. Vous connaissez bien sûr le drapeau français mais savez-vous ce que représente les trois couleurs? 4. Quels sont les symboles de notre pays? Lexique à consulter dans le dictionnaire allégorie, devise, emblème, hymne. Les principaux symboles de la République française sont nés tout au long de son histoire, et notamment au moment de la Révolution française. Ces symboles représentent les valeurs et les fondements de notre République. LE DRAPEAU FRANÇAIS Emblème national de la Cinquième République, le drapeau tricolore est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi blanc et de la ville de Paris bleu et rouge. Aujourd'hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bâtiments publics. Il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles, qu'elles soient civiles ou militaires. Un peu d'histoire... Le drapeau tricolore n'a pas encore son historien. Son origine reste de ce fait encore largement méconnue, mais cela laisse la place à de multiples récits et anecdotes qui - même s'ils ne sont pas toujours vérifiés - rendent la naissance du drapeau national plus pittoresque voire poétique car nombre d'hommes illustres se sont, dit-on, penchés sur son berceau pour le parer de ses couleurs. Avant d'être drapeau, le tricolore fut cocarde. La Fayette, raconte dans ses Mémoires que, trois jours après la prise de la Bastille, il obligea Louis XVI se rendant à l'hôtel de ville de Paris, à porter la cocarde tricolore, le blanc représentant la monarchie, le bleu et le rouge, la ville de Paris, signe de l'alliance auguste et éternelle entre le monarque et le peuple ». Le succès de la cocarde tricolore, symbole du patriotisme, est alors assuré. A l'automne 1790, l'Assemblée constituante décide que tous les vaisseaux de guerre et navires de commerce français porteront un pavillon aux trois bandes verticales rouge près de la hampe, blanc au centre et cette bande sera plus large que les autres, bleu enfin. Le sens vertical des couleurs s'impose. En effet, depuis un siècle déjà, le pavillon néerlandais aux couleurs rouge, blanc, bleu disposées à l'horizontal flottent sur toutes les mers. Le drapeau tricolore ne prend sa forme définitive que le 15 février 1794 27 pluviôse an II lorsque la convention nationale décrète que le pavillon national sera formé des trois couleurs nationales, disposées en bandes verticalement, de manière que le bleu soit attaché à la gaule du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs ». La légende voudrait que ce soit le peintre Louis David qui ait choisi l'ordre des couleurs. Le drapeau tricolore disparaît avec le retour de la monarchie de 1814 à 1830. Lors des Trois glorieuses », les 27, 28 et 29 juillet 1830 les républicains arborent sur les barricades comme signe d'insurrection et de ralliement contre Charles X, le drapeau tricolore. Louis-Philippe réaffirme que le drapeau de la France est le drapeau bleu, blanc, rouge et peut ainsi proclamer La nation reprend ses couleurs ». LA MARSEILLAISE DE ROUGET DE LISLE A l'origine chant de guerre révolutionnaire et hymne à la liberté, la Marseillaise s'est imposée progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd'hui la plupart des manifestations officielles. Un peu d'histoire... En 1792, à la suite de la déclaration de guerre du Roi à l'Autriche, un officier français en poste à Strasbourg, Rouget de Lisle compose, dans la nuit du 25 au 26 avril, chez Dietrich, le maire de la ville, le "Chant de guerre pour l'armée du Rhin". Ce chant est repris par les fédérés de Marseille participant à l'insurrection des Tuileries le 10 août 1792. Son succès est tel qu'il est déclaré chant national le 14 juillet 1795. Interdite sous l'Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise à l'honneur lors de la Révolution de 1830 et Berlioz en élabore une orchestration qu'il dédie à Rouget de Lisle. La IIIème République 1879 en fait un hymne national et, en 1887, une "version officielle" est adoptée par le ministère de la guerre après avis d'une commission. C'est également sous la III-ème République, le 14 juillet 1915, que les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides. En septembre 1944, une circulaire du ministère de l'Education nationale préconise de faire chanter la Marseillaise dans les écoles pour "célébrer notre libération et nos martyrs". Le caractère d'hymne national est à nouveau affirmé dans les constitutions de 1946 et de 1958 article 2. L'auteur Né en 1760 Claude-Joseph Rouget de Lisle est capitaine du génie mais a mené une carrière militaire assez brève. Révolutionnaire modéré, il est sauvé de la Terreur grâce au succès de son chant. Auteur de quelques romances et opéras, il vit dans l'ombre sous l'Empire et la Restauration jusqu'à son décès à Choisy-le-Roi en 1836. La partition En quelques semaines, l' "Hymne des Marseillais" est diffusé en Alsace, sous une forme manuscrite ou imprimée, puis il est repris par de nombreux éditeurs parisiens. Le caractère anonyme des premières éditions a pu faire douter que Rouget de Lisle, compositeur par ailleurs plutôt médiocre, en ait été réellement l'auteur. Il n'existe pas de version