LeSénat a introduit dans la loi Grenelle II sur l'environnement, un article qui interdit l'usage du téléphone portable dans les écoles et collÚges. " Le chapitre unique du titre Ier du livre V de la deuxiÚme partie du code de l'éducation est complété par un article L. 511-5 ainsi rédigé : "Art. L. 511-5. - Dans les écoles
CE 5 mai 2014 n° 361319, P. 1. ConsidĂ©rant qu’il ressoudes piĂšces du dossier soumis aux juges du fond que, par un arrĂȘtĂ© du 3 octobre 2005, le maire de Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais a dĂ©clarĂ© en Ă©tat de pĂ©ril inimihent un bĂątiment situĂ© sur le territoire de cette commune, 22 rue Saint-Jean, alors propriĂ©tĂ© indivise de M. L. P. et de sa soeur, et a mis ceux-ci en demeure de rĂ©aliser des travaux de mise en sĂ©curitĂ© consistant en la dĂ©molition du dernier Ă©tage et des combles de ce bĂątiment ; que les consorts P. n’ayant pas rĂ©alisĂ© les travaux dans le dĂ©lai prescrit, le maire de la commune de Boulogne-sur-Mer y a fait procĂ©der d’office ; qu’il a ensuite Ă©mis Ă  leur encontre, les 16 fĂ©vrier 2006 et 18 avril 2008, deux titres exĂ©cutoires d’un montant de 331,17 euros et 42 089,90 euros correspondant respectivement aux frais d’insertion dans la presse de l’appel Ă  concurrence en vue de la rĂ©alisation des travaux et au coĂ»t des travaux euxmĂȘmes ; que M. P. et Me R., mandataire chargĂ© de la liquidation judiciaire de M. P., ont demandĂ© au tribunal administratif de Lille d’annuler ces titres exĂ©cutoires ; que M. P. se pourvoit en cassation contre le jugement du 21 juillet 2011 par lequel le tribunal a rejetĂ© cette demande ; 2. ConsidĂ©rant qu’aux termes du 1 de l’article L 511-2 du code de la construction et de l’habitation dans sa rĂ©daction applicable au litige Le maire, Ă  l’issue d’une procĂ©dure contradictoire dont les modalitĂ©s sont dĂ©finies par dĂ©cret en Conseil d’Etat, met le propriĂ©taire de l’immeuble menaçant ruine, et le cas Ă©chĂ©ant les personnes mentionnĂ©es au premier alinĂ©a de l’article L 511-1-1, en demeure de faire dans un dĂ©lai dĂ©terminĂ©, selon le cas, les rĂ©parations nĂ©cessaires pour mettre fin durablement au pĂ©ril ou les travaux de dĂ©molition » ; que le IV du mĂȘme article dispose que Lorsque l’arrĂȘtĂ© de pĂ©ril n’a pas Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© dans le dĂ©lai fixĂ©, le maire met en demeure le propriĂ©taire d’y procĂ©der dans un dĂ©lai qu’il fixe et qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  un mois. /A dĂ©faut de rĂ©alisation des travaux dans le dĂ©lai imparti, le maire, par dĂ©cision motivĂ©e, fait procĂ©der d’office Ă  leur exĂ©cution. H peut Ă©galement faire procĂ©der Ă  la dĂ©molition prescrite, sur ordonnance du juge statuant en la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, rendue Ă  sa demande » ; qu’aux termes de l’article L 511-3 du mĂȘme code En cas de pĂ©ril imminent, le maire, aprĂšs avertissement adressĂ© au propriĂ©taire, demande Ă  la juridiction administrative compĂ©tente la nomination d’un expert qui, dans les vingt-quatre heures qui suivent sa nomination, examine les bĂątiments, dresse constat de l’état des bĂątiments mitoyens et propose des mesures de nature Ă  mettre fin Ă  l’imminence du pĂ©ril s’il la constate. / Si le rapport de l’expert conclut Ă  l’existence d’un pĂ©ril grave et imminent, le maire ordonne les mesures provisoires nĂ©cessaires pour garantir la sĂ©curitĂ©, notamment, l’évacuation de l’immeuble. /Dans le cas oĂč ces mesures n’auraient pas Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©es dans le dĂ©lai imparti, le maire les fait exĂ©cuter d’office. En ce cas, le maire agit en lieu et place des