Le14/12/2011 à 13h58 Super bloggeur Env. 100 message Mayenne. je repasse pour vous dire que la charpente est montée depuis ce matin . j'espere qu'ils vont la protéger de la pluie maintenant. les tuiles sont arrivées donc d'ici la fin de la semaine elle sera hors d'eau. 0.

Dans les Ă©tudes sur brĂ»lis et sur les cultures, la mĂ©thode la plus efficace Horaire Ă©tait gĂ©nĂ©ralement midi, suivi de minuit. Coles dit Depuis la nuit pulvĂ©risation Ă©tait gĂ©nĂ©ralement plus efficace que l’aube, la nuit pulvĂ©risation pourrait ĂȘtre un bon option lorsque les opportunitĂ©s de jour pour pulvĂ©risation sont limitĂ©s. Par la suite, on peut aussi se demander, Ă  quelle heure de la journĂ©e dois-je vaporiser Roundup ? Les herbicides systĂ©miques fonctionnent mieux lorsque appliquĂ© en fin de matinĂ©e, Ă  midi et l’aprĂšs-midi dans les climats frais ou froids. La croissance des plantes ralentit au crĂ©puscule et s’accĂ©lĂšre Ă  nouveau lorsque le soleil se lĂšve comme suit journĂ©e. Une forte rosĂ©e matinale peut provoquer le ruissellement des herbicides, il est donc prĂ©fĂ©rable de les appliquer aprĂšs que la rosĂ©e se soit Ă©vaporĂ©e. De plus, quelle tempĂ©rature faut-il pour pulvĂ©riser le Roundup ? En brandissant votre pulvĂ©risateur rempli de Roundup glyphosate, vous sortez rapidement dans l’air frais du matin. Bien que vous puissiez vous demander s’il fait trop froid pour pulvĂ©riser ces mauvaises herbes, selon le fabricant, la tempĂ©rature idĂ©ale pour appliquer le Roundup se situe entre 53 et 77 degrĂ©s Fahrenheit. Sachez Ă©galement que pouvez-vous vaporiser Round Up la nuit ? Bob Hartzler, spĂ©cialiste des mauvaises herbes Ă  l’Iowa State University, dĂ©clare Nous savoir que le glyphosate n’est pas aussi efficace en fin de soirĂ©e ou Ă  nuit comme c’est pendant la journĂ©e. PulvĂ©risation glyphosate le soir ou la nuit peut entraĂźner un contrĂŽle rĂ©duit. Combien de temps aprĂšs la pluie pouvez-vous pulvĂ©riser du Roundup ? Application sĂ»re pour les jours de pluie Roundup n’a besoin que 30 minutes s’imprĂ©gner des feuilles avant que la pluie ne tombe; aprĂšs 30 minutes, il ne s’effacera pas sous la pluie. Cependant, aprĂšs des pluies, le feuillage peut mettre des heures Ă  sĂ©cher complĂštement, surtout si le temps reste humide.
EnFrance, le glyphosate est utilisé pour préparer les sols avant les cultures, notamment de céréales. Il permet un gain de temps et de rendement non négligeables pour les
Le glyphosate, matiĂšre active du Roundup, a Ă©tĂ© bien accueilli lors de sa mise sur le marchĂ© en 1974 car son effet systĂ©mique permet de dĂ©truire un grand nombre d’adventices Ă  rhizome comme les liserons, les chardons et les graminĂ©es vivaces appelĂ©es chiendents ». C’est un herbicide systĂ©mique pĂ©nĂ©trant par les feuilles et ensuite vĂ©hiculĂ© dans la plante jusqu’aux racines. Il ne dĂ©truit que les plantes directement touchĂ©es et il n’a pas d’effet anti-germinatif pouvant nuire Ă  la levĂ©e d’une culture ou contrĂŽler les levĂ©es d’adventices Ă  venir. Ces caractĂ©ristiques sont indĂ©niablement intĂ©ressantes. Malheureusement, son utilisation ne s’est pas limitĂ©e au contrĂŽle d’adventices difficiles Ă  gĂ©rer par les agriculteurs
PrĂ©ambule Ce document est un tĂ©moignage Ă©crit produit aux juges du procĂšs de Foix Ă  la demande des prĂ©venus sur le sujet prĂ©cis des impacts nĂ©gatifs sur le plan environnemental, sur le plan socio-Ă©conomique ainsi que la prĂ©sentation des alternatives agronomiques, l’impact sanitaire ayant largement Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par d’autres tĂ©moignages oraux. On constate depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000 et la baisse du prix du glyphosate [1] en France et dans de nombreuses rĂ©gions agricoles du monde, une trĂšs forte augmentation de son utilisation comme herbicide total » dĂ©truisant toutes les plantes prĂ©sentes. Dans ce cadre, il est appliquĂ© en plein et parfois plusieurs fois par an sur les mĂȘmes parcelles. Parmi les usages frĂ©quemment observĂ©s, on peut citer 1 des applications en plein avant les semis pour nettoyer la parcelle » et Ă©viter un travail mĂ©canique du sol ; 2 pour les agriculteurs semant des plantes rendues rĂ©sistantes Ă  cet herbicide, des applications systĂ©matiques aprĂšs levĂ©e sur ces plantes comme sur les plantes gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©s telles que soja [2], maĂŻs, coton, colza
 ; 3 pour quelques zones ayant un climat humide Nord-Ouest de l’Europe, utilisation sur cĂ©rĂ©ales Ă  paille juste avant leur rĂ©colte pour favoriser la dessiccation, laquelle accĂ©lĂšre la maturation de ces cĂ©rĂ©ales ; 4 avant la moisson de certaines semences luzerne... et de nombreuses graines pois-chiche, application pour dĂ©truire les adventices et faciliter la rĂ©colte ; 5 dans de trĂšs nombreuses zones de l’UE sur les parcelles de cĂ©rĂ©ales Ă  paille, application aprĂšs rĂ©colte pour dĂ©truire les herbes prĂ©sentes dans les chaumes, lesquelles Ă©taient auparavant dĂ©truites par des dĂ©chaumages mĂ©caniques ; 6 des applications pour dessĂ©cher » des plantes dĂźtes de couverture par exemple, destruction d’une moutarde semĂ©e aprĂšs un blĂ© ce qui peut permettre d’éviter de labourer la parcelle ; 7 un cumul de plusieurs utilisations mentionnĂ©es ci-dessus lorsque le systĂšme de culture repose sur du semis direct sans labour et des plantes rendues par transgenĂšse tolĂ©rantes Ă  cet herbicide c’est par exemple le cas de la majoritĂ© du soja produit en AmĂ©rique latine ; 8 de nombreuses applications hors usage agricole par des particuliers, des collectivitĂ©s territoriales, le long des voies ferrĂ©es, dans des sites industriels, etc. Ces applications de glyphosate se substituent le plus souvent au travail mĂ©canique du sol et ce sont des solutions de facilitĂ© ou de confort » pour les agriculteurs, les particuliers et les collectivitĂ©s qui ne prennent malheureusement pas en compte les impacts dans la durĂ©e des Ă©pandages de glyphosate et des adjuvants qui lui sont associĂ©s. Dans la prĂ©sente note, nous n’évoquerons pas les impacts directs sur la santĂ© humaine [3] des applications d’herbicides Ă  base de glyphosate mais nous tenterons d’analyser leurs impacts environnementaux comme la rĂ©duction de la biodiversitĂ© et la pollution des eaux. Nous analyserons ensuite les impacts socio-Ă©conomiques des systĂšmes de culture basĂ©s sur une forte utilisation de glyphosate. La rĂ©duction de la biodiversitĂ© L’application d’un herbicide total, c’est-Ă -dire dĂ©truisant toutes les plantes prĂ©sentes dans un champ, est forcĂ©ment nĂ©faste pour la biodiversitĂ© voir encadrĂ© ci-dessous de ce champ [4]. Et cet impact sera d’autant plus important que les applications de glyphosate sont rĂ©pĂ©tĂ©es suite aux pratiques culturales et aux rotations adoptĂ©es par l’agriculteur concernĂ©. On sait pourtant qu’une biodiversitĂ© appauvrie rĂ©duit la durabilitĂ© globale des systĂšmes de production agricoles. La biodiversitĂ© "On peut dĂ©crire la biodiversitĂ© comme Ă©tant la variabilitĂ© parmi les organismes vivants. Ce concept englobe Ă©galement la diversitĂ© au sein d’une espĂšce, entre espĂšces et entre Ă©cosystĂšmes. La biodiversitĂ© est importante parce que toutes les plantes, tous les animaux, insectes et micro-organismes interagissent et dĂ©pendent les uns des autres pour des ressources vitales comme la nourriture, les abris ou l’oxygĂšne. Tous les organismes sont par consĂ©quent interconnectĂ©s, chacun d’eux jouant un rĂŽle qui lui est propre dans le cercle de la vie ». Toute perte de biodiversitĂ© menace l’existence d’espĂšces individuelles et met en pĂ©ril les Ă©cosystĂšmes desquels dĂ©pendent les ĂȘtres humains pour s’approvisionner en aliments et en matiĂšres premiĂšres" [5]. Exemples d’impacts de l’usage du glyphosate sur la biodiversitĂ© les herbicides totaux, tels que le glyphosate, tuent dans les parcelles traitĂ©es les plantes qui fournissent de la nourriture aux papillons et abeilles sauvages ; ces traitements peuvent aussi affecter la source de nourriture des oiseaux des champs tels que la perdrix et l’alouette ; aprĂšs de frĂ©quentes applications d’herbicides