unique de la Marseillaise qui, dès le début, a été mise en musique sous diverses formes, avec ou sans chant. Ainsi, en 1879, la Marseillaise est déclarée hymne officiel sans que l'on précise la version, et un grand désordre musical pouvait se produire lorsque des formations différentes étaient réunies. La commission de 1887, composée de musiciens professionnels, a déterminé une version officielle après avoir remanié le texte mélodique et l'harmonie. Le Président Valéry Giscard d'Estaing a souhaité que l'on revienne à une exécution plus proche des origines de l'oeuvre et en a fait ralentir le rythme. C'est aujourd'hui une adaptation de la version de 1887 qui est jouée dans les cérémonies officielles. Parallèlement, la Marseillaise a été adaptée par des musiciens de variété ou de jazz. Les paroles 1er couplet Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie, L'étendard sanglant est levé, bis Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Egorger vos fils, vos compagnes ! Refrain Aux armes, citoyens, Formez vos bataillons, Marchons, marchons ! Qu'un sang impur Abreuve nos sillons ! LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE Héritage du siècle des Lumières, la devise " Liberté, Egalité, Fraternité " est invoquée pour la première fois lors de la Révolution française. Souvent remise en cause, elle finit par s'imposer sous la IIIème République. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd'hui partie de notre patrimoine national. Associées par Fénelon à la fin du XVIIème siècle, les notions de liberté, d'égalité et de fraternité sont plus largement répandues au siècle des Lumières. Lors de la Révolution française, "Liberté, Egalité, Fraternité " fait partie des nombreuses devises invoquées. Dans un discours sur l'organisation des gardes nationales, Robespierre préconise, en décembre 1790, que les mots "Le Peuple Français" et "Liberté, Egalité, Fraternité" soient inscrits sur les uniformes et sur les drapeaux, mais son projet n'est pas adopté. A partir de 1793, les Parisiens, rapidement imités par les habitants des autres villes, peignent sur la façade de leurs maisons les mots suivants "unité, indivisibilité de la République; liberté égalité ou la mort" mais ils sont bientôt invités à effacer la dernière partie de la formule trop associée à la Terreur. Comme beaucoup de symboles révolutionnaires, la devise tombe en désuétude sous l'Empire. Elle réapparaît lors de la Révolution de 1848, empreinte d'une dimension religieuse les prêtres célèbrent le Christ-Fraternité et bénissent les arbres de la liberté qui sont alors plantés. Lorsqu'est rédigée la constitution de 1848, la devise " Liberté, Egalité, Fraternité " est définie comme un " principe " de la République. Boudée par le Second Empire, elle finit par s'imposer sous la IIIème République. On observe toutefois encore quelques résistances, y compris chez les partisans de la République la solidarité est parfois préférée à l'égalité qui implique un nivellement social et la connotation chrétienne de la fraternité ne fait pas l'unanimité. La devise est réinscrite sur le fronton des édifices publics à l'occasion de la célébration du 14 juillet 1880. Elle figure dans les constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd'hui partie intégrante de notre patrimoine national. On la trouve sur des objets de grande diffusion comme les pièces de monnaie ou les timbres. MARIANNE Même si la Constitution de 1958 a privilégié le drapeau tricolore comme emblème national, Marianne incarne aussi la République Française. Les premières représentations d'une femme à bonnet phrygien, allégorie de la Liberté et de la République, apparaissent sous la Révolution française. Symbole de liberté, le bonnet phrygien était porté par les esclaves affranchis en Grèce et à Rome. Un bonnet de ce type coiffait aussi les marins et les galériens de la Méditerranée et aurait été repris par les révolutionnaires venus du Midi. L'origine de l'appellation de Marianne n'est pas connue avec certitude. Prénom très répandu au XVIIIème siècle, Marie- Anne représentait le peuple. Mais les contrerévolutionnaires ont également appelé ainsi, par dérision, la République. Sous la IIIème République, les statues et surtout les bustes de Marianne se multiplient, en particulier dans les types de représentation se développent, selon que l'on privilégie le caractère révolutionnaire ou le caractère "sage" de la Marianne le bonnet phrygien est parfois jugé trop séditieux et remplacé par un diadème ou une couronne. Aujourd'hui, Marianne a pu prendre le visage d'actrices célèbres. Elle figure également sur des objets de très large diffusion comme les timbres-poste. LA FETE NATIONALE DU 14 JUILLET Chaque année depuis 1880, la République fête la Nation au milieu du mois de juillet. Que célèbre-t-elle exactement ? Comment la journée a-t-elle été choisie ? Quels en sont les enjeux ? Elle se construit sur le souvenir et la signification de deux événements révolutionnaires qui placent le peuple au cÅ“ur de l'action, à la fois acteur et objet, sujet et finalité. Cependant les faits portent leur propre