propriĂ©taires, pour leur compte et Ă  leurs frais » ; 3. ConsidĂ©rant qu’il rĂ©sulte de ces dispositions que, si le maire peut ordonner la dĂ©molition d’un immeuble en application des dispositions de l’article L 511-2 du code de la construction et de l’habitation, aprĂšs accomplissement des formalitĂ©s qu’il prĂ©voit, il doit, lorsqu’il agit sur le fondement de l’article L 511-3 afin de faire cesser un pĂ©ril imminent, se borner Ă  prescrire les mesures provisoires nĂ©cessaires pour garantir la sĂ©curitĂ© ; qu’en prĂ©sence d’une situation d’extrĂȘme urgence crĂ©ant un pĂ©ril particuliĂšrement grave et imminent qui exige la mise en oeuvre immĂ©diate d’une mesure de dĂ©molition, le maire ne peut l’ordonner que sur le fondement des pouvoirs de police gĂ©nĂ©rale qu’il tient des dispositions des articles L 2212-2 et L 2212-4 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales ; 4. ConsidĂ©rant que, pour Ă©carter le moyen tirĂ© de ce que l’arrĂȘtĂ© de pĂ©ril du 3 octobre 2005 avait illĂ©galement prescrit la dĂ©molition du dernier Ă©tage et des combles du bĂątiment appartenant Ă  M. P., le tribunal s’est bornĂ© Ă  relever qu’il n’était pas contestĂ© que cette mesure Ă©tait seule de nature Ă  mettre fin au pĂ©ril ; qu’en statuant ainsi, sans rechercher si ces travaux de dĂ©molition d’un Ă©tage et des combles du bĂątiment n’excĂ©daient pas les mesures que le maire pouvait lĂ©galement ordonner sur le fondement de l’article L 511-3 du code de la construction et de l’habitation, le tribunal a commis une erreur de droit ; que, par suite, son jugement doit ĂȘtre annulĂ© ; 5. ConsidĂ©rant qu’il y a lieu, dans les circonstances de l’espĂšce, de rĂ©gler l’affaire au fond en application des dispositions de l’article L 821-2 du code de justice administrative 6. ConsidĂ©rant que la clĂŽture de la procĂ©dure de liquidation judiciaire dont faisait l’objet M. P. est intervenue le 17 mars 2009 ; que la demande que Me R. a prĂ©sentĂ©e conjointement avec M. P. a Ă©tĂ© introduite devant le tribunal administratif le 3 juillet 2009 ; qu’à cette date, Me R. n’avait plus qualitĂ© pour agir au titre de la procĂ©dure de liquidation judiciaire ; que, par suite, les conclusions de la demande, en tant qu’elles Ă©manent de Me R., sont irrecevables et ne peuvent qu’ĂȘtre rejetĂ©es ; Sur l’exception tirĂ©e de l’illĂ©galitĂ© de l’arrĂȘtĂ© de pĂ©ril 7. ConsidĂ©rant qu’il rĂ©sulte de l’instruction que l’arrĂȘtĂ© de pĂ©ril du 3 octobre 2005, qui a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement notifiĂ© Ă  M. P. avec l’indication des voies et dĂ©lais de recours, Ă©tait devenu dĂ©finitif Ă  la date Ă  laquelle M. P. a excipĂ© de l’illĂ©galitĂ© de la procĂ©dure de pĂ©ril ; que, par suite, cette exception d’illĂ©galitĂ© est irrecevable ; Sur les autres moyens soulevĂ©s contre les titres exĂ©cutoires litigieux 8. ConsidĂ©rant que les informations portĂ©es sur les titres exĂ©cutoires litigieux ne comportent aucune contradiction qui justifierait leur annulation ; 9. ConsidĂ©rant que le juge saisi d’un recours dirigĂ© contre un titre exĂ©cutoire doit se prononcer au vu des circonstances de droit et de fait existant Ă  la date de sa dĂ©cision ; qu’il rĂ©sulte de l’instruction que, par un jugement du 17 mars 2009, le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer a prononcĂ© la clĂŽture pour extinction du passif des opĂ©rations de la liquidation judiciaire de M. P. ; que, par suite, Ă  la date de la prĂ©sente dĂ©cision, M. P. a recouvrĂ© l’entiĂšre maĂźtrise des droits et actions concernant son patrimoine ; qu’ainsi, la circonstance que ces titres aient Ă©tĂ© Ă©mis Ă  son encontre alors que la procĂ©dure de