totaux, on peut observer la rĂ©duction du nombre de certains insectes auxiliaires qui ne trouvent plus leur nourriture et l’augmentation de la prĂ©sence d’insectes nuisibles qui ne sont plus biologiquement rĂ©gulĂ©s par des auxiliaires. Il faut alors intervenir chimiquement pour Ă©liminer les insectes nuisibles. Par consĂ©quent, l’utilisation trop frĂ©quente des herbicides totaux peut entraĂźner l’utilisation d’autres pesticides pouvant aussi ĂȘtre nĂ©fastes pour les agroĂ©cosystĂšmes. La pollution des eaux Le glyphosate est l’ingrĂ©dient actif » dans le Roundup et l’acide aminomĂ©thylphosphonique ou AMPA le principal rĂ©sidu de sa dĂ©composition chimique. ConsĂ©quence de la forte croissance d’utilisation du glyphosate, l’AMPA et le glyphosate sont, dans de nombreuses rĂ©gions agricoles de France, les molĂ©cules les plus frĂ©quemment rencontrĂ©es dans les eaux superficielles voir ci-aprĂšs, le classement par frĂ©quence de dĂ©tection des pesticides rencontrĂ©s dans les eaux superficielles en Pays de la Loire en 2015 [6]. Dans les cours d’eau des Pays de la Loire comme dans bien d’autres rĂ©gions, l’AMPA est le pesticide le plus frĂ©quemment quantifiĂ©. En 2015, il est prĂ©sent dans plus de 83 % des prĂ©lĂšvements 82 % en 2014 et Ă  des concentrations presque systĂ©matiquement supĂ©rieures Ă  0,1 ÎŒg/l limite maximale admise dans la directive UE pour la potabilitĂ© de l’eau. On retrouve Ă©galement l’AMPA et le glyphosate dans nos nappes phrĂ©atiques. Cette forte prĂ©sence entraĂźne d’importants surcoĂ»ts de traitement des eaux pour les rendre potables. C’est un problĂšme que nous devrons gĂ©rer dans la durĂ©e pour l’AMPA Ă  l’image de ce qu’il advient des rĂ©sidus d’atrazine [7] encore trĂšs prĂ©sents dans nos eaux alors que cette molĂ©cule est interdite depuis 2001. Vu les faits mentionnĂ©s dans les deux paragraphes prĂ©cĂ©dents, il ne sera Ă  mon avis pas possible de concilier utilisation importante du glyphosate et agroĂ©cologie. La rĂ©duction de l’emploi agricole et les autres impacts socio-Ă©conomiques La rĂ©duction de l’emploi agricole induite par l’usage de dĂ©sherbants totaux est peu frĂ©quemment Ă©voquĂ©e en France mais elle est largement documentĂ©e dans les plaines d’Argentine et du Sud BrĂ©sil oĂč les applications de glyphosate sont trĂšs nombreuses. L’impact nĂ©gatif sur l’emploi d’un herbicide total est facile Ă  comprendre il se substitue Ă  des dĂ©sherbages mĂ©caniques et l’on sait que la productivitĂ© du travail obtenue avec un pulvĂ©risateur de 24 m de large est plusieurs fois supĂ©rieure Ă  celle d’un outil de travail du sol travaillant de 2 Ă  6 m de large ! D’autres impacts socio-Ă©conomiques dĂ©coulent de cette augmentation de la productivitĂ© du travail induite par l’utilisation du glyphosate. Comme constatĂ© dans les exploitations de grandes cultures des grandes plaines cĂ©rĂ©aliĂšres mondiales utilisant beaucoup de glyphosate et cumulant souvent l’usage de cet herbicide total et le travail simplifiĂ© du sol voire le semis direct, les temps de travaux par ha peuvent diminuer de moitiĂ©. Un actif peut alors cultiver seul en grandes cultures plus de 200 ha soit plus de 2 kmÂČ de Surface Agricole Utile - SAU. Cela favorise en consĂ©quence l’agrandissement rapide des exploitations avec, comme corollaire, une diminution de la densitĂ© d’actifs agricoles dans les terroirs concernĂ©s. Et cela peut se traduire par une rĂ©duction de la vitalitĂ© et des dynamiques sociales dans ces terroirs. L’augmentation de la productivitĂ© du travail n’est pas un avantage Ă©conomique dĂšs lors que l’on prend en compte le coĂ»t environnemental, sanitaire et social de l’usage du glyphosate. Le surcoĂ»t apparent des bonnes pratiques agricoles permettant de renoncer Ă  son usage peut ĂȘtre compensĂ© par de nombreuses aides environnementales publiques ou privĂ©es. La ville de Munich a par exemple fortement diminuĂ© le coĂ»t de son eau potable en subventionnant les agriculteurs travaillant sur ses zones de captage et leurs bassins versants pour qu’ils n’utilisent pas d’herbicides. L’utilisation frĂ©quente de glyphosate peut induire des conflits entre les agriculteurs et les autres personnes vivant dans les terroirs concernĂ©s. On le note en France avec des traitements au glyphosate ne respectant pas les chemins, haies ou bordures des cultures voisines. C’est un problĂšme plus prĂ©occupant encore en Argentine [8]. Quelles alternatives Ă  l’usage du glyphosate en grandes cultures ? Les alternatives Ă  l’usage du glyphosate sont bien connues en grandes cultures. Il faut simplement revenir Ă  des dĂ©sherbages mĂ©caniques comme des dĂ©chaumages aprĂšs rĂ©colte et des labours agronomiques » peu profonds [9] afin de ne pas diluer la matiĂšre organique et favoriser l’érosion. Pour rĂ©duire la pression de certaines adventices, dans la plupart des cas, il suffit d’allonger les rotations en alternant des cultures d’étĂ© et des cultures d’hiver et en diversifiant les familles botaniques cultivĂ©es. Revenir Ă  ces solutions de bon sens ne rĂ©duira pas la productivitĂ© de nos champs ! On sait d’ailleurs que les meilleurs rendements en blĂ© ont Ă©tĂ© obtenus dans plusieurs zones de grandes cultures françaises en 1997, avant l’explosion de l’usage du glyphosate.[1] Le brevet du glyphosate Ă©tant tombĂ© dans le domaine public en 2000, de nombreuses entreprises phytosanitaires - notamment en Chine - le produisent depuis cette date et son prix a trĂšs fortement chutĂ©.[2] Les quasi monocultures de soja GM tolĂ©rant le glyphosate en Argentine et au BrĂ©sil ont entraĂźnĂ© une utilisation massive du glyphosate. Avec le temps, des adventices n’ont plus Ă©tĂ© dĂ©truites par les doses recommandĂ©es de cet herbicide et les agriculteurs utilisent des doses de plus en plus importantes.[3] Plusieurs Ă©tudes rĂ©centes mettent en Ă©vidence le rĂŽle de perturbateur endocrinien du glyphosate. D’autres Ă©tudes signalent l’augmentation des rĂ©sidus de glyphosate et AMPA dans les aliments pour les humains et les animaux par exemple, dans le soja GM[4] Les chercheurs distinguent bien les responsabilitĂ©s. Ce ne sont pas les OGM eux-mĂȘmes qui sont responsables d’un appauvrissement de la faune et de la flore, mais les herbicides totaux qui y sont associĂ©s. Ainsi, les herbicides utilisĂ©s sur les plants de colza conventionnel sont pulvĂ©risĂ©s avant que les plants ne sortent de terre, tandis que les herbicides totaux utilisĂ©s sur les colzas GM sont appliquĂ©s plus tard et dĂ©truisent plus largement les adventices. Certaines d’entre elles risquent ainsi de se rarĂ©fier. La nourriture et l’ombre qu’elles procurent Ă  de nombreux insectes butineurs et oiseaux diminueraient d’autant, et ces diffĂ©rentes espĂšces se verraient menacĂ©es dans leur diversitĂ© », extrait de Une Ă©tude britannique montre les risques des cultures OGM pour la biodiversitĂ© ». Voir aussi Inf'OGM, OGM nocifs pour la biodiversitĂ© ? », Christophe NOISETTE, 21 mars 2005 et Selon les donnĂ©es disponibles, les demi-vies dans les sols de l’atrazine et de l’AMPA seraient assez comparables.[8] voir Revue Agriculture, Environnement et SociĂ©tĂ©, 2016, n°2, 14, L’innovation dans les pratiques professionnelles des agronomes face aux externalitĂ©s nĂ©gatives du modĂšle dominant en grandes cultures », Susana Grosso, FacultĂ© de Sciences Agraires – UniversitĂ© National du Littoral – Argentina.[9] Plusieurs expĂ©rimentations ont mis en Ă©vidence que les labours profonds ont effectivement un effet nĂ©gatif sur le taux d’humus et le stockage du carbone dans de nombreux sols. Par contre, pour conserver de l’humus dans des sols vivants, un travail du sol superficiel associĂ© Ă  des rotations longues et Ă  un retour au sol des rĂ©sidus de rĂ©colte n’est-il pas plus favorable que l’usage excessif du glyphosate associĂ© Ă  des systĂšmes de cultures trop simplifiĂ©s ? J’en suis personnellement persuadĂ©. Des expĂ©rimentations longues devraient porter sur cette comparaison en mesurant dans les deux cas les impacts carbone Ă  moyen et long terme voir le projet d’augmentation du taux de carbone dans les sols de 4 pour 1000 par an pour limiter l’accroissement du CO2 atmosphĂ©rique.