histoire et interprétation, et font de la mémoire collective autour du 14 juillet, une reconstruction. La prise de la Bastille En ces premiers mois de la Révolution française, une grande agitation règne à Paris. Au printemps 1789, les Etats Généraux ont refusé de se dissoudre et se sont transformés en Assemblée nationale constituante. En juillet, le roi Louis XVI fait venir de nouvelles troupes et renvoie Necker, ministre populaire. Le matin du 14 juillet, le peuple de Paris prend des armes aux Invalides puis se dirige vers une vieille forteresse royale, la Bastille. Après une fusillade sanglante, il s’empare et délivre les quelques prisonniers qui y étaient enfermés. La prise de la Bastille est une première victoire du peuple de Paris contre un symbole de l’Ancien Régime. L’édifice est d’ailleurs intégralement démoli dans les mois qui suivent. La "fête de la Fédération", Le 14 juillet 1790, célèbre en grande pompe le premier anniversaire de l’insurrection. A Paris au Champ de Mars, une messe est dite par Talleyrand sur l’autel de la patrie. La fête nationale Par la suite, la commémoration du 14 juillet 1789 est abandonnée, jusqu’à ce que la IIIème République, notamment Gambetta, cherche à célébrer les fondements du régime. Sur proposition du député de la Seine, Benjamin Raspail, la loi du 6 juillet 1880 fait du 14 juillet la fête nationale de la République. L’accent est mis, dès le début, sur le caractère patriotique et militaire de la manifestation, afin de témoigner du redressement de la France après la défaite de 1870. Toutes les communes sont concernées. La fête débute par une retraite aux flambeaux le 13 au soir. Le lendemain, les cloches des églises ou les salves annoncent le défilé, suivi d’un déjeuner, de spectacles et de jeux. Les bals et feux d’artifice terminent la journée. Après l’austérité de la guerre de 1914-1918, Le 14 juillet 1919 est une grande célébration de la victoire. Dans le même esprit, Le 14 juillet 1945 est précédé par trois jours de réjouissances civiques. Le 14 juillet aujourd’hui Le 14 juillet connaît toujours un grand succès. A Paris, le traditionnel défilé militaire sur les Champs-Elysées fait l’objet d’une préparation minutieuse. Partout se déroulent bals, illuminations ou feux d’artifice. Les présidents de la Vème République ont apporté quelques modifications au déroulement de la journée. Pour renouer avec la tradition du Paris révolutionnaire, le Président Giscard d’Estaing a fait défiler les troupes entre la place de la Bastille et la place de la République. Sous la présidence de François Mitterrand, Le 14 juillet 1989 a été un moment fort de la célébration du bicentenaire de la Révolution française. De nombreux chefs d’Etat étrangers ont pu assister notamment à "la Marseillaise", spectacle de Jean-Paul Goude. En 1994, des soldats allemands de l’Eurocorps participent au défilé sur les Champs-Elysées en signe de réconciliation. Depuis l’élection du Président Chirac, de nombreux jeunes venus de la France entière, et des militaires sont invités à la réception qui est donnée dans le parc du Palais de l’Elysée après le défilé. Voir le 14 juillet en vidéo un reportage libre de droits réalisé par les ministères de la Défense et des Affaires étrangères en collaboration avec la chaîne de télévision France 3 - durée 13mn30. LE COQ Le coq apparaît dès l'Antiquité sur des monnaies gauloises. Il devient symbole de la Gaule et des Gaulois à la suite d'un jeu de mots, le terme latin " gallus " signifiant à la fois coq et gaulois. Disparu au haut Moyen-Age, on le retrouve en Allemagne dès le XIVème siècle pour évoquer la France. A partir du XVIème siècle, le Roi de France est parfois accompagné de cet oiseau sur les gravures, monnaies, etc. La Révolution française en a fait un plus large usage. On le trouve notamment représenté sur des assiettes et sur le sceau du Directoire. Proposé comme emblème à Napoléon Ier par une commission de conseillers d'Etat, il fut refusé pour la raison suivante " le coq n'a point de force, il ne peut être l'image d'un empire tel que la France ". A partir de 1830, il est à nouveau très apprécié. Par une ordonnance du 30 juillet 1830, le coq gaulois doit figurer sur les boutons d'habit et doit surmonter les drapeaux de la garde nationale. Naturellement dédaigné par Napoléon III, il devient un symbole quasi officiel sous la IIIème République la grille du parc du Palais de l'Elysée construite à la fin du XIXème siècle est ornée d'un coq et la pièce d'or frappée en 1899 également. Si la République française lui préfère aujourd'hui le symbole de la Marianne, il figure toutefois sur le sceau de l'Etat, qui est celui de la Seconde République la liberté assise tient un Coq sur un canon avec gouvernail sur lequel est représenté le coq. Il est surtout utilisé à l'étranger pour évoquer la France, notamment comme emblème sportif. SOURCES 1. 2. 3. Monnerie, Annie. La France aux cent visages. Paris Hatier/Didier, 1996. Conformémentà l'article 63 de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019, ces dispositions entrent en vigueur à la rentrée scolaire 2019. Article 18. Par dérogation à l'article L. 131-2 du code de l'éducation, l'instruction obligatoire peut, au cours des années scolaires 2019-2020 à 2023-2024, être donnée aux enfants âgés de trois à