liquidation judiciaire n’avait pas encore Ă©tĂ© clĂŽturĂ©e n’est pas de nature Ă  en justifier l’annulation ; 10. ConsidĂ©rant que les titres litigieux sont Ă©trangers Ă  la procĂ©dure d’abandon manifeste poursuivie par la commune ; que les moyens tirĂ©s de l’illĂ©galitĂ© de cette procĂ©dure sont, par suite, inopĂ©rants ; 11. ConsidĂ©rant qu’il rĂ©sulte de ce qui prĂ©cĂšde que M. P. n’est pas fondĂ© Ă  demander l’annulation des titres exĂ©cutoires qu’il conteste ; 12. ConsidĂ©rant qu’il n’y a pas lieu, dans les circonstances de l’espĂšce, de faire droit aux conclusions prĂ©sentĂ©es par la commune de Boulogne-sur-Mer au titre des dispositions de l’article L 761-1 du code de justice administrative ; que les mĂȘmes dispositions font obstacle Ă  ce qu’une somme soit mise Ă  ce titre Ă  la charge de la commune de Boulogne-sur-Mer qui n’est pas, dans la prĂ©sente instance, la partie perdante ; DĂ©cide Article 1er Le jugement du tribunal administratif de Lille du 21 juillet 2011 est annulĂ©. Article 2 La demande prĂ©sentĂ©e par M. P. et Me R. devant le tribunal administratif de Lille est rejetĂ©e. Article 3 Les conclusions prĂ©sentĂ©es par M. P. et par la commune de Boulogne-sur-Mer au titre des dispositions de l’article L 761-1 du code de justice administrative sont rejetĂ©es. Article 4 La prĂ©sente dĂ©cision sera notifiĂ©e Ă  M. L. P., Ă  Me R. et Ă  la commune de Boulogne-sur-Mer.

Article37 – Interdire la construction de nouveaux aĂ©roports et l’extension des aĂ©roports existants – Mesure SDE3_____ 310 Article 38 – Compensation des Ă©missions du secteur aĂ©rien – Mesure SD-E6 _____ 319 TITRE IV – SE LOGER_____ 328 CHAPITRE IER – RÉNOVER LES BÂTIMENTS _____ 328 Articles 39 et 40 – DĂ©finition des niveaux de performance, audit Ă©nergĂ©tique et DPE

Le Vendredi 29 juillet 2022 L’hydroĂ©lectricitĂ© est la deuxiĂšme source de production Ă©lectrique derriĂšre le nuclĂ©aire et la premiĂšre source d’électricitĂ© renouvelable en France. Cette filiĂšre est importante pour le systĂšme Ă©lectrique Ă  plusieurs titres, notamment en termes d’équilibre et de sĂ©curisation du rĂ©seau. La France est historiquement bien Ă©quipĂ©e avec un dĂ©veloppement important des ouvrages hydroĂ©lectriques dĂšs le dĂ©but et tout au long du vingtiĂšme siĂšcle. L’enjeu actuel pour l’État est d’assurer la modernisation et la compatibilitĂ© du parc aux exigences accrues de sĂ©curitĂ© et d’environnement d’une part, et de permettre l’exploitation du gisement rĂ©siduel d’autre part conformĂ©ment aux objectifs fixĂ©s dans la programmation pluriannuelle de l’énergie. L'hydroĂ©lectricitĂ© aujourd'hui en France PrĂ©sentation de l'hydroĂ©lectricitĂ© L’hydroĂ©lectricitĂ© transforme l’énergie gravitaire des lacs, des cours d’eau et des marĂ©es, en Ă©lectricitĂ©. Une installation hydroĂ©lectrique est gĂ©nĂ©ralement composĂ©e d’un ouvrage de retenue barrage permettant le cas Ă©chĂ©ant de stocker l’eau, et de l’orienter vers une usine de production au sein de laquelle l’eau met en mouvement une turbine. Comme dans d’autres moyens de production d’électricitĂ©, la turbine est associĂ©e Ă  un alternateur qui transforme l’énergie cinĂ©tique de la rotation en Ă©nergie Ă©lectrique, Ă©vacuĂ©e sur le rĂ©seau Ă©lectrique. La puissance Ă©lectrique est proportionnelle Ă  la hauteur de chute et au dĂ©bit turbinĂ©. On distingue plusieurs types d’installations hydroĂ©lectriques en fonction de la durĂ©e de remplissage de leur rĂ©servoir les installations dites au fil de l’eau », qui turbinent tout ou partie du dĂ©bit d’un cours d’eau en continu. Leur capacitĂ© de modulation est trĂšs faible et leur production dĂ©pend du dĂ©bit des cours d’eau. les