Tondre la pelouse avec la rosĂ©e du matin est dĂ©jĂ  assez de soucis donc la pluie est dĂ©finitivement hors de question pour moi. Qu’est-ce qui me rend fou, c’est quand un client Ă  Un essai d’évaluation des quantitĂ©s de substances de synthĂšse et de mĂ©taux dĂ©versĂ©s sous la forme d’apports diffus ou de rejets ponctuels dans les milieux naturels et de leur impact potentiel sur l’eau. Eau-Evolution s’intĂ©resse ici Ă  la pression exercĂ©e par les micropolluants chimiques, toutes origines confondues, sur le milieu naturel rĂ©cepteur. Les diffĂ©rentes donnĂ©es publiques recueillies ne permettent pas d’avoir un historique assez ancien et elles ne sont malheureusement souvent ni adaptĂ©es, ni prĂ©cises ni exhaustives. C’est pourquoi l’objectif de Eau-Evolution est trĂšs modeste pouvoir se faire une idĂ©e, mĂȘme approximative, de la pression chimique diffuse ou ponctuelle sur la ressource en eau et de la qualitĂ© des donnĂ©es dans ce ordres de grandeur et quelques calculs "au coin du zinc" permettent de comparer les pressions exercĂ©es par les pesticides et par les rejets industriels sur les cours d’eau. METHODE Les donnĂ©es de production de substances chimiques en Europe Elles ont Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ©es sur le Portail environnement de Eurostat "The indicator is compiled for 168 toxic chemicals
 This indicator presents the trend in aggregated production volumes of toxic chemicals, broken down into five toxicity classes. The toxicity classes, beginning with the most dangerous, are Carcinogenic, mutagenic and reprotoxic CMR-chemicals ; Chronic toxic chemicals ; Very toxic chemicals ; Toxic chemicals ; Harmful chemicals". Les donnĂ©es sur les rejets ponctuels de substances chimiques en France Elles ont Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ©es en aoĂ»t 2009 sur le site IREP RĂ©pertoire du Registre français des Ă©missions polluantes et couvrent la France entiĂšre. Ces donnĂ©es concernent les installations classĂ©es Ă©tablissements industriels et Ă©levages soumises Ă  autorisation prĂ©fectorale et ayant des Ă©missions au-dessus des seuils de l’arrĂȘtĂ© du 31 janvier 2008. Les stations d’épuration publiques qui sont dans le champ de la nomenclature des installations classĂ©es, par exemple qui ne traitent pas uniquement des eaux rĂ©siduaires urbaines, font partie du registre IREP. Les donnĂ©es sur les quantitĂ©s de pesticides en France Elles ont Ă©tĂ© relevĂ©es en aoĂ»t 2009 sur les sites ORP Observatoire des RĂ©sidus de Pesticides de 1990 Ă  2000, et INFO de 2001 Ă  2008. Ces donnĂ©es concernent la France mĂ©tropole. Les autres donnĂ©es Elles concernent la France mĂ©tropole, de façon Ă  pouvoir ĂȘtre croisĂ©es avec les donnĂ©es sur les quantitĂ©s de pesticides prĂ©cĂ©dentes. Elles ont Ă©tĂ© relevĂ©es sur les sites Ressource en eau renouvelable 186293 millions m3/an Eurostat Portail environnement Stock d’eaux souterraines environ 2000 milliards de m3 Cnrs Dossier eau SAU 27541223 ha en 2007 AGRESTE Rapports publics Surface totale 54908687 ha AGRESTE Rapports publics Nombre d’exploitations agricoles 506926 en 2007 AGRESTE Rapports publics Population 62449 milliers en 2009 INSEE population RESULTATS Un aperçu gĂ©nĂ©ral avec les donnĂ©es de production de substances chimiques toxiques dans l’Europe des 15. Puis un zoom sur les donnĂ©es de pression disponibles pour les secteurs industriel et agricole pollution diffuse en France. La production de substances chimiques toxiques en Europe Les donnĂ©es publiques de production de substances toxiques en Europe permettent d’avoir une idĂ©e malheureusement trĂšs approximative de la pression chimique et de son Ă©volution en Europe car, sauf erreur, on ne dispose pas des donnĂ©es sur les quantitĂ©s utilisĂ©es. De plus, ces donnĂ©es ne sont pas forcĂ©ment exhaustives, trĂšs agrĂ©gĂ©es, sans que l’on ait le dĂ©tail des quantitĂ©s par substance ni par pays. Le systĂšme d’agrĂ©gation des substances par niveau de toxicitĂ© est cependant assez parlant. La production annuelle Ces chiffres sont impressionnants par leur stabilitĂ©, par leur niveau et par le potentiel lĂ©tal qu’ils reprĂ©sentent pour la vie et la biodiversitĂ©. Ainsi en 2007, la production Ă©tait, en moyenne pour chaque pays, de 2200000 tonnes de cancĂ©rogĂšnes, mutagĂšnes et reprotoxiques 533000 tonnes de toxiques chroniques 2267000 tonnes de substances trĂšs toxiques 4333000 tonnes de substances toxiques 2933000 tonnes de substances dangereuses 8933000 tonnes de substances chimiques non classĂ©es comme toxiques Il faut espĂ©rer que les ouvriers qui les manipulent en Europe ou dans le monde sont suffisamment informĂ©s et protĂ©gĂ©s. Le cumul depuis 1996 Beaucoup de ces substances, si elles se retrouvent dans les milieux naturels, seront persistantes sous la forme de la molĂ©cule mĂšre ou d’un ou plusieurs de ses mĂ©tabolites. C’est pourquoi la pression chimique se mesure aussi en terme de cumuls sur plusieurs annĂ©es. Une fois que ces substances ont fini leur cycle de vie incorporĂ©es dans les produits et objets que nous utilisons tous les jours, quel est le risque de les retrouver dans les cours d’eau, les nappes souterraines, les eaux marines, l’air, les sols et bioaccumulĂ©es dans les graisses des ĂȘtres vivants, en Europe ou ailleurs ? Les rejets ponctuels industriels de substances chimiques toxiques en France Comme prĂ©cisĂ© sur le site de l’IREP, les donnĂ©es ne sont pas exhaustives, ni au niveau des substances, ni au niveau des Ă©tablissements industriels pris en compte "Ce registre est constituĂ© des donnĂ©es dĂ©clarĂ©es chaque annĂ©e par les exploitants site de tĂ©lĂ©-dĂ©claration L’obligation de dĂ©claration par les exploitants des installations industrielles et des Ă©levages est fixĂ©e polluants concernĂ©s et seuils de dĂ©claration par l’arrĂȘtĂ© du 24 dĂ©cembre 2002 puis par l'arrĂȘtĂ© du 31 janvier 2008 relatifs Ă  la dĂ©claration annuelle des Ă©missions polluantes des installations classĂ©es soumises Ă  autorisation JO du 07 mars 2003. Pour de nombreuses raisons, un tel registre ne peut ĂȘtre exhaustif. Les installations concernĂ©es sont les installations classĂ©es soumises Ă  autorisation prĂ©fectorale, et plus particuliĂšrement les installations relevant de la directive IPPC directive 96/61/CE relative Ă  la prĂ©vention et Ă  la rĂ©duction intĂ©grĂ©es de la pollution. Le registre vise cent polluants pour les Ă©missions dans l’eau, cinquante pour les Ă©missions dans l’air notamment des substances toxiques et cancĂ©rigĂšnes et 400 catĂ©gories de dĂ©chets dangereux". Compte tenu des enjeux, on aimerait connaitre les "nombreuses raisons" pour lesquelles "un tel registre ne peut ĂȘtre exhaustif". Les rejets industriels Ă©mis aprĂšs traitement ou prĂ©-traitement au sein de l’établissement vont soit dans le milieu naturel rejets directs, soit dans une station d’épuration collective rejets indirects pour les Ă©tablissements industriels raccordĂ©s. Eau-Evolution ne s’intĂ©resse ici qu’au sous-ensemble de donnĂ©es qui concernent les micropolluants, et les a classĂ©es en substances chimiques de synthĂšse pesticides, HAP et autres substances organiques ou en mĂ©taux au sens large. Les rejets ont Ă©tĂ© sommĂ©s par substance ou groupe de substances, par annĂ©e et par type de rejet, direct ou indirect. La qualitĂ© des donnĂ©es ne permet pas de comparer les chiffres d’une annĂ©e sur l’autre ni d’effectuer des cumuls les rĂ©sultats ci-dessous ne valent donc que pour se faire une idĂ©e de l’ordre de grandeur de ces rejets. Le nombre d’établissements pris en compte Le tableau ci-dessous prĂ©sente la progression annuelle du nombre d’établissements pour lesquels on a des dĂ©clarations disponibles, c’est-Ă -dire avec au moins un rejet dĂ©clarĂ© dans l’eau, direct ou indirect __AnnĂ©e____Tous macro et micropolluants____HAP____Pesticides____Autres synthĂ©tiques____MĂ©taux__ 20031138717137317 20041080727183374 200511841527178398 200611691334166391 2007200678662881355 Ce nombre progresse fortement en 2007, particuliĂšrement pour les mĂ©taux qui sont les rejets de micropolluants qui concernent le plus d’établissements. Les rejets annuels Tonnages annuels de mĂ©taux La quantitĂ© de mĂ©taux rejetĂ©e dĂ©clarĂ©e, tous mĂ©taux confondus, est d’environ 100000 t/an. La qualitĂ© des donnĂ©es ne permet pas de prĂ©senter les cumuls sur plusieurs annĂ©es. Ces cumuls seraient pourtant particuliĂšrement pertinents pour Ă©valuer correctement la pression des mĂ©taux sur les cours d’eau et les mers. Tonnages annuels de substances synthĂ©tiques La quantitĂ© de substances de synthĂšse rejetĂ©e dĂ©clarĂ©e, toutes substances confondues, est d’environ 1000 t/an. LĂ  aussi, la qualitĂ© des donnĂ©es ne permet pas de prĂ©senter les cumuls sur plusieurs annĂ©es. Proportions entre rejets directs et indirects On constate que la grande majoritĂ© des quantitĂ©s de mĂ©taux rejetĂ©e se fait par voie directe. Pour les substances synthĂ©tiques, la proportion des rejets directs est d’environ 80 % des quantitĂ©s rejetĂ©es. Les rejets maximaux par substance et par Ă©tablissement entre 2003 et 2007 Ci-dessous, le dĂ©tail des 69 substances micropolluants ou groupes de substances pour lesquelles un rejet a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© entre 2003 et 2007, avec le rejet maximum annuel de la substance pour un mĂȘme Ă©tablissement sur cette pĂ©riode la plupart de ces rejets sont directs, dans le cas contraire cela est prĂ©cisĂ© au cas par cas HAP AnthracĂšne 44 kg/an, Benzo[a]pyrĂšne benzo[d-e-f]chrysĂšne 10,3 kg/an, FluoranthĂšne 2 100 kg/an raccordĂ©, Hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP 3 690 kg/an Pesticides 1-2-dibromoĂ©thane dibromure d'Ă©thylĂšne 4 kg/an, Alachlore 0,14 kg/an, AldĂ©hyde formique formaldĂ©hyde 49 000 kg/an, Atrazine 2,4 kg/an, Chlorfenvinphos 0,00025 kg/an raccordĂ©, Chlorpyriphos 0,5 kg/an, Diuron 18 kg/an, Endosulfan 0,6 kg/an, Epichlorhydrine 1-chloro-2-3-Ă©poxypropane 1 110 kg/an, HexachlorobenzĂšne HCB 9,9 kg/an, Hexachlorocyclohexane