En Nouvelle-Calédonie, le drapeau du FLNKS est présent aux côtés du drapeau français sur le fronton de la plupart des établissements publics. Mais à ce jour, sa levée n'est encore réglementée par aucune circulaire. Le drapeau du FLNKS hissé sur le fronton de la mairie de Bourail, à l'initiative des habitants d'un district de la commune, mais sans le consentement de la maire de la ville, a ravivé la polémique autour de ce drapeau. Si le drapeau du FLNKS est aujourd'hui hissé aux côtés du drapeau français sur tous les bâtiments de la Nouvelle-Calédonie et des trois Provinces, comme les écoles, les hôpitaux ou les services publics, aucun texte n'encadre encore la levée du drapeau. Si certaines mairies indépendantistes avaient levé le drapeau depuis plusieurs années, la décision politique des élus du Congrès date du 13 juillet 2010. Ce jour-là, Pierre Frogier, président du Rassemblement-UMP, annonce envisager de lever le drapeau indépendantiste aux côtés du drapeau tricolore. "J'ai proposé que le drapeau indépendantiste, apporté comme un symbole identitaire et culturel, débarrassé des violences dont il est entaché, flotte aux côtés du drapeau de la République", avait-il alors déclaré. Une déclaration saluée par les élus indépendantistes, comme Roch Wamytan, du groupe FLNKS. "Le fait de faire flotter notre drapeau est une marque de respect, due à notre peuple colonisé", avait déclaré ce dernier. Mais tout le monde ne partageait pas cette position, à l'instar de Calédonie Ensemble, qui sera le seul groupe politique à voter contre cette proposition. "C'est un sentiment de malaise parce que Pierre Frogier dit un certain nombre de choses sur le drapeau et Roch Wamytan dit très clairement autre chose", avait déclaré Philippe Michel de Calédonie Ensemble. Quatre jours plus tard, en déplacement à Nouméa, François Fillon, alors Premier Ministre, fait hisser le drapeau du FLNKS devant le Haut-Commissariat. Le Premier Ministre s'engage aussi à donner des instructions concernant la levée du drapeau sur les bâtiments représentant l'Etat. Mais cet engagement restera lettre morte et aucune circulaire ne sera jamais rédigée. Les indépendantistes ont déposé un projet de loi de pays, qui a été reconnu constitutionnel par le Conseil d'Etat en 2012. Ce projet, qui n'a pas encore été adopté par le Congrès, présente le drapeau comme un signe identitaire marquant. En ce qui concerne les communes du territoire, seule la seule commune de La Foa a refusé de lever le drapeau, en conseil le reportage en images de Thierry Rigoureau et Claude Lindor pour NC1ère
LaFrance et ses symboles. Title: Diapositive 1 Created Date: 12/11/2015 7:32:28 PM Document presentation format: Affichage à l'écran (16:10) Other titles: Arial Calibri ChopinScript Times New Roman ShelleyAllegro BT Badh ttnorm Wingdings Thème Office La France et ses symboles Diapositive 2 Diapositive 3 Diapositive 4 Diapositive 5 Diapositive 6 Diapositive 7 Diapositive 8

La France et ses symboles Après l’abolition de la Royauté le 21 septembre 1792 par la Convention, la première République française est proclamée. La première Constitution républicaine est ainsi créée. Si la fonction présidentielle n’y est pas encore mentionnée, un Conseil exécutif composé de 24 membres est mis en place afin de gouverner le pays. La première République prend fin en 1804 lorsque Napoléon Ier instaure le Premier empire. Sur la vue suivante, vous pouvez cliquer sur le sujet de votre choix. Ou faire défiler les vues les unes après les autres. Bonnet phrygien L’hymne national Le 14 juillet 1790 Le drapeau Le collier de la Légion d’honneur La cocarde Les symboles de la République Française L’écharpe et insigne Maire Le coq Le faisceau de licteur La semeuse Liberté Égalité La Cocarde 1789 Le 12 juillet Camille DESMOULINS, pour indiquer que le peuple était en armes mobilisé en permanence, met une feuille de tilleul à son chapeau. Le 13 juillet la milice bourgeoise qui se crée spontanément à Paris, 48 000 hommes prend une cocarde bleue et rouge couleurs du blason de la Ville de Paris depuis 1358 Le 15/17 juillet des dizaines de milliers de cocardes avec le blanc ajouté couleur de la royauté sont fabriquées car on sait que Louis XVI vient à Paris. Le 16 juillet La FAYETTE est mis à la tête de cette milice parisienne qui comprend de nombreux gardes-françaises en uniforme bleu, blanc, rouge livrée du roi Le 17 juillet Louis XVI reçoit de BAILLY, maire, venu le haranguer dans la salle du trône, une cocarde tricolore qu’il met à son chapeau. Le 27 juillet la cocarde est ratifiée pour la garde nationale de Paris, par le 4ème bureau du Comité militaire provisoire de la Ville de Paris. La FAYETTE remet une cocarde le 31 juillet à la municipalité de Paris. Le 4 octobre les 3 couleurs bleu, blanc et rouge sont adoptées officiellement comme symbole de la nation et réconciliation entre le peuple et le roi. Ordre non fixé. Sommaire Le drapeau Le blanc a été