installations dites par Ă©clusĂ©es », qui disposent d’une petite capacitĂ© de stockage, typiquement comprise entre 2 heures et 400 heures de production. Ces installations permettent une modulation journaliĂšre ou hebdomadaire de la production en accumulant dans leurs retenues des volumes d’eau qui seront turbinĂ©s pendant les pics de consommation. les installations dites centrale de lac » disposant d’une retenue plus importante. Ces installations accumulent des volumes d’eau dans des retenues de taille consĂ©quente nĂ©cessitant le plus souvent des barrages de grande taille, gĂ©nĂ©ralement Ă  l’aval des moyennes et hautes montagnes. Ces installations permettent de diminuer l’exposition aux conditions hydrologiques. les stations de transfert d’énergie par pompage » ou STEP, utilisĂ©es pour le stockage de l’énergie Ă©lectrique ces installations permettent de pomper pendant les pĂ©riodes de moindre consommation d’électricitĂ© vers un rĂ©servoir haut des volumes d’eau pour les turbiner pendant les pics de consommation. Les installations au fil de l’eau, voire par Ă©clusĂ©es, fournissent une hydroĂ©lectricitĂ© de base peu modulable alors que les installations avec des retenues importantes sont trĂšs utiles pour la flexibilitĂ© du systĂšme Ă©lectrique, et permettent de rĂ©pondre aux pics de consommation en effet, ces installations peuvent fournir de grandes puissances trĂšs rapidement mobilisables quelques minutes. Production hydroĂ©lectrique et puissance installĂ©e L’hydroĂ©lectricitĂ© est la deuxiĂšme source de production Ă©lectrique derriĂšre le nuclĂ©aire et la premiĂšre source d’électricitĂ© renouvelable en France. Avec environ 25,7 GW gigawatts installĂ©s en France mĂ©tropolitaine, le pays dispose de l’un des plus grands parcs hydroĂ©lectriques en Europe . Cette puissance reprĂ©sente environ 20 % de la puissance Ă©lectrique totale installĂ©e. Compte tenu de la forte variabilitĂ© aux conditions hydrologiques d’une annĂ©e Ă  l’autre, la part de l’hydroĂ©lectricitĂ© dans le mix Ă©lectrique, est davantage mesurĂ©e par le productible, c’est-Ă -dire la production maximale annuelle sans arrĂȘts maintenance, etc. dans des conditions hydrologiques moyennes. Le productible annuel est d’environ 67 TWh tĂ©rawatt-heure. La production effective varie fortement selon les annĂ©es en fonction des conditions hydrologiques, comme l’a dĂ©montrĂ© la pĂ©riode rĂ©cente de 50,3 TWh en 2011, la production a cru Ă  75,7 TWh en 2013. Elle est de 65,1 TWh en 2020, ce qui a reprĂ©sentĂ© 13 % de la production Ă©lectrique annuelle. Les capacitĂ©s diffĂšrent en fonction du type d’installation Puissance installĂ©e totale GW Production totale TWh Fil de l’eau 7,7 30 ÉclusĂ©es 3,9 10 Lac 9,6 15 STEP 4,2 1,2 RĂ©partition du parc et de la production moyenne en fonction des types d’installations. La page hydroĂ©lectricitĂ© du site du Syndicat des Énergies Renouvelables SER Panorama de l’électricitĂ© renouvelable sur le site de RTE Production journaliĂšre et locale historique et en temps réél sur eco2mix de RTE Le site de l’International Hydropower Association IHA Cadre rĂ©glementaire de l’hydroĂ©lectricitĂ© Cadre juridique de l’exploitation des installations hydroĂ©lectriques L’ensemble des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires spĂ©cifiques aux installations hydroĂ©lectriques sont rassemblĂ©es dans le livre V du code de l’Énergie. L’hydroĂ©lectricitĂ© est rĂ©glementĂ©e par l’État depuis la loi du 16 octobre 1919 relative Ă  l’utilisation de l’énergie hydraulique, qui stipule que nul ne peut disposer de l’énergie des marĂ©es, des lacs et des cours d’eau [