HCH 174 kg/an, Isoproturon 19 kg/an, NaphthalĂšne 960 kg/an, PentachlorobenzĂšne 0,004 kg/an, PentachlorophĂ©nol PCP 10,4 kg/an, Simazine 2,4 kg/an, Trifluraline 0,0013 kg/an raccordĂ© Autres substances synthĂ©tiques 1-2-dichloroĂ©thane DCE-chlorure d'Ă©thylĂšne 2 270 kg/an raccordĂ©, 1-4-dioxane 10 000 kg/an, 3-3'-dichlorobenzidine 28 kg/an, Acrylonitrile 3 600 kg/an, Aniline 5 430 kg/an, BenzĂšne 6 200 kg/an, BenzĂšne-toluĂšne-Ă©thylbenzĂšne-xylĂšnes BTEX 20 000 kg/an, Chloroalcanes C10-13 1,6 kg/an, Chloroforme trichloromĂ©thane 7 200 kg/an, Chlorure de vinyle chloroĂ©thylĂšne-monochlorure de vinyle-CVM 1 000 kg/an, ComposĂ©s organohalogĂ©nĂ©s AOX 99 000 kg/an, CrĂ©sol mĂ©lange d'isomĂšres 50 kg/an, Di2-Ă©thylhexylephtalate DEHP 833 kg/an, DichloromĂ©thane DCM-chlorure de mĂ©thylĂšne 23 200 kg/an, Dioxines et furanes PCDD + PCDF exprimĂ©s en iTeq 0,0005 kg/an, DiphĂ©nylethers bromĂ©s 0,022 kg/an raccordĂ©, HexachlorobutadiĂšne HCBD 38 kg/an, Hydrazine 4 500 kg/an, Hydrocarbures C total 550 000 kg/an, NonylphĂ©nols 15 000 kg/an raccordĂ©, OctylphĂ©nols 0,5 kg/an, Oxyde de propylĂšne 1-2 Ă©poxypropane 2 100 kg/an, Oxyde d'Ă©thylĂšne oxiranne 3 100 kg/an, PhĂ©nols Ctotal 74 900 kg/an raccordĂ©, Sulfate de dimĂ©thyle 12 000 kg/an, Sulfure de carbone 27 900 kg/an, TĂ©trachloroĂ©thylĂšne PER-perchloroĂ©thylĂšne 2 700 kg/an, TĂ©trachlorure de carbone TCM-tĂ©trachloromĂ©thane 250 kg/an, TributylĂ©tain et composĂ©s 11 kg/an, TrichlorobenzĂšnes TCB 1 800 kg/an, TrichloroĂ©thylĂšne TRI 73 000 kg/an MĂ©taux Aluminium et ses composĂ©s Al 24 000 000 kg/an, Antimoine et ses composĂ©s Sb 310 kg/an, Arsenic et ses composĂ©s As 2 400 kg/an, BĂ©ryllium glucinium 0,1 kg/an, Cadmium et ses composĂ©s Cd 430 kg/an, Chrome et ses composĂ©s Cr 590 000 kg/an, Chrome hexavalent et ses composĂ©s 9 800 kg/an, Cobalt et ses composĂ©s Co 4 400 kg/an, Cuivre et ses composĂ©s Cu 13 000 000 kg/an, Etain et ses composĂ©s Sn 6 930 kg/an, Fer et ses composĂ©s Fe 98 000 000 kg/an, ManganĂšse et ses composĂ©s Mn 180 000 kg/an raccordĂ©, Mercure et ses composĂ©s Hg 308 kg/an, Nickel et ses composĂ©s Ni 28 000 000 kg/an, Plomb et ses composĂ©s Pb 21 000 kg/an, Titane et ses composĂ©s Ti 17 400 000 kg/an, Zinc et ses composĂ©s Zn 1 200 000 kg/an Comment de tels niveaux de rejets de matiĂšre premiĂšre par Ă©tablissement, mĂȘme s’ils respectent les valeurs limites d’émission pH, tempĂ©rature, dĂ©bits, concentrations, flux, peuvent-ils ĂȘtre encore autorisĂ©s aprĂšs 2000 ? La question se pose particuliĂšrement pour certaines substances synthĂ©tiques persistantes et pour les mĂ©taux qui vont se fixer sur les MES et les sĂ©diments et s’accumuler dans les mers au rythme des crues annuelles. La composition des rejets dĂ©taillĂ©e par substance en 2007 En 2007, les rejets ponctuels totaux Ă©taient de 100817 tonnes de mĂ©taux dont 457 tonnes raccordĂ©s et de 955 tonnes de substances synthĂ©tiques dont 200 tonnes raccordĂ©s. Les rejets raccordĂ©s de mĂ©taux 0,4% se retrouvent sans doute en grande partie dans les boues des stations d’épuration collectives. Ce n’est pas forcĂ©ment le cas pour les substances synthĂ©tiques raccordĂ©es 21% qui ne sont en outre que peu dĂ©gradĂ©es lors de leur passage dans des stations d’épuration collectives non Ă©quipĂ©es pour les Ă©liminer spĂ©cifiquement, et qui se retrouvent a priori donc en grande partie dans les cours d’eau La part de contamination toxique des boues des stations d’épuration collectives due aux rejets des Ă©tablissements industriels classĂ©s est estimĂ©e pour 2004 dans Aperçu de la pression sur la ressource en eau 2 QualitĂ© gĂ©nĂ©rale. Ci-dessous donc le dĂ©tail des 57 substances micropolluants ou groupes de substances pour lesquelles un rejet a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© en 2007, avec le rejet total direct + raccordĂ© correspondant HAP AnthracĂšne 1,8 kg, Benzo[a]pyrĂšne benzo[d-e-f]chrysĂšne 19,6 kg, FluoranthĂšne 40,6 kg, Hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP 66,2 kg Pesticides Alachlore 0,2 kg, AldĂ©hyde formique formaldĂ©hyde 3 160 kg, Atrazine 0,9 kg, Chlorfenvinphos 0,0004 kg, Chlorpyriphos 0,7 kg, Diuron 26,3 kg, Endosulfan 0,6 kg, HexachlorobenzĂšne HCB 2,2 kg, Hexachlorocyclohexane HCH 195,7 kg, Isoproturon 7,3 kg, NaphthalĂšne 735,9 kg, PentachlorobenzĂšne 0,004 kg, PentachlorophĂ©nol PCP 0,1 kg, Simazine 2,5 kg, Trifluraline 0,003 kg Autres substances synthĂ©tiques 1-2-dichloroĂ©thane DCE-chlorure d'Ă©thylĂšne 3 783,3 kg, Aniline 7 840 kg, BenzĂšne 7 971,5 kg, BenzĂšne-toluĂšne-Ă©thylbenzĂšne-xylĂšnes BTEX 15 915 kg, Chloroforme trichloromĂ©thane 3 955,2 kg, Chlorure de vinyle chloroĂ©thylĂšne-monochlorure de vinyle-CVM 672 kg, ComposĂ©s organohalogĂ©nĂ©s AOX 491 430 kg, Di2-Ă©thylhexylephtalate DEHP 1 049,4 kg, DichloromĂ©thane DCM-chlorure de mĂ©thylĂšne 73 127,7 kg, Dioxines et furanes PCDD + PCDF exprimĂ©s en iTeq 0,001 kg, DiphĂ©nylethers bromĂ©s 0,04 kg, HexachlorobutadiĂšne HCBD 41,9 kg, Hydrazine 172 kg, Hydrocarbures C total 218 600 kg, NonylphĂ©nols 56,9 kg, OctylphĂ©nols 0,6 kg, Oxyde d'Ă©thylĂšne oxiranne 40 kg, PhĂ©nols Ctotal 120 707,2 kg, TĂ©trachloroĂ©thylĂšne PER-perchloroĂ©thylĂšne 2 831,9 kg, TĂ©trachlorure de carbone TCM-tĂ©trachloromĂ©thane 204,3 kg, TributylĂ©tain et composĂ©s 0,1 kg, TrichlorobenzĂšnes TCB 1 586,3 kg, TrichloroĂ©thylĂšne TRI 1 289,1 kg MĂ©taux Aluminium et ses composĂ©s Al 19 584 240 kg, Arsenic et ses composĂ©s As 3 230 kg, Cadmium et ses composĂ©s Cd 1 602 kg, Chrome et ses composĂ©s Cr 479 137 kg, Chrome hexavalent et ses composĂ©s 515 kg, Cobalt et ses composĂ©s Co 1 242 kg, Cuivre et ses composĂ©s Cu 58 853 kg, Etain et ses composĂ©s Sn 6 653 kg, Fer et ses composĂ©s Fe 79 834 280 kg, ManganĂšse et ses composĂ©s Mn 291 158 kg, Mercure et ses composĂ©s Hg 707 kg, Nickel et ses composĂ©s Ni 32 895 kg, Plomb et ses composĂ©s Pb 15 620 kg, Titane et ses composĂ©s Ti 247 352 kg, Zinc et ses composĂ©s Zn 259 869 kg Si on enlĂšve le Fer 79,8 milliers de tonnes, encore que les rejets paraissent trĂšs Ă©levĂ©s pour ne pas avoir d’impact, tous les autres mĂ©taux sont potentiellement toxiques ou trĂšs toxiques. Notons en particulier, les rejets de 19,6 milliers de tonnes d’Aluminium, et de 1,1 milliers de tonnes partagĂ©s entre, dans l’ordre dĂ©croissant des quantitĂ©s, Chrome, Zinc, Titane, Cuivre, nickel, Plomb, Etain, Arsenic, Cadmium, Cobalt et Mercure. Quant aux substances synthĂ©tiques, elles sont toutes potentiellement toxiques ou trĂšs toxiques. On peut s’étonner qu’il y ait, en 2007, des rejets de Simazine ou d’Atrazine. Gardons aussi en mĂ©moire que toutes ces quantitĂ©s sont sous-estimĂ©es par rapport Ă  la rĂ©alitĂ©. La qualitĂ© des donnĂ©es Les noms des substances sont peu prĂ©cis et certaines sont plus ou moins agrĂ©gĂ©es, si bien qu’elles ne sont pas facilement accessibles. Eau-Evolution a conservĂ© pratiquement telle quelle la nomenclature des substances ou groupes de substances trouvĂ©e dans les donnĂ©es. On ne connait pas l’ampleur de la sous-Ă©valuation des quantitĂ©s rejetĂ©es rĂ©ellement dans les eaux Combien d’établissements ne sont pas pris en compte parce qu’en-dessous du seuil de dĂ©claration ? Et surtout quelles quantitĂ©s par substance cela reprĂ©sente ? Combien de dĂ©clarations manquantes parmi les Ă©tablissements au-dessus des seuils de dĂ©claration ? Et surtout quelles quantitĂ©s par substance cela reprĂ©sente ? Toutes les substances ne sont pas prises en compte seulement 100 polluants. Le BisphĂ©nol A par exemple, que l’on trouve dans l’eau des cours d’eau, ne fait pas partie des substances recensĂ©es depuis 2003. Quelles quantitĂ©s d’autres substances cela reprĂ©sente ? Certains champs, pourtant essentiels pour la protection de l’environnement, comme le nom du milieu rĂ©cepteur du rejet sont trĂšs peu ou trĂšs mal renseignĂ©s il n’y a pas de codes hydrologiques non plus Sur 3092 identifiants de rejets, seuls 395 ont un champ "nommilieu" renseignĂ©. Pour ce champ, au lieu d’avoir au moins le nom de la masse d’eau douce ou cĂŽtiĂšre dans laquelle s’effectue le rejet, on a des renseignements peu explicites et parfois confus, voire loufoques, avec mĂȘme des contradictions apparentes avec le "libellerejet" sensĂ© prĂ©ciser si le rejet est direct ou raccordĂ©. Ces donnĂ©es sur le nom du milieu rĂ©cepteur sont inexploitables, par leur absence comme par leur prĂ©sence, mais elles sont amusantes. Cette derniĂšre particularitĂ© est rarement le cas pour les donnĂ©es sur l’eau et mĂ©rite donc quelques illustrations On trouve par exemple des rejets directs dans "Unitaire urbain" ou dans "DEGREMONT" ; Et des rejets indirects dans "CGE" ou dans "Milieu naturel". La prĂ©cision des renseignements peut surprendre "E" ou "Milieu naturel" ou "Mer" ou "MĂ©diterranĂ©e" ou "OcĂ©an indien" ; Avec parfois une note bucolique, comme pour ces deux rejets indirects, l’un dans "Une combe puis La loue et l'Audeux", l’autre dans "Milieu Naturel contre fossĂ© du canal de St Quentin". Sur les 395 "nommilieu" renseignĂ©s, on arrive Ă  en repĂ©rer une quarantaine qui pourraient avoir lieu en mer, ce qui ferait de 90% Ă  99% des rejets en cours d’eau, selon que l’on considĂšre l’échantillon donc le milieu de rejet est renseignĂ© ou l’échantillon total des rejets. Il semblerait donc que les donnĂ©es publiques sur les rejets industriels ne reflĂštent pas le niveau technique de l’industrie française. On peut aussi se demander comment, comme prĂ©cisĂ© sur le site de l’IREP "Ces donnĂ©es sont notamment utilisĂ©es par l’administration dans les diverses actions de rĂ©duction des pollutions qui sont engagĂ©es par l’inspection des installations classĂ©es". La pollution diffuse par les pesticides agricoles en France Un indicateur indirect de la pression par les pesticides est la proportion de la SAU surface agricole utilisĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  l’agriculture biologique les superficies existantes et en cours de conversion en 2007 ne reprĂ©sentent que 