de 1638 à 1790 la couleur du drapeau royal et de certains pavillons de la marine. De 1814 à 1830, il a été aussi la couleur des drapeaux de l’armée royale. Le blanc symbolise la France et aussi tout ce qui est de l’ordre du divin, de Dieu, d’où le choix de cette couleur comme symbole du royaume. Le pouvoir du roi venait, selon la doctrine officielle, de la main de Dieu. En juillet 1789 lors des troubles parisiens une milice se constitue et porte une cocarde réunissant les trois couleurs. Bleu et Rouge plus le blanc. Le drapeau tricolore hissé la première fois, deux jours après la prise de la Bastille, le blanc, symbole du roi, est uni au bleu et au rouge, couleurs de la Garde Nationale de Paris. La loi du 27 pluviôse an II 15 février 1794 énonce que le drapeau tricolore est l’emblème national. Suite Le drapeau Le bleu et le rouge sont les couleurs de la ville de Paris. Le blanc celle de la maison royale de France. Telle est du moins la version officielle. Ces trois couleurs ont également d’autres valeurs symboliques dans l’histoire de France Le bleu était la couleur de la cape de Saint. Martin Le blanc est traditionnellement associé à Jeanne d’Arc. Le rouge fut l’étendard impérial de Charlemagne et l’oriflamme de Saint. Denis. Suite Le drapeau Drapeaux de cérémonie Ratio 2 3 Prenons une longueur X » nous la multiplions par 2, pour avoir la hauteur du drapeau, puis multiplié par 3 pour avoir la longueur. Les bandes sont de largeur identique soit 1/3 par couleur Pavillons de marine Même proportion mais les bandes de couleur ont une taille respective de 30, 33, 37. Un mètre de haut, soit 0, 50 x 2 Donnera 1, 50 m de long, soit 0, 50 x 3 Drapeau Modèle tricolore vertical Repris par plusieurs pays, devenu synonyme de liberté. Sommaire - Le port de l’écharpe tricolore est l’attribut le plus distinctif de l’autorité des élus. Elle se compose d’une bande de tissu bleu, blanc et rouge et est dotée à son extrémité de deux glands dont la couleur diffère en fonction du mandat. - Écharpe tricolore élu le bleu en haut, pour les Maires, glands dorés ou sont représentant, glands blancs et le rouge en haut, pour les parlementaires. - Avant 1830, l’écharpe se portait toujours à la ceinture. L’écharpe tricolore peut se porter soit en ceinture, soit de l’épaule droite au côté gauche. Lorsqu’elle est portée en ceinture, l’ordre des couleurs fait figurer le bleu en haut. Sur l’épaule Droite Maire Parlementaire Sommaire Député ou un sénateur L’insigne des Maires 22 novembre 1951 Création de l’insigne officiel des Maires Sur un fond d’émail bleu, blanc et rouge portant MAIRE » sur le blanc et R. F. » sur le bleu ; entouré de deux rameaux de sinople, d’olivier à dextre et de chêne à senestre, le tout brochant sur un faisceau de licteur d’argent sommé d’une tête de coq d’or barbée et crêtée de gueules. » Sommaire Le Coq En latin le mot gallus » signifie coq » et gaulois » Le coq est considéré comme un oiseau braillard et vantard ! - Dans la symbolique occidentale le coq est associé à la vigueur, au courage, à la vaillance, à la fierté et à la prétention. Le coq apparaît dès l’Antiquité sur des monnaies gauloises. Il devient symbole de la Gaule et des Gaulois. Le coq gagna une popularité particulière à l’occasion de la Révolution française et de la monarchie de Juillet, où il fut introduit en remplacement de la lys dynastique. Ainsi, à la période révolutionnaire, on le voit figurer sur un écu, orné du bonnet phrygien, sur le sceau du Premier consul et l’allégorie de la fraternité porte souvent un bâton surmonté d’un coq. En 1792, il figure sur le sceau national. À partir de 1830, il est à nouveau très apprécié. Par une ordonnance du 30 juillet 1830, le coq gaulois doit figurer sur les boutons d’habit et doit surmonter les drapeaux de la garde nationale. Suite Le Coq Le coq est de nos jours la représentation symbolique du peuple français. Le choix du coq comme symbole français remonte à la chute de l’Empire romain pendant la création de la Gaule et tire son origine du jeu de mot entre gallus coq et Gallus Gaulois. Bien que souvent utilisé comme symbole de la France, notamment par les fédérations sportives, il n’a jamais été choisi comme symbole officiel. Symbole religieux au Moyen ge, représentation de l’identité nationale pendant la Révolution, symbole de la résistance et du courage pendant la première Guerre mondiale, pour les étrangers le coq est surtout un emblème sportif incontesté de la nation française. Le coq a été abandonné par Napoléon Ier pendant son règne 18 mai 1804 - 6 avril 1814, car il pense que le coq n’a pas de force et ne peut pas être le symbole d’un empire, le coq a été remplacé par l’aigle royal, il a ensuite été repris par Napoléon III 2 décembre 1852 4 septembre 1870 Sous le règne de Louis-Philippe Ier le coq figure au sommet des drapeaux de l’armée et sur les monuments aux morts avec un globe sous les pieds. La grille du parc du palais de l’Elysée construite à la fin du XIXème siècle surmontée d’un coq, si la République française préfère aujourd’hui le symbole de la Marianne, il figure toutefois sur le sceau de l’Etat