] sans une concession ou une autorisation de l’État » article du code de l’énergie. On distingue donc ces deux cadres juridiques pour les installations hydroĂ©lectriques suivant la puissance maximale brute PMB des installations Installations de moins de 4,5 MW le rĂ©gime de l’autorisation Elles appartiennent en gĂ©nĂ©ral Ă  des particuliers, des petites entreprises ou des collectivitĂ©s. Elles nĂ©cessitent l’obtention d’une autorisation environnementale, dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet pour une durĂ©e limitĂ©e, et dont les rĂšgles d’exploitation dĂ©pendent des enjeux environnementaux du site concernĂ©. Les installations de plus de 4,5 MW le rĂ©gime des concessions Elles appartiennent Ă  l’État, et elles sont construites et exploitĂ©es par un concessionnaire, pour son compte . Pour les installations entre 4,5 MW et 100 MW, la concession est dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet, alors qu’au-delĂ  de 100 MW, le ministre chargĂ© de l’énergie la dĂ©livre. La durĂ©e des concessions doit permettre d’amortir les investissements initiaux rĂ©alisĂ©s par le concessionnaire, qui rend gratuitement Ă  l’État les installations Ă  l’échĂ©ance de sa concession. Installations hydroĂ©lectriques soumises Ă  autorisation Tout producteur peut dĂ©poser une demande d’autorisation pour exploiter une chute hydraulique en vue de produire de l’électricitĂ©, lorsque la puissance maximale brute de l’installation ne dĂ©passe pas 4,5 MW ou lorsque la production d’électricitĂ© est un usage accessoire de l’exploitation de la chute. L’autorisation d’exploiter au titre du livre V du code de l’énergie est alors comprise dans l’autorisation environnementale dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet selon la nomenclature loi sur l’eau dite IOTA ». Les installations hydroĂ©lectriques soumises Ă  autorisation reprĂ©sentent une puissance installĂ©e d’environ 2,5 GW pour une Ă©nergie produite de l’ordre de 4,5 TWh par an. Le rĂ©gime des concessions hydroĂ©lectriques La France compte plus de 340 concessions hydroĂ©lectriques qui reprĂ©sentent plus de 90 % du total de la puissance hydroĂ©lectrique installĂ©e. Le rĂ©gime des concessions hydroĂ©lectriques transfĂšre la responsabilitĂ© des investissements, de la construction et de l’exploitation d’une installation hydroĂ©lectrique Ă  un tiers qui se rĂ©munĂšre en tirant bĂ©nĂ©fice de l’exploitation des installations pendant toute la durĂ©e de la concession. En contrepartie, le concessionnaire verse une redevance, accorde des rĂ©serves en eau et en Ă©nergie et doit Ă  l’issue de la concession faire retour gratuit des biens nĂ©cessaires Ă  l’exploitation de la concession Ă  l’État qui peut alors dĂ©cider de renouveler la concession. Ces diffĂ©rentes obligations apparaissent dans le cahier des charges de la concession, qui lie le concessionnaire Ă  l’État. La gestion des concessions hydroĂ©lectriques Les DREAL sont en charge du contrĂŽle des concessions hydroĂ©lectriques. Elles encadrent les travaux de construction, de gestion et d’entretien en approuvant notamment les dossiers d’exĂ©cution de travaux rĂ©alisĂ©s par les concessionnaires. Elles sont responsables d’assurer un suivi de l’occupation fonciĂšre de la concession autorisation d’occupation par des tiers, autorisation de sortie de bien du domaine concĂ©dĂ©. Elles instruisent Ă©galement les demandes d’inscription au registre des concessions et examinent les dossiers de fin de concession DFC. L’octroi et le renouvellement des concessions hydroĂ©lectriques La procĂ©dure d’octroi des concessions a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©e dans le livre V du code de l’Énergie par la loi du 17 aoĂ»t 2015 relative Ă  