2% de la SAU totale voir Aperçu de la pression sur la ressource en eau 2 QualitĂ© gĂ©nĂ©rale. On dispose de donnĂ©es publiques qui dĂ©crivent les quantitĂ©s de pesticides commercialisĂ©es chaque annĂ©e en France mĂ©tropole. Ces quantitĂ©s sont destinĂ©es aux usages agricoles et reprĂ©sentent sans doute environ 90% de l'ensemble des quantitĂ©s commercialisĂ©es. Elles sont exprimĂ©es en quantitĂ©s de matiĂšres actives, donc compte non tenu des supports, solvants, diluants et adjuvants poudres minĂ©rales, alcools, huiles, etc.. Les quantitĂ©s commercialisĂ©es ne sont pas forcĂ©ment les quantitĂ©s utilisĂ©es la mĂȘme annĂ©e. Il peut y avoir des Ă©carts significatifs selon les annĂ©es. Notamment pour les stockages rĂ©alisĂ©s en anticipation de la TGAP Taxe GĂ©nĂ©rale sur les ActivitĂ©s Polluantes appliquĂ©e Ă  partir du 1 janvier 2000. Les donnĂ©es publiques disponibles actuellement ne permettent pas de chiffrer la pression rĂ©elle, ni par substance, ni par bassin versant de riviĂšre, ni par bassin versant hydrogĂ©ologique. Ce sont nĂ©anmoins les donnĂ©es chimiques pour lesquelles l’historique dont on dispose est le moins squelettique et le moins inexploitable. Graphique des ventes annuelles Les quantitĂ©s de cuivre et de soufre ont baissĂ© ces derniĂšres annĂ©es et sont d’environ 20000 t/an, cuivre et soufre confondus. Les quantitĂ©s rĂ©centes de substances synthĂ©tiques sont d’environ 60000 t/an depuis 2000, et sont Ă©quivalentes Ă  celles des annĂ©es 1992 Ă  1995. Les quantitĂ©s Ă©levĂ©es des annĂ©es juste avant 2000, et au moins pour 1999, sont vraisemblablement Ă  mettre sur le compte d’un stockage pour anticiper de la mise en application de la TGAP. Parmi les pesticides de synthĂšse, dans l’ordre dĂ©croissant des quantitĂ©s vendues, on trouve les herbicides, les fongicides, puis les insecticides et les autres substances nĂ©maticides, molluscicides, corvicides, etc. Graphique des ventes cumulĂ©es Si on s’intĂ©resse Ă  l’impact potentiel des pesticides sur la ressource en eau, on ne peut pas se contenter de chiffrer les apports annuels. Il faut absolument prendre aussi en compte dans la pression le cumul de ces substances, soit parce qu’elles ont entrainĂ© une disparition ou une adaptation des communautĂ©s vivantes, soit parce qu’elles sont persistantes Les pesticides de synthĂšse, comme tous les autres micropolluants, ne disparaissent gĂ©nĂ©ralement pas d’une annĂ©e sur l’autre des milieux naturels eau, sol et air. On trouve encore par exemple, dans les eaux, les particules des milieux aquatiques ou les sols, de l’Atrazine interdite en 2003, du Lindane interdit en 1998, du ChlordĂ©cone interdit en 1990/93 ou mĂȘme du DDT interdit en 1973, etc. Ce caractĂšre persistant concerne aussi leurs nombreux produits de dĂ©gradation et mĂ©tabolites que l’on ne connait souvent mĂȘme pas. Ce graphique permet de voir le cumul sur le nombre d’annĂ©es que l’on souhaite. Le cumul depuis 1990 des quantitĂ©s commercialisĂ©es de pesticides de synthĂšse est de 1255300 tonnes. Potentiel de contamination Que reprĂ©sentent les chiffres ci-dessus au niveau des pressions potentielle ou rĂ©elle sur la ressource en eau ? C’est ce que l’on va essayer de voir, sur les exemples de la ressource en eau renouvelable et du stock des eaux souterraines. Le flux annuel des eaux renouvelables correspond au bilan des apports pluviomĂ©triques nets pluie moins Ă©vapotranspiration corrigĂ© par le bilan des flux entrants et sortant par les riviĂšres. Ce volume qui se renouvelle chaque annĂ©e reprĂ©sente le potentiel maximal de ressource en eau et ne peut, sauf Ă  causer des prĂ©judices quantitatifs, ĂȘtre exploitĂ© qu’en faible partie. Il est de 186293 millions m3/an. Le stock des eaux souterraines de la France est d’environ 2000 milliards de m3, soit 10 fois supĂ©rieur. Mais ce stock ne peut largement pas ĂȘtre exploitĂ© dans son intĂ©gralitĂ© la part exploitable dĂ©pend du niveau auquel les nappes peuvent ĂȘtre rabattues sans causer de prĂ©judices quantitatifs significatifs et de leur capacitĂ© Ă  se renouveler. Cette part peut ĂȘtre trĂšs faible. Pour calculer le potentiel de contamination annuel, on a supposĂ© que toutes les quantitĂ©s Ă©pandues partaient dans l’eau et que ni les molĂ©cules mĂšres, ni leurs mĂ©tabolites ne se dĂ©gradaient totalement, c’est-Ă -dire jusqu’à Ă©limination complĂšte sous forme de composĂ©s inorganiques. Dans ces conditions, la quantitĂ© de pesticides de synthĂšse dĂ©versĂ©e chaque annĂ©e dans la nature pourrait rendre toute la ressource en eau renouvelable non potable, et avec un dĂ©passement de 644 fois la norme eau potable pour la somme des pesticides 0,5 ”g/L. Ou encore pourrait rendre tout le stock des eaux souterraines non potable, et avec un dĂ©passement de 60 fois la norme eau potable pour la somme des pesticides 0,5 ”g/L. Si l’on s’en rĂ©fĂšre aux concentrations trouvĂ©es dans les eaux voir par exemple les articles Eau-Evolution sur le sujet, le potentiel de contamination des eaux s’actualise pour environ 0,5 % en contamination rĂ©elle des eaux superficielles ou souterraines. Le document du Cemagref Sur la trace des pesticides prĂ©cise de mĂȘme "En gĂ©nĂ©ral, moins de 1 % des produits phytosanitaires Ă©pandus passent dans les Ă©coulements d’une parcelle agricole, annoncent de concert Paul Bordenave Ă  Rennes et VĂ©ronique Gouy Ă  Lyon. À l’échelle du bassin versant, ce qui est retrouvĂ© dans le cours d'eau ne dĂ©passe pas 0,5 % des quantitĂ©s appliquĂ©es. Souvent, c’est mĂȘme 0,1 % des pesticides qui passe dans la riviĂšre. Mais cela est bien suffisant pour contaminer les milieux aquatiques". Mais oĂč passent donc les 99,5 % des pesticides de synthĂšse Ă©pandus ? En dehors de la part trĂšs variable qui part directement dans les eaux, l’atmosphĂšre, ou est exportĂ©e avec les vĂ©gĂ©taux cultivĂ©s, tout le reste se retrouve finalement dans les sols, Ă  des profondeurs plus ou moins importantes. Une fois dans les sols, et jusqu’à ce qu’ils quittent ce compartiment complĂštements dĂ©gradĂ©s ou pour passer dans les eaux souterraines, les pesticides entrent dans des processus de rĂ©tention/dĂ©gradation dont la durĂ©e est trĂšs variable selon les molĂ©cules, les sols et les conditions climatiques. Selon le document de la Fao, Évaluation de la contamination des sols, Manuel de rĂ©fĂ©rence "En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la dĂ©gradation d'un composĂ© est considĂ©rĂ©e comme terminĂ©e aprĂšs une pĂ©riode Ă©gale Ă  cinq fois la demi-vie de ce produit." Si la demi-vie dans le sol DT50 d’un pesticide est d’environ 6 mois, ce qui est Ă  la louche l’ordre de grandeur pour les substances rĂ©centes, il faut donc attendre environ trois ans pour qu’il disparaisse complĂštement, mais attention, en tant que molĂ©cule mĂšre seulement. Car la DT50 des produits de dĂ©gradation peut ĂȘtre beaucoup plus Ă©levĂ©e. C’est par exemple le cas de l’Aldrine dont la DT50 est de 20 Ă  100 jours elle se dĂ©grade principalement en Dieldrine dont la DT50 passe Ă  plus de 7 ans mĂȘme document. Les substances qui ont traversĂ© les horizons superficiels des sols ou qui sont dĂ©jĂ  arrivĂ©es dans les eaux souterraines se retrouvent dans des environnements anoxiques et ne peuvent pratiquement plus se dĂ©grader par la voix biologique. Leurs temps de sĂ©jour s’allongent alors de façon importante, jusqu’à atteindre plusieurs dĂ©cennies. Seule une dĂ©gradation complĂšte des molĂ©cules mĂšres et de leurs mĂ©tabolites constitue une Ă©limination rĂ©elle des milieux naturels. Il sĂ©journe donc en permanence dans les sols une espĂšce de ratatouille chimique de pesticides molĂ©cules mĂšres et mĂ©tabolites accumulĂ©s et transformĂ©s sur une durĂ©e rĂ©elle inconnue, sans compter les mĂ©taux lourds, hydrocarbures, etc. Le problĂšme, c’est que l’on est incapable de chiffrer cette ratatouille et encore moins sa biodisponibilitĂ© ! Car il n’y a pas de banque de donnĂ©es sur la teneur en pesticides des sols agricoles. Cela signifie que l’on a autorisĂ© une pollution gĂ©nĂ©ralisĂ©e des milieux naturels par des biocides dont on ne connaissait pas le comportement rĂ©el et pire, sans mettre immĂ©diatement en place de banque de donnĂ©es sur la contamination des sols agricoles. Et que dire du sĂ©rieux de ces dĂ©cisions qui fixent au pilfastron ? des objectifs de rĂ©duction peut ĂȘtre dramatiquement insuffisants puisqu’il manque l’essentiel des donnĂ©es de risque ! On ne peut rester indiffĂ©rent Ă  ces quelques remarques de l’Inra dans Pesticides, agriculture et environnement rapport d'expertise "Il n'existe pas de dispositif Ă©quivalent Ă  ceux relatifs Ă  l’eau et Ă  l’air pour la caractĂ©risation de la contamination des sols par les pesticides, que ce soit en France ou dans les autres pays d'Europe. La pollution chronique par les substances minĂ©rales cuivre et l'existence, pour certaines substances, de rĂ©sidus non extractibles pose la question du risque environnemental Ă  long terme, notamment dans le cas d'une rĂ©allocation des terres agricoles Ă  d'autres usages. Un Ă©tat des lieux sur la charge en pesticides des sols agricoles permettrait sans doute - de savoir Ă  quelle Ă©chelle de temps un sol agricole peut ĂȘtre reconverti en autre chose qu'une terre cultivĂ©e - de faciliter la mise en place de l'approche comparative Ă©voquĂ©e dans le Plan interministĂ©riel sur les phytosanitaires - de faciliter les dĂ©bats sur les indicateurs qu'il convient de dĂ©velopper indicateurs de qualitĂ© versus indicateurs Ă©cologique - d’évaluer l'accumulation de substances qui Ă  terme peuvent ĂȘtre transfĂ©rĂ©es Ă  d'autres milieux ou avoir des impacts sur diffĂ©rents compartiments biologiques, voire sur la santĂ© humaine." Les chiffres prĂ©sentĂ©s dans les graphiques ci-dessus donnent une idĂ©e du stock Ă©norme de pesticides molĂ©cules mĂšres et mĂ©tabolites potentiellement retenus dans les sols, mĂȘme si on calcule ce stock sur une durĂ©e hypothĂ©tique de seulement 5 ans. Non seulement on ne connait pas ce stock, mais nul ne connait