de la seconde République. Sommaire Marianne Si la République française lui préfère aujourd’hui le symbole de la Marianne, le Coq figure toutefois sur le sceau de l’Etat, qui est celui de la Seconde République la liberté assise tient un Coq sur un canon avec gouvernail sur lequel est représenté le coq. Il est surtout utilisé à l’étranger pour évoquer la France, notamment comme emblème sportif. L’origine de l’appellation de Marianne n’est pas connue avec certitude. Prénom très répandu au XVIIIème siècle, Marie-Anne représentait le peuple. Mais les contrerévolutionnaires ont également appelé ainsi, par dérision, la République. Sous la IIIème République, les statues et surtout les bustes de Marianne se multiplient, en particulier dans les mairies. Plusieurs types de représentation se développent, selon que l’on privilégie le caractère révolutionnaire ou le caractère sage » de la Marianne le bonnet phrygien est parfois jugé trop séditieux et remplacé par un diadème ou une couronne. Suite Marianne 25 septembre 1792 - La Convention déclare la République française une et indivisible » - Elle adopte comme nouveau sceau de l’État une figure de la Liberté » représentée par une femme avec un bonnet phrygien. Les premières mentions de Marianne au sens de la République apparaissent entre 1792 et 1794 en Languedoc, où l’on chante une chanson occitane à succès, le Garisou de Marianno. Marianne incarne la République Française qui s’est réalisée par l’adhésion de tous les citoyens à la devise de la République Liberté, Égalité, Fraternité » L’image de Marianne et son bonnet phrygien trouvent leur origine dans l’Antiquité. Le bonnet a été porté par les esclaves affranchis de l’Empire Romain, qui libérés, sont devenus des citoyens de l’Empire. Dès l’Antiquité le bonnet est déjà un symbole de liberté. De nos jours, le bonnet est remplacé parfois par une couronne ou par un diadème. Les premières représentations de Marianne à bonnet phrygien apparaissent pendant la Révolution française. Durant la Révolution, porter le bonnet était une façon d’afficher son patriotisme. Sommaire Bonnet Phrygien Le bonnet phrygien est un symbole d’origine orientale porté par Pâris originaire de Phrygie et fils de Priam repris dans l’iconographie romaine tardive. Il est par exemple porté par les rois mages sur les reliefs ou les fresques paléochrétiennes comme symbole du mage oriental, par les prisonniers perses sur les bas-reliefs de l’Arc de Galère ou de la colonne d’Arcadius. Toujours en Perse, il était porté par la divinité Mithra qui serait apparu au moins au XVIème siècle av. J. -C. Le bonnet phrygien tire également sa symbolique de liberté de sa parenté romaine avec le pileus chapeau en latin. Le pileus coiffait les esclaves affranchis de l’empire romain, représentant leur liberté. - Aux États-Unis, il a été un symbole de liberté pendant la guerre d’indépendance. Il est toujours présent sur le drapeau de l’État de New York. - Ce bonnet est repris en France au début de l’été 1790 comme symbole de la liberté et du civisme. Le bonnet phrygien devient symbole de la Révolution française, et de l’automne 1793 à juillet 1794 période de la Terreur, il est porté dans beaucoup de collectivités administratives du pays. Depuis la Révolution, le bonnet phrygien coiffe Marianne, la figure allégorique de la République française. Sommaire Armoirie Non officiel Les licteurs sont chargés de protéger et d’exécuter les décisions coercitives des magistrats. Leur attribut principal, le faisceau de verges entourant une hache, est leur instrument de contrainte Soit pour une punition corporelle, les verges, Soit pour une mise à mort par décapitation la hache. En 1913, le ministère des Affaires étrangères adopte pour les postes diplomatiques et consulaires à l’étranger un emblème inspiré d’un modèle figurant sur les gardes d’épée et les boutons d’uniforme diplomatique. Le dessin représente un faisceau de licteurs surmonté d’une hache et recouvert d’un bouclier sur lequel sont gravées les initiales RF République française, des branches de chêne et d’olivier entourent le motif. Le chêne symbolise la justice, l’olivier la paix. Le faisceau de licteur est un emblème très souvent utilisé pour représenter la République française, même s’il n’a aujourd’hui aucun caractère officiel. Sommaire Le faisceau de licteur et Collier Un peu d’histoire. . . Les faisceaux sont constitués par l’assemblage de branches longues et fines liées autour d’une hache par des lanières. Dans la Rome antique, ces faisceaux étaient portés par des licteurs, officiers au service des Magistrats et dont ils exécutaient les sentences. La révolution française réinterpréta ce symbole le faisceau représente désormais l’union et la force des citoyens français réunis pour défendre la Liberté. L’Assemblée constituante impose en 1790 ses antiques faisceaux » comme nouvel emblème de la France. À la chute de la Monarchie, le faisceau de licteur devient un des symboles de la République française une et indivisible » tel un faisceau. Il est repris sur le sceau de la Ière République puis sur celui de la IIème République, toujours