la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte LTECV et son dĂ©cret d’application n°2016-530. En particulier, l’État choisira pour chaque concession la meilleure offre compte tenu des trois critĂšres suivants l’optimisation Ă©nergĂ©tique de l’exploitation de la chute la mise en concurrence incitera les candidats Ă  proposer des investissements importants de modernisation des installations existantes, et de nouveaux Ă©quipements pour augmenter la performance de cette Ă©nergie renouvelable. le critĂšre environnemental par le respect d’une gestion Ă©quilibrĂ©e et durable de la ressource en eau permettant la conciliation de ses diffĂ©rents usages les candidats devront proposer une meilleure protection des Ă©cosystĂšmes tout en respectant les usages de l’eau autre qu’énergĂ©tiques protection des milieux aquatiques, soutien d’étiage, irrigation
 le critĂšre Ă©conomique par la sĂ©lection des meilleures conditions Ă©conomiques et financiĂšres pour l'Etat et les collectivitĂ©s territoriales les candidats devront proposer un taux pour la redevance proportionnelle au chiffre d’affaires de la concession, dont le bĂ©nĂ©fice reviendra Ă  l’État et aux collectivitĂ©s locales. Le renouvellement des concessions hydroĂ©lectriques est un enjeu important pour l’État qui souhaite tirer le meilleur parti de ces installations en termes Ă©nergĂ©tique puissance installĂ©e, capacitĂ© de modulation, Ă©conomique afin de tirer bĂ©nĂ©fice de ces installations amorties et environnemental Ă©nergie renouvelable non Ă©mettrice de gaz Ă  effet de serre Ă  condition de limiter l’impact des ouvrages sur les milieux aquatiques. L’octroi de concessions est Ă©galement possible sur un secteur gĂ©ographique nouveau. Cette procĂ©dure fait l’objet d’une publication d’un avis de concession, Ă  l’initiative de l’État concĂ©dant ou sur proposition d’une personne ou d’un groupement de personnes y ayant intĂ©rĂȘt via une demande matĂ©rialisĂ©e par un dossier d’intention. Cette attribution se fera Ă  l’issue d’une procĂ©dure concurrentielle d’attribution suivant les mĂȘmes critĂšres que ceux dĂ©finis pour le renouvellement des concessions. Enjeux environnementaux et de sĂ©curitĂ© des ouvrages hydroĂ©lectriques Enjeux environnementaux Les installations permettant de produire de l’hydroĂ©lectricitĂ© peuvent avoir un effet perturbateur sur le milieu naturel eau et sur les Ă©cosystĂšmes. C’est pourquoi elles doivent limiter leurs impacts sur la continuitĂ© Ă©cologique notamment en Maintenant dans le cours d’eau un dĂ©bit minimum dĂ©bit rĂ©servĂ© » permettant a minima de garantir des conditions nĂ©cessaires au dĂ©veloppement de la vie dans le tronçon court-circuitĂ© par l’installation. Ce dĂ©bit rĂ©servĂ© reprĂ©sente au moins le dixiĂšme du module du cours d’eau sur lequel le seuil ou le barrage est installĂ©, le module Ă©tant le dĂ©bit moyen interannuel du cours d’eau. PrĂ©servant des passages ou des modes de gestion pour les espĂšces poissons migrateurs et pour les sĂ©diments, par exemple par l’installation de passes Ă  poissons pour leur permettre la montaison et la dĂ©valaison des cours d’eau. Ces enjeux sont pris en compte dans l’instruction des projets au titre de la loi sur l’eau procĂ©dure applicable aux installations, ouvrages ou travaux soumis Ă  autorisation ou lors de l’instruction d’une demande de concession. SĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques Les installations hydroĂ©lectriques font l’objet d’une surveillance particuliĂšre et sont soumises Ă  des obligations importantes de sĂ©curitĂ© et de sĂ»retĂ© dĂšs lors que la production d’électricitĂ© fait appel Ă  un barrage ou nĂ©cessite une conduite