l’impact du changement climatique tempĂ©ratures et conditions hydrologiques sur la biodisponibilitĂ© des substances toxiques, sur la capacitĂ© des microorganismes du sol Ă  s’adapter et Ă  dĂ©grader les cocktails toxiques Pesticides, HAP, mĂ©taux lourds, radioĂ©lĂ©ments, etc. et sur les quantitĂ©s transfĂ©rĂ©es dans les eaux souterraines. Par ailleurs, compte tenu des doses cumulĂ©es appliquĂ©es, on n’est pas Ă  l’abri de phĂ©nomĂšnes de saturation, et ce d’autant plus que la matiĂšre organique prĂ©sente dans les sols agricoles diminue. Quelle que soit la quantitĂ© de pesticides qui reste en permanence prĂ©sente dans les sols et les eaux, une grande partie des quantitĂ©s dĂ©versĂ©es depuis des dĂ©cennies 1255300 t depuis 1990 a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©, au moins en partie, dĂ©gradĂ©e par des processus physiques mais surtout biologiques. Et cela implique des impacts certains, peut ĂȘtre irrĂ©versibles, sur les communautĂ©s vivantes des sols et des eaux superficielles, qu’elles aient disparu ou qu’elles aient Ă©voluĂ© pour s’adapter spĂ©cifiquement Ă  telle ou telle molĂ©cule. La contamination des sols agricoles 220 mg/m2 de matiĂšres actives synthĂ©tiques chaque annĂ©e, 4,6 g/m2 pour le cumul de 1990 Ă  2008 constitue donc une vĂ©ritable bombe Ă  retardement pour la contamination des eaux souterraines et pour l’avenir de ces sols. L’Inra signale d’ailleurs dans Pesticides, agriculture et environnement rapport d'expertise "La contamination des sols par diffĂ©rentes substances, dont les pesticides, a Ă©tĂ© reconnue comme l'une des principales menaces qui pĂšsent sur les sols europĂ©ens." Outre de ne plus disposer d’eau potable sans coĂ»ts de traitement prohibitifs, nos descendants risquent de ne plus disposer que de sols agricoles stĂ©rilisĂ©s qu’ils pourront Ă  juste titre appeler non pas Terra preta, mais Terra Ă©goista ! Le prix Ă  payer pour nous permettre notre mode de vie moderne Quelques chiffres Ă  la louche et trĂšs globaux, uniquement pour avoir des ordres de grandeur. On a vu ci-dessus que la nature payait le prix fort, avec des impacts peut ĂȘtre parfois irrĂ©versibles sur les sols, l’air, l’eau et la biodiversitĂ©. Qu’un cocktail de ces substances perturbe la reproduction ou simplement le fonctionnement hyper sophistiquĂ© et dĂ©licat du battement des cils des unicellulaires aquatiques, et ce sont beaucoup d’espĂšces qui disparaissent avec des perturbations potentielles sur l’ensemble de la chaĂźne alimentaire voir Les ĂȘtres vivants microscopiques de l’eau 1 et 2. Pour les "60 millions de consommateurs", le calcul est vite fait 60 millions de kg de pesticides de synthĂšse par an matiĂšres actives, cela reprĂ©sente 1 kg dĂ©versĂ© dans le milieu naturel par citoyen et par an ! En rĂ©alitĂ©, œ million d’exploitants agricoles se chargent pour nous d’en dĂ©verser 120 kg par exploitation chaque annĂ©e. Ils le payent d’ailleurs, et sans doute plus que le reste de la population, sur le plan de la santĂ©. Quelques extraits du document Agriculteurs et cancer le risque des pesticides "Le pouvoir cancĂ©rigĂšne de ces pesticides est mal identifiĂ©. Les effets sur la santĂ© sont bien connus pour les intoxications aiguĂ«s, mais mal connus pour les expositions modĂ©rĂ©es ou prolongĂ©es. Trois effets potentiels ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© identifiĂ©s par des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques cancers, troubles neurologiques chroniques et troubles de la reproduction." "Les agriculteurs semblent plus touchĂ©s par certains cancers
 hĂ©mopathies malignes leucĂ©mies, lymphomes malins, myĂ©lomes
, cancers cutanĂ©s, sarcomes des tissus mous, cancers de la prostate, cancers gastriques et cancers cĂ©rĂ©braux." RĂ©sultats de l’étude CĂ©rĂ©phy "La population Ă©tudiĂ©e concernait la Gironde, une rĂ©gion agricole utilisant de grandes quantitĂ©s de pesticides 221 personnes de 16 ans et plus atteintes de tumeurs cĂ©rĂ©brales ; 442 tĂ©moins indemnes de tumeur cĂ©rĂ©brale, tirĂ©s au sort en Gironde. Selon les rĂ©sultats dĂ©jĂ  obtenus, les sujets les plus exposĂ©s professionnellement aux pesticides ont 2,6 fois plus de risque d'ĂȘtre atteint de tumeur cĂ©rĂ©brale parmi les tumeurs cĂ©rĂ©brales, le risque de dĂ©velopper un gliome est multipliĂ© par 3,2. Par ailleurs, les sujets dĂ©clarant traiter rĂ©guliĂšrement les plantes d'intĂ©rieur ont un risque 2,6 fois plus Ă©levĂ© des analyses complĂ©mentaires sont en cours pour expliciter ces rĂ©sultats". Le prix Ă  payer se chiffre aussi sur les prix d’achat, pour les exploitants et indirectement pour nous qui achetons leur production chaque exploitation agricole, si on se base sur le CA des ventes 2008 2079 Millions €, dĂ©pense environ 4000 €/an pour ses pesticides pesticides de synthĂšse, cuivre et soufre. CONCLUSION Et si on comparait les impacts potentiels dans les cours d’eau des rejets diffus agricoles et des rejets ponctuels industriels ? Selon les donnĂ©es de l’IREP, les ordres de grandeur des rejets de substances synthĂ©tiques dans les cours d’eau de France mĂ©tropole sont d’environ 1000 t/an de substances synthĂ©tiques et 100 000 t/an de mĂ©taux les quantitĂ©s indiquĂ©es par les donnĂ©es disponibles concernent en grande majoritĂ© la mĂ©tropole. On se contentera de ces ordres de grandeur car, dans l’état actuel des donnĂ©es disponibles, on ne peut chiffrer ni les rejets qui vont directement dans la mer, ni la part des rejets indirects qui serait Ă©liminĂ©e par les stations collectives, ni les rejets rĂ©els qui concerneraient l’ensemble des Ă©tablissements et l’ensemble des substances. Ces 1000 t/an de rejets de substances synthĂ©tiques paraissent dĂ©risoires devant la pression occasionnĂ©e par l’épandage de 60000 t/an de pesticides de synthĂšse. Mais les 1000 t/an sont dĂ©versĂ©es directement dans les cours d’eau, alors que les 60000 t/an sont Ă©pandues sur les cultures. Pour chiffrer les quantitĂ©s de micropolluants synthĂ©tiques qui arrivent rĂ©ellement dans les cours d’eau, il faut donc comparer les 1000 t/an des rejets ponctuels industriels avec, non pas 60000 t/an, mais 300 t/an pour des apports diffus agricoles 0,5% de 60000 t. L’ordre de grandeur devient donc identique ! Pour les mĂ©taux, les apports diffus agricoles se chiffrent Ă  20000 t/an Cuivre et Soufre, tandis que les rejets industriels dans les cours d’eau se chiffrent Ă  100000 t/an Soufre non compris. MĂȘme si on ne connait pas la part de cuivre agricole qui arrive dans les cours d’eau, l’ordre de grandeur est nettement dĂ©sĂ©quilibrĂ© vers le secteur industriel. La ressource en eau renouvelable arrive en grande partie vers la mer environ 90% par l’ensemble du rĂ©seau hydrographique superficiel pour le vĂ©rifier, on peut effectuer la somme des modules fournis par la banque HYDRO pour tous les grands cours d’eau. Le reste arrive par les Ă©coulements souterrains. Sur cette base, on peut alors estimer la pression rĂ©elle sur les cours d’eau, en approximant, pour les pesticides agricoles, les apports dans les cours d’eau Ă  0,5% de 60000 t. Le graphe suivant prĂ©sente les concentrations prĂ©visibles moyennes dans les cours d’eau pour les rejets industriels de 2007 en France mĂ©tropole La concentration prĂ©visible pour le total des pesticides est de 1,8 ”g/L de façon globale, mais si on considĂšre qu’ils sont majoritairement Ă©pandus sur la SAU, elle devient d’environ 3,6 ”g/L en moyenne pour les cours d’eau agricoles. La concentration moyenne prĂ©visible pour les substances de synthĂšse substances anthropiques rejetĂ©es par l’industrie est de 5,6 ”g/L, dont 2,9 ”g/L pour les composĂ©s organohalogĂ©nĂ©s AOX, 1,2 ”g/L pour les hydrocarbures et 0,6 ”g/L pour les phĂ©nols. Dans les cours d’eau, la pollution mĂ©tallique provient essentiellement du secteur industriel. Mais pour les substances chimiques de synthĂšse, toutes substances confondues et d'un point de vue strictement patrimonial, les secteurs agricole pollution diffuse et industriel apparaissent tout autant responsables de la contamination des cours d’eau. C’est bien entendu un constat global qui ne tient pas compte de la rĂ©partition gĂ©ographique des rejets agricoles diffus et industriels, ni du cumul des rejets d’une annĂ©e sur l’autre. Mais cela permet d’avoir des ordres de grandeurs pour les moyennes et pour les concentrations maximales qui peuvent ĂȘtre beaucoup plus Ă©levĂ©es. Une fois arrivĂ©s dans les cours d’eau, les substances synthĂ©tiques agricoles ou industrielles vont plus ou moins se dĂ©grader et se transformer en mĂ©tabolites parfois trĂšs persistants pour finir par s’accumuler, avec les mĂ©taux, dans les MES, les sĂ©diments et les organismes vivants des eaux douces et marines. Les concentrations rĂ©elles sont effectivement du mĂȘme ordre de grandeur que les prĂ©visions. A titre d’illustration, Eau-Evolution propose les articles suivants qui dĂ©crivent les valeurs quantifiĂ©es rĂ©cemment respectivement dans l’eau, les MES ou les sĂ©diments de quelques cours d’eau plus ou moins importants Tous les articles de la rubrique Micropolluants chimiques Pour l’eau du Rhin, de la Seine, de la Loire, de la Garonne et du RhĂŽne La qualitĂ© de la recherche rĂ©cente des substances chimiques dans les cours d’eau 9 les valeurs maximales quantifiĂ©es pour une sĂ©lection de 252 substances sur la pĂ©riode 1998 Ă  2008 [Annexe] Pour les MES de la Somme, de l’Escaut, de la Meuse, de la Moselle, du Rhin, du RhĂŽne, de l’Adour, de la Garonne, de la Dordogne, de la Charente, de la Loire, de la Vilaine et de la Seine La contamination chimique des sĂ©diments et des matiĂšres en suspension en aval de 13 grands cours d’eau 4 Ă©lĂ©ments de comparaison des teneurs maximales quantifiĂ©es dans les matiĂšres en suspension pour la pĂ©riode 2000 Ă  2008 [Annexe] Pour les sĂ©diments de la Somme, de l’Escaut, de la Meuse, de la Moselle, du Rhin, du RhĂŽne, de l’Adour, de la Garonne, de la Dordogne, de la Charente, de la Loire, de la Vilaine et de la Seine La contamination chimique des sĂ©diments et des matiĂšres en suspension en aval de 13 grands cours d’eau 3 Ă©lĂ©ments de comparaison des teneurs maximales quantifiĂ©es dans les sĂ©diments pour la pĂ©riode 2000 Ă  2008 [Annexe] Le fait que les rejets industriels de substances de synthĂšse soient autant responsables de la contamination chimique des cours d’eau que les pesticides ne doit cependant pas occulter la contamination de la majoritĂ© des sols et des nappes phrĂ©atiques agricoles par ces derniers. Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©e, les pesticides ne sont pas non plus les seuls responsables de la contamination des sols PCB, hydrocarbures, etc. et des nappes souterraines voir par exemple La "nappe alluviale de la SaĂŽne" au puits de Beauregard aperçu de la contamination chimique de l’eau. Mais pour comparer de la mĂȘme façon la pression des rejets industriels et des pesticides sur les sols et les eaux souterraines, il faudrait d’abord connaitre les quantitĂ©s provenant des apports industriels sur les sols, directement et par les retombĂ©es atmosphĂ©riques. Si quelqu’un sait oĂč sont ces donnĂ©es, qu’il le fasse savoir ! Quant aux toxicitĂ©s rĂ©elles in situ de toutes ces substances, qui sait seulement ce que peut donner Ă  long terme l'association d'hydrocarbures et de mĂ©taux avec d'autres substances synthĂ©tiques, qu'elles soient ou non des pesticides ? Les rejets ponctuels sont encore plus inacceptables que les apports diffus, car ils sont traitables Ă  la source, ce n’est qu’une question financiĂšre. Non seulement ces substances ont des impacts consĂ©quents et durables sur les milieux aquatiques, mais en plus, elles en sont pas recyclĂ©es, ce qui parait de nos jours tout Ă  fait aberrant, en particulier pour les mĂ©taux ! Ces quelques chiffres montrent qu’il ne suffira largement pas d’agir sur les pesticides pour diminuer la toxicitĂ© des eaux. La contamination actuelle des eaux, des MES et des sĂ©diments n’étant pas acceptable du point de vue de la toxicitĂ© comme du point de vue patrimonial, il faudrait absolument revoir les fondements de la rĂ©glementation actuelle sur les rejets des ICPE. Dans l’idĂ©al, sachant qu’ils finissent tĂŽt ou tard par s’accumuler dans l’un ou l’autre des compartiments des milieux aquatiques, tous les rejets toxiques devraient ĂȘtre interdits. En attendant, il faudrait au moins abaisser les seuils fixĂ©s par les rĂšglements actuels et les complĂ©ter par une rĂ©glementation intersectorielle des pollutions. Cela pourrait ĂȘtre un droit annuel Ă  contaminer les eaux et les sĂ©diments de la mer et des cours d’eau, pour les pesticides agricoles sur la base de 0,5% ou 1% des quantitĂ©s arrivant dans les cours d’eau comme pour les rejets industriels. Ce droit Ă  contaminer serait Ă©tabli par substance mais aussi pour les cumuls de substances, et serait forcĂ©ment basĂ© sur la ressource en eau renouvelable annuelle par petit bassin versant et la nature des eaux cĂŽtiĂšres rĂ©ceptrices par grand bassin versant. Il serait alors rĂ©parti en quotas et concernerait l’ensemble des Ă©tablissements polluants, qu’ils soient industriels ou agricoles, et qu’ils soient petits ou gros pollueurs. Des donnĂ©es anachroniques en dĂ©calage choquant avec les enjeux Eurostat nous fournit les chiffres de production de 168 substances rĂ©pertoriĂ©es comme toxiques, agrĂ©gĂ©s pour l’Europe. L’IREP rĂ©pertorie moins de 100 toxiques, le chiffre 100 comprenant aussi les macropolluants. Tous les Ă©tablissements ne sont pas pris en compte. Pour les pesticides, on doit se contenter des tonnages agrĂ©gĂ©s de substances commercialisĂ©es en France mĂ©tropole. Ces donnĂ©es publiques ne sont en outre pas directement exploitables au niveau des milieux aquatiques rĂ©cepteurs. MĂ©taux, Pesticides, HAP, PCB et toutes les autres substances synthĂ©tiques, sans compter les radioĂ©lĂ©ments, nanoparticules, perturbateurs endocriniens, et autres Les donnĂ©es publiques sur la pression chimique sont loin de reflĂ©ter la rĂ©alitĂ© de tout ce qui arrive de façon diffuse ou ponctuelle, directe ou indirecte dans les eaux. Mais qu’importe si on ne connait pas la pression rĂ©elle, puisque l’on ne mesure pas non plus la toxicitĂ© rĂ©elle ? Le bon Ă©tat chimique vu par la Directive cadre sur l’eau ne prend en compte qu’une quarantaine de substances avec juste un "suivi" pour les sĂ©diments
 Le lecteur conclura de lui-mĂȘme sur le sĂ©rieux de ces donnĂ©es avec l’article Cote d'alerte sur la pollution des eaux du journal du Cnrs dont voici quelques extraits "Les fleuves et les riviĂšres contiennent des millions de tonnes de polluants formĂ©s des rejets chimiques de nos industries, de notre agriculture et de nos activitĂ©s quotidiennes. Ce qui signifie que l'on y trouve de tout des solvants, des nitrates, des phosphates, des dĂ©tergents, des produits cosmĂ©tiques, des PCB, notamment dans le RhĂŽne, des nanoparticules de carbone qui pourraient jouer le rĂŽle de surfaces absorbantes et de "piĂšges" pour d'autres contaminants
 la liste comprend aussi des substances pharmaceutiques paracĂ©tamol, ibuprofĂšne, anticancĂ©reux, anti-cholestĂ©rol, anti-inflammatoires, pilule contraceptive
." "Nous voyons apparaĂźtre, dans de nombreux cours d'eau français, des phĂ©nomĂšnes de fĂ©minisation des mĂąles chez certaines espĂšces de poissons truite arc-en-ciel, gardon
, de gastĂ©ropodes, de grenouilles
, ainsi que des phĂ©nomĂšnes d'immunotoxicitĂ© qui se traduisent par une diminution de l'efficacitĂ© du systĂšme immunitaire entraĂźnant une sensibilitĂ© accrue aux agents infectieux." "Chaque annĂ©e, ce sont en moyenne plus de 6 millions de tonnes de produits toxiques qui sont dĂ©versĂ©s dans la mer, des hydrocarbures aux mĂ©taux lourds en passant par les engrais et les pesticides charriĂ©s par les fleuves
 N'oublions jamais que, tĂŽt ou tard, tout finit en mer et que cette derniĂšre ne peut tout absorber
"Note Pour Eau-Evolution, la catĂ©gorie des pesticides regroupe toutes les substances utilisĂ©es, ou ayant Ă©tĂ© utilisĂ©es autrefois, pour leur pouvoir biocide par les secteurs agricole mais aussi industriel et domestique. Le classement de certaines substances est difficile et souvent dĂ©licat. Une quinzaine de substances sur les 972 recensĂ©es ont d’ailleurs changĂ© de catĂ©gorie avec mise Ă  jour de l’index des substances depuis la rĂ©daction de cet article n-Butyl Phtalate, Butyl benzyl phtalate, Formaldehyde, etc.. Cela ne change en rien les rĂ©sultats concernant les quantifications. Le lecteur est tout Ă  fait libre de classer les substances dans la catĂ©gorie qui rĂ©pond au mieux Ă  ses interrogations. L’auteur rappelle que l’objectif premier de cette vitrine est de proposer des mĂ©thodes pour apprĂ©hender au mieux la rĂ©alitĂ© de la contamination chimique des milieux aquatiques. Les experts chimistes et toxicologues sont fortement invitĂ©s Ă  participer Ă  l’amĂ©lioration de la pertinence de l’index des substances 20 aoĂ»t 2009DerniĂšre actualisation
Etil est Ă©tanche Ă  la pluie en seulement quatre heures. Combien de temps faut-il pour que l’herbe repousse aprĂšs le Roundup? Tant que vous avez attendu 14 jours aprĂšs la pulvĂ©risation du Roundup et que votre vieille herbe est morte, votre pelouse est prĂȘte pour de nouvelles herbes ou d’autres plantes. Tout ce que vous avez Ă  faire
Il n’est pas recommandĂ© de pulvĂ©riser lorsqu’il pleut. Le produit se lave avant d’ĂȘtre absorbĂ©. Cependant, la pulvĂ©risation juste avant la pluie – en laissant suffisamment de temps pour rĂ©pondre aux exigences de l’étiquette – peut fournir un contrĂŽle efficace, surtout si la pluie est prĂ©vue pour quelques jours et que les mauvaises herbes poussent fortement. Dans ce contexte combien de temps l’herbicide doit-il agir avant qu’il ne pleuve ? Une pĂ©riode sans pluie de 6 Ă  8 heures est suggĂ©rĂ©e pour les formulations d’amine, tandis que la pĂ©riode sans pluie recommandĂ©e pour l’ester est d’une heure. Herbicide Delay Assure II Ne pas utiliser si de la pluie est prĂ©vue dans l’heure suivant l’utilisation. Basagran Au moins huit heures entre l’application et la prĂ©cipitation. Et quel est le meilleur moment pour pulvĂ©riser les mauvaises herbes ? Les herbicides systĂ©miques fonctionnent mieux lorsqu’ils sont appliquĂ©s tard le matin, Ă  midi et l’aprĂšs-midi dans des climats frais ou froids. La croissance des plantes ralentit au crĂ©puscule et s’accĂ©lĂšre Ă  nouveau le lendemain lorsque le soleil se lĂšve. Une forte rosĂ©e tĂŽt le matin peut faire drainer les herbicides, il est donc prĂ©fĂ©rable de les appliquer aprĂšs que la rosĂ©e se soit Ă©vaporĂ©e. Dans cet esprit, combien de temps faut-il pour la cueillette des mauvaises herbes avant qu’il ne pleuve ? 30 minutes Combien de temps faut-il au MSMA pour pulvĂ©riser avant qu’il ne pleuve ? Appliquer des applications uniformes et complĂštes sur les mauvaises herbes ciblĂ©es jusqu’à ce qu’elles soient mouillĂ©es et ne pas arroser pendant au moins 24 heures aprĂšs l’application. 16 Quelles canettes pouvez-vous recycler ? 24 Pouvez-vous affĂ»ter les ouvre-boĂźtes ? 23 Ouvre-boĂźtes pour grandes boĂźtes ? 20 OĂč puis-je trouver des pois chiches en conserve ? 26 Un brise-boĂźtes en aluminium peut-il Ă©craser 10 boĂźtes en 10 secondes ? 22 Pouvez-vous faire de la viande en conserve? 16 Pouvez-vous pressuriser le riz ? 15 Que peut-on fabriquer Ă  partir de canettes recyclĂ©es ? 24 Infernal peut-il galoper ? 20 Pouvez-vous manger des Ă©pinards en conserve? 12 mesure 6,5 pouces? 39 Hermione meurt-elle dans Harry Potter et l’enfant maudit ? 39 Quelles voitures ont les convertisseurs catalytiques les plus chers ? 39 Que dois-je dire quand quelqu’un chante ? 37 Newsmax TV est-il disponible sur Spectrum ? 39 Combien de temps dure le traitement des douanes et de l’immigration au SFO ? 31 Comment faire voler un cerf-volant ? 31 Quelle est la hauteur de plafond standard du sous-sol ? 37 L’Ohio a-t-il un certificat de revente ? 39 Quel est le meilleur batteur Ă  main KitchenAid ?
Combiende temps faut-il laisser sĂ©cher une dalle bĂ©ton avant de marcher dessus ? Avant de poser vos pieds sur une dalle en bĂ©ton, vous devrez la laisser sĂ©cher 10 semaines ou 1 semaine par centimĂštre d’épaisseur. Par exemple, si votre dalle bĂ©ton fait 5 centimĂštres, le temps de sĂ©chage estimĂ© est donc de 5 semaines.
PubliĂ© le 15/08/2022 Ă  1205 , mis Ă  jour Ă  1206 En moins de 12 heures, les pompiers du Lot ont Ă©tĂ© sollicitĂ©s pour deux incendies consĂ©cutifs Ă  un Ă©cobuage et un feu de dĂ©tritus chez un particulier. Au Vigan d'abord, Ă  20 heures ce dimanche, les secours ont fait face Ă  un petit feu de vĂ©gĂ©tation. En cause un particulier qui avait mis feu Ă  ses dĂ©chets verts sur son terrain. Les flammes ne se sont pas propagĂ©es et les pompiers ont pu rapidement maĂźtriser le sinistre. Et puis, ce lundi matin Ă  Martel, Ă  8h45 rebelote mais cette fois-ci pour un Ă©cobuage qui dĂ©rape. Un particulier brĂ»lait des ronces sur son terrain, le feu dĂ©gĂ©nĂšre et voilĂ  trois engins des pompiers mobilisĂ©s avec tout l'Ă©quipage. LĂ  encore, le feu ne s'est pas propagĂ© et a Ă©tĂ© vite maĂźtrisĂ©. Mais tout de mĂȘme en raison de la sĂ©cheresse, les risques restent encore trĂšs Ă©levĂ©s. " La vigilance reste de mise, ce n'est pas parce qu'il a plu et qu'il fait moins chaud qu'il n'y a plus de risque", note ce lundi le chef de salle des pompiers. L'Ă©cobuage est par ailleurs interdit par la loi. À noter Ă©galement qu'Ă  19h30 ce dimanche Ă  Espeyroux, les pompiers ont Ă©teint un feu de vĂ©gĂ©tation occasionnĂ© cette fois-ci par un arbre foudroyĂ©. Seuls 3mÂČ ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s. De son cĂŽtĂ©, la prĂ©fecture du Lot rappelle que " 9 feux sur 10 sont d’origine humaine et pourraient donc ĂȘtre Ă©vitĂ©s. En cas de sĂ©cheresse, de canicule ou de vent fort, un mĂ©got mal Ă©teint jetĂ© depuis une fenĂȘtre de voiture ou en bord de route, une Ă©tincelle dans un champ ou un jardin peut suffire Ă  dĂ©vaster des hectares de vĂ©gĂ©tation en quelques minutes seulement".
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Leursanalyses ont montré une fréquence de détection du glyphosate variant de 60 à 100 % (à la fois dans l'air et à la pluie). Le taux de glyphosate dans l'air variait de moins de 0,01 à 9,1 ng/m3
ï»żHier, jai utilisĂ© environ 3 litres environ 1 gallon de glyphosate Roundup gĂ©nĂ©rique dans mon jardin. CĂ©tait le soir vers 18 heures. Ce matin, je me suis rĂ©veillĂ© au son de la pluie. La pluie aura-t-elle diluĂ© le glyphosate ou mes mauvaises herbes mourront-elles? Pour rendre cela plus gĂ©nĂ©rique Pour ĂȘtre efficace Ă  100%, combien de temps avant la pluie dois-je empoisonner? RĂ©ponse Le glyphosate doit ĂȘtre appliquĂ© pendant que les plantes poussent activement et transpirent lhumiditĂ©, ce qui nĂ©cessite la lumiĂšre du soleil. Cela signifie que vous devez appliquer le glyphosate le matin pour quil prenne effet ce jour-lĂ . Le glyphosate se dĂ©sactive trĂšs facilement, donc une application la nuit, mĂȘme sil ne pleut pas, est susceptible dĂȘtre inefficace. Donc, appliquez le matin un jour qui devrait ĂȘtre ensoleillĂ© et chaud sans pluie. Commentaires RĂ©ponse De Labsorption foliaire des herbicides ne se produit quen phase liquide; une fois quune gouttelette deau a sĂ©chĂ© sur la surface de la feuille et que les herbicides ont cristallisĂ© peu ou pas dabsorption supplĂ©mentaire se produit. Par consĂ©quent, toute condition environnementale accĂ©lĂ©rant le sĂ©chage des gouttelettes de pulvĂ©risation sur une surface de feuille rĂ©duira Une faible humiditĂ© et des vents violents peuvent rĂ©duire considĂ©rablement le temps de sĂ©chage, laissant ainsi peu de temps Ă  labsorption. Inversement, une humiditĂ© Ă©levĂ©e avec peu de vent ralentit le taux de sĂ©chage et allonge le temps dabsorption. Les prĂ©cipitations peu aprĂšs 90 ÂșF peuvent Ă©galement amĂ©liorer labsorption en rĂ©duisant la viscositĂ© de la cuticule et en facilitant le passage des herbicides appliquĂ©s sur les feuilles. De lUniversitĂ© Purdue » Le glyphosate doit pĂ©nĂštre la surface des feuilles pour un contrĂŽle efficace des mauvaises herbes. Alors que labsorption se produit relativement rapidement, la pluie aprĂšs une application peut laver le glyphosate avant quil nait une chance de pĂ©nĂ©trer dans la feuille. La pĂ©riode sans pluie requise pour Ă©viter une activitĂ© rĂ©duite est in uencĂ©e par la sensibilitĂ© de la mauvaise herbe cible et le taux de glyphosate. Les petites mauvaises herbes dune espĂšce sensible nĂ©cessiteront une pĂ©riode sans pluie plus courte que les grandes ou dif ciles pour lutter contre les mauvaises herbes. Une pĂ©riode 30 minutes sans pluie peut ĂȘtre adĂ©quate dans des conditions idĂ©ales. Cependant, lors de la pulvĂ©risation de mauvaises herbes plus grosses, plusieurs heures entre lapplication et la pluie peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires pour Ă©viter une activitĂ© rĂ©duite. Les diffĂ©rences de rĂ©sistance Ă  la pluie entre les produits Ă  base de glyphosate sont gĂ©nĂ©ralement faibles. Lajout de surfactant semble avoir des avantages marginaux sur lexigence de labsence de pluie. Commentaires RĂ©ponse Le glyphosate est un herbicide systĂ©mique. Il ne faut vraiment que quelques heures pour entrer dans lusine avant une pluie. Ce nest pas un tueur rapide en formulation de base, mais en labsence de rĂ©sistance, il tue la plante entiĂšre. Les agriculteurs ont commencĂ© Ă  lutiliser dans les annĂ©es 70 en utilisant des applicateurs de contact pour le brosser sur Johnsongrass. Roundup prendrait une semaine pour le tuer, mais il a tout compris, jusquaux rhizomes qui produisent de nouvelles plantes sous terre. RĂ©ponse DĂ©pend de la formulation. Je comprends de ici et ici que de nombreux produits vendus Ă  base de glyphosate sont pour la plupart inertes » IngrĂ©dients. Lune des fonctions de ces derniers est dempĂȘcher les ingrĂ©dients actifs de se laver en agissant comme des tensioactifs et des autocollants dĂ©crits de maniĂšre trop dĂ©taillĂ©e ici . En pratique, sil reste au moins quelques heures avant dĂȘtre lavĂ©, vous devriez voir des effets. Au pire, vous devrez rĂ©appliquer sur les mauvaises herbes les plus dures. RĂ©ponse Le glyphosate doit pĂ©nĂ©trer la surface des feuilles pour assurer une suppression efficace des mauvaises herbes. Alors que labsorption se produit relativement rapidement, la pluie aprĂšs une application peut laver le glyphosate avant quil nait une chance de pĂ©nĂ©trer dans la feuille. La pĂ©riode sans pluie requise pour Ă©viter une activitĂ© rĂ©duite est influencĂ©e par la sensibilitĂ© de la mauvaise herbe cible et le taux de glyphosate. Les petites mauvaises herbes dune espĂšce sensible nĂ©cessiteront une pĂ©riode sans pluie plus courte que les mauvaises herbes grandes ou difficiles Ă  contrĂŽler. Une pĂ©riode de 30 minutes sans pluie peut ĂȘtre adĂ©quate dans des conditions idĂ©ales. Cependant, lors de la pulvĂ©risation de mauvaises herbes plus grosses, plusieurs heures entre lapplication et la pluie peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires pour Ă©viter une activitĂ© rĂ©duite. Les diffĂ©rences de rĂ©sistance Ă  la pluie entre les produits Ă  base de glyphosate sont gĂ©nĂ©ralement faibles. Lajout de plus de tensioactif semble avoir des avantages marginaux sur lexigence de labsence de pluie. RĂ©ponse Je suis un nouveau technicien de pulvĂ©risation, mais un technicien de plus de 10 ans ma dit quil fallait 6 heures entre la pluie et lapplication. Cest lune des personnes auxquelles je fais attention quand il parle. Pas seulement son expĂ©rience, mais sa franchise. Commentaires
FNm8uMQ. 324 18 21 23 41 217 29 340 366

glyphosate combien de temps avant la pluie