en usage aujourd’hui. Sommaire Liberté Egalité Fraternité Associées par Fénelon à la fin du XVIIème siècle, les notions de liberté, d’égalité et de fraternité sont plus largement répandues au siècle des Lumières. Lors de la Révolution française, Liberté, Egalité, Fraternité » fait partie des nombreuses devises invoquées. Dans un discours sur l’organisation des gardes nationales, Robespierre préconise, en décembre 1790, que les mots Le Peuple Français » et Liberté, Egalité, Fraternité » soient inscrits sur les uniformes et sur les drapeaux, mais son projet n’est pas adopté. À partir de 1793, les Parisiens, rapidement imités par les habitants des autres villes, peignent sur la façade de leurs maisons les mots suivants Unité, indivisibilité de la République ; liberté égalité ou la mort » mais ils sont bientôt invités à effacer la dernière partie de la formule trop associée à la Terreur. Comme beaucoup de symboles révolutionnaires, la devise tombe en désuétude sous l’Empire. Elle réapparaît lors de la Révolution de 1848, empreinte d’une dimension religieuse les prêtres célèbrent le Christ-Fraternité et bénissent les arbres de la liberté qui sont alors plantés. Lorsqu’est rédigée la constitution de 1848, la devise Liberté, Egalité, Fraternité » est définie comme un principe » de la République. Suite Liberté Egalité Fraternité Boudée par le Second Empire, elle finit par s’imposer sous la IIIème République. On observe toutefois encore quelques résistances, y compris chez les partisans de la République la solidarité est parfois préférée à l’égalité qui implique un nivellement social et la connotation chrétienne de la fraternité ne fait pas l’unanimité. La devise est réinscrite sur le fronton des édifices publics à l’occasion de la célébration du 14 juillet 1880. Elle figure dans les constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd’hui partie intégrante de notre patrimoine national. Liberté, Égalité, Fraternité » Suite Liberté Egalité Fraternité La devise de la France Cette devise est invoquée durant la Révolution française. Elle est inscrite dans la Constitution et fait partie du patrimoine national. On la trouve sur des objets de grande diffusion comme les pièces de monnaie ou les timbres. Liberté » Les hommes n’appartiennent à personne. Égalité » Personne n’a de privilèges, tous ont les mêmes droits. Fraternité » On essaye de vivre comme des frères, de s’aider. Sommaire Le Sceau Le sceau actuel de la République est celui de la IIème République, frappé en 1848. Pourquoi le Ministre de la Justice s’appelle-t-il le garde des sceaux » ? Car la presse servant à établir le sceau est conservée dans le bureau du ministre de la justice qui porte toujours le titre de garde des sceaux » Il représente la LIBERTÉ assise, tenant de main droite un faisceau de licteur et de sa main gauche la barre d’un gouvernail sur lequel il y a le coq gaulois. Sur l’urne il y a les initiales SU suffrage universel Le sceau porte comme inscription République française démocratique une et indivisible » sur la face et au dos deux formules Au nom du peuple français » et Liberté Égalité, Fraternité » Le sceau est utilisé de nos jours encore dans des occasions solennelles la signature de la Constitution Sommaire L’Hymne National LA MARSEILLAISE À l’origine chant de guerre révolutionnaire et hymne à la liberté, la Marseillaise s’est imposée progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd’hui la plupart des manifestations officielles. L’histoire En 1792, à la suite de la déclaration de guerre du Roi à l’Autriche, un officier français en poste à Strasbourg, Claude Joseph ROUGET DE LISLE compose, dans la nuit du 25 au 26 avril, chez DIETRICH, le maire de la ville, le Chant de guerre pour l’armée du Rhin » Ce chant est repris par les fédérés de Marseille participant à l’insurrection des Tuileries le 10 août 1792. Son succès est tel qu’il est déclaré chant national le 14 juillet 1795. En septembre 1944, une circulaire du ministère de l’Education nationale préconise de faire chanter la Marseillaise dans les écoles pour célébrer notre libération et nos martyrs » Le caractère d’hymne national est à nouveau affirmé dans les constitutions de 1946 et de 1958 article 2 Suite L’Hymne National La Marseillaise 1 er couplet Allons enfants de la Patrie , Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie, L’étendard sanglant est levé, bis Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Egorger vos fils et vos compagnes ! ROUGET DE LISLE chantant la Marseillaise dans le salon du maire DIETRICH, à Strasbourg. Sommaire Refrain Aux armes, citoyens, Formez vos bataillons, Marchons, marchons ! Qu’un sang impur Abreuve nos sillons ! Fête Nationale En 2015 135ème édition Fête nationale française Le 14 juillet, c’est le jour de la Fête Nationale depuis le début de la IIIème République Loi du 6 juillet 1880, soit près d’un siècle après la prise de la Bastille, et la Fête de la Fédération. Si le 14 juillet 1789 prise de la Bastille est jugé par certains parlementaires comme une journée trop sanglante, la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, elle, permet d’atteindre un consensus. Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790 au Champs de Mars Sommaire Collier de la Légion d’Honneur Collier du Premier Empire Le collier de la Légion d’honneur matérialise l’investiture du Président de la République dans la qualité de Grand Maître de l’Ordre. Décerné comme attribut d’une fonction, et non décoration décernée à une personne en reconnaissance de ses mérites. Premier Empire - Pour son Sacre, le 2 décembre 1804, Napoléon porta un collier d’or émaillé formé de 16 aigles attachées ensemble par de doubles anneaux d’or. De fait, dès le début de 1805, l’Empereur commanda la réalisation d’un collier dit du second type » , composé de 16 médaillons symbolisant les disciplines d’excellence des membres de la Légion d’honneur, et de 16 aigles symbolisant les cohortes, unités territoriales administratives de l’Institution, le tout bordé d’une double chaînette alternant abeilles et étoiles, éléments majeurs de la symbolique napoléonienne. Suite Collier de la Légion d’Honneur Suite Collier de la ème III République IIIème République - C’est sous la présidence de Jules GRÉVY, alors que la IIIème République, en place depuis le 4 septembre 1870, organisait ses fastes le 14 juillet fut décrété Fête Nationale le 6 juillet 1880, que se fit jour l’idée d’un collier de la Légion d’honneur, attribut du Grand Maître, à porter sur l’habit. Ce bijou comprend 16 médaillons illustrant les activités de la Nation, alternant avec 16 monogrammes HP Honneur et Patrie, devise de l’Ordre stylisés. Chaque médaillon porte au revers le nom d’un Président de la IIIème République. Le dernier Président à l’avoir reçu est Vincent AURIOL, en 1947, première année de son mandat. Son nom n’y fut pas gravé, tous les maillons étant occupés. Suite Collier de la Légion d’Honneur Suite IVème et Vème République Collier de la et Vème République - En 1951, à l’initiative du Musée, un nouveau modèle de collier fut imaginé Les médaillons de ce bijou symbolisent les activités de la Nation, adaptées aux temps modernes. Le motif central est formé du monogramme HP Honneur et Patrie, la devise de l’Ordre. En or massif le collier pèse 950 grammes. Il fallut attendre le Code de la Légion d’honneur de 1962 pour le voir cité officiellement par un texte comme insigne du Grand Maître. - Chaque médaillon porte au revers le nom gravé du Président de la République et l’année de sa prise de fonction. Le premier est celui de Vincent Auriol. Les noms du Général De Gaulle et des Présidents Mitterrand et Chirac figure chacun au dos de deux médaillons. Suite Liste des médaillons 16 de gauche à droite en partant de la croix ü ü ü ü Sommaire Infanterie deux fusils croisés Marine une ancre Blindés une tête de cheval Industrie et Commerce le dieu Mercure Connaissance du monde une mappemonde sur un livre Musique et Peinture une lyre et une palette Science une chouette Architecture et Sculpture une colonne Œuvres sociales une main posée sur la tête d’un enfant Littérature un livre et une plume Médecine et Chirurgie un caducée Agriculture une faucille et un épi Union française deux mains serrées Télécommunications un radar Aviation un oiseau Artillerie une grenade La semeuse La République est représentée sous les traits d’une femme car tous les citoyens sont ses enfants Allons enfants de la Patrie » La Semeuse est une figure féminine coiffée d’un bonnet phrygien. C’est donc aussi une Marianne présentée de plain pied alors qu’on la limite habituellement à un buste. Le bonnet phrygien évoque la révolution française et l’idée de liberté. La Semeuse est une allégorie champêtre qui évoque la France essentiellement agricole du début du XIXème siècle. La Semeuse marche vers l’avant, en semant les graines d’un futur optimiste. Ces graines illustrent aussi le rayonnement culturel et économique de la France. Sommaire La Fleur de Lys La fleur de lys ou fleur de lis est un meuble héraldique, c’est l’une des quatre figures les plus populaires avec les multiples croix, l’aigle et le lion. Elle est habituellement classée parmi les figures naturelles. Symbole marial préhéraldique, elle est devenue à partir du Moyen ge, d’or sur champ d’azur, l’emblème de la royauté française. Il s’agit également de l’un des plus anciens emblèmes au monde. etc. … Les fleurs de lys » étaient l’emblème des rois de France et du domaine royal, c’est-à-dire l’Ile-de-France. Le blason fleurdelisé compose le cœur des armoiries de France, portées par leurs rois. D’abord sans nombre semé de fleurs de lys, sa première apparition est attestée par un sceau du prince Louis, futur Louis VIII, en 1211. Le nombre des lys a été porté à trois par Charles V en 1376 en l’honneur de la Sainte-Trinité. Sous les Bourbons, il a parfois été présenté accolé au blason de la Navarre Parti de France et de Navarre. Restauré en 1814 après l’épisode napoléonien, il a définitivement perdu en France sa qualité d’emblème officiel en 1830, sous Louis-Philippe. Sommaire Fin Documents du Web, son et images - Décembre 2015

h33pr8C. 208 348 153 349 47 296 337 94 397

symbole tricolore et circulaire de la france