forcĂ©e. La sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques est de la responsabilitĂ© des gestionnaires. Le contrĂŽle s’appuie localement sur les services dĂ©concentrĂ©s de l’État et leur service de contrĂŽle de la sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques SCSOH. Il est pilotĂ© nationalement par le pĂŽle national de la sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques PoNSOH qui est un service Ă  compĂ©tence nationale rattachĂ© Ă  la direction gĂ©nĂ©rale de la prĂ©vention des risques. La nĂ©cessaire expertise technique Ă  laquelle peuvent faire appel les services en rĂ©gion est assurĂ©e par plusieurs organismes le centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilitĂ© et l’amĂ©nagement Cerema, l’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement INRAE ou le PoNSOH lui-mĂȘme qui est chargĂ© de coordonner cet appui technique au profit des services de contrĂŽle. Il existe Ă©galement un comitĂ© technique permanent des barrages et ouvrages hydrauliques, composĂ© d’experts, qui est sollicitĂ© sur des dossiers complexes intĂ©ressant la sĂ©curitĂ© des ouvrages hydrauliques en cours de rĂ©habilitation et Ă©galement Ă  l’occasion de la premiĂšre mise en eau des nouveaux barrages de classe A voir ci-aprĂšs. En fonction de leur hauteur et de leur volume, les barrages sont en effet classĂ©s dans les catĂ©gories A, B ou C par la rĂ©glementation. Chaque catĂ©gorie fixe pour les gestionnaires des obligations croissantes en termes de sĂ©curitĂ© les plus fortes concernent la classe A, prĂ©cisĂ©es dans le code de l’environnement et le code de l’énergie. De façon synthĂ©tique, les obligations des gestionnaires de barrages en terme de sĂ©curitĂ© sont les suivantes Conception et suivi des travaux par un maitre d’Ɠuvre agréé, avec respect des prescriptions techniques fixĂ©es par un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel ; RĂ©alisation pĂ©riodique d’une Ă©tude de dangers barrages de classes A et B ; Mise en place d’une surveillance, de l’entretien et de visites techniques dans le respect d’une documentation préétablie, avec obligation de rapports pĂ©riodiques associĂ©s ; Mise en place et suivi de dispositifs d’auscultation, avec les rapports associĂ©s ; DĂ©claration des Ă©vĂšnements importants pour sĂ©curitĂ© hydraulique. En rĂ©gion, le SCSOH a pour mission de veiller, Ă  travers les autorisations de travaux qu’il instruit et les contrĂŽles sur place ou sur piĂšces qu’il diligente sur les barrages en service, Ă  ce que les concessionnaires aient convenablement conçu et rĂ©alisĂ© leurs ouvrages, qu’ils les entretiennent et surveillent correctement, et, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, qu’ils respectent la rĂ©glementation applicable. Des sanctions administratives sont possibles en vertu du code de l’énergie ou du code de l’environnement en cas de mĂ©connaissance de leurs obligations par les exploitants. Elles interviennent sur dĂ©cision du prĂ©fet aprĂšs une mise en demeure prĂ©alable restĂ©e sans effet. Pour en savoir plus sur les ouvrages hydrauliques et les rĂšgles de sĂ©curitĂ© qui leur sont applicables DĂ©veloppement de la filiĂšre hydroĂ©lectrique Les Programmations pluriannuelles de l'Ă©nergie Les Programmations Pluriannuelles de l’Énergie PPE sont des outils de pilotage de la politique Ă©nergĂ©tique créés par la loi relative Ă  la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte. La premiĂšre PPE s’étalait sur les pĂ©riodes 2016-2019 et 2019-2023. Une nouvelle PPE a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e PPE 2 sur les pĂ©riodes 2019-2023 et 2023-2028 et a remplacĂ© la prĂ©cĂ©dente sur leur zone de chevauchement. La PPE de mĂ©tropole continentale sur la pĂ©riode 2019-2028 a Ă©tĂ© adoptĂ©e dĂ©finitivement le 21 mars 2020. Elle fixe notamment des objectifs quantitatifs et des orientations relatives Ă  l’énergie hydroĂ©lectrique Augmenter le parc de l’ordre de 200 MW d'ici 2023 et de 900 Ă  1 200 MW d'ici 2028, qui devrait permettre une production supplĂ©mentaire de l’ordre de 3 Ă  4 TWh dont environ 60 % par l'optimisation d'amĂ©nagements existants ; Optimiser la production et la flexibilitĂ© du parc hydroĂ©lectrique, notamment au-travers de surĂ©quipements et de l’installation de centrales hydroĂ©lectriques sur des barrages existants non-Ă©quipĂ©s ; Mettre en place un dispositif de soutien Ă  la rĂ©novation des centrales autorisĂ©es entre 1 MW et MW ; Lancer l’octroi de nouvelles concessions sur quelques sites dont le potentiel aura Ă©tĂ© identifiĂ© ; Poursuivre les appels d’offres pour la petite hydroĂ©lectricitĂ©, Ă  raison de 35 MW par an ; Engager, au cours de la premiĂšre pĂ©riode de la PPE, les dĂ©marches permettant le dĂ©veloppement des STEP pour un potentiel de 1,5 GW identifiĂ© en vue des mises en service des installations entre 2030 et 2035. La PPE s’articule avec les autres dĂ©marches stratĂ©giques, en particulier la stratĂ©gie nationale bas-carbone SNBC et les schĂ©mas rĂ©gionaux d'amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d'Ă©quilibre des territoires SRADDET qui ont pris la succession des SchĂ©mas rĂ©gionaux du climat, de l’air et de l’énergie SRCAE. Les schĂ©mas rĂ©gionaux de raccordement au rĂ©seau des Ă©nergies renouvelables S3REnR permettent quant Ă  eux de rĂ©server, au bĂ©nĂ©fice des Ă©nergies renouvelables, pour une pĂ©riode de 10 ans, les capacitĂ©s de raccordement estimĂ©es nĂ©cessaires pour atteindre les objectifs fixĂ©s par les schĂ©mas rĂ©gionaux dĂ©finissant la politique Ă©nergĂ©tique Ă  l’échelle rĂ©gionale. Étude du potentiel hydroĂ©lectrique Dans le cadre de la Convention pour le dĂ©veloppement d’une hydroĂ©lectricitĂ© durable signĂ©e en 2010, un travail de normalisation des mĂ©thodes d’évaluation et de convergence du potentiel hydroĂ©lectrique de crĂ©ation de nouveaux sites ou d’équipement de seuils existants a Ă©tĂ© menĂ© par la Direction GĂ©nĂ©rale de l’Énergie et du Climat DGEC, la Direction de l’Eau et de la BiodiversitĂ© DEB, les Directions RĂ©gionales de l’Environnement, de l’AmĂ©nagement et du Logement DREAL et les producteurs fĂ©dĂ©rĂ©s autour de l’Union Française de l’ÉlectricitĂ© UFE. Les rĂ©sultats de ce travail de convergence » sont disponibles dans le rapport Connaissance du potentiel hydroĂ©lectrique français – SynthĂšse » disponible ci-aprĂšs et sont synthĂ©tisĂ©s ci-dessous Potentiel hydroĂ©lectrique français selon l’étude de convergence de 2013 Cours d’eau classĂ©s liste 1 Cours d’eau non classĂ©s Nouveaux ouvrages Env. 2180 MW ; 7,7 TWh Env. 660 MW ; 2,3 TWh Seuils existants Entre 260 et 470 MW ; de 0,9 Ă  1,7 TWh Cette Ă©tude de potentiel a contribuĂ© Ă  la dĂ©finition des objectifs des premiĂšres PPE PPE 1 et 2. Dans le cadre de l’élaboration des objectifs de la PPE 3 2024 -2033, une nouvelle Ă©tude du potentiel hydroĂ©lectrique sera menĂ©e pour mettre Ă  jour les donnĂ©es de 2013, conformĂ©ment aux dispositions de l’article 89 I A de la Loi climat et rĂ©silience du 22 aoĂ»t 2021. Etude de convergence potentiel hydroĂ©lectrique PDF - Ko MĂ©canismes de soutien Ă  la production hydroĂ©lectrique Dans certaines conditions, l’exploitation d’une installation hydroĂ©lectrique peut ne pas ĂȘtre rentable. Pour autant, pour contribuer Ă  l’intĂ©gration des Ă©nergies renouvelables dans le mix Ă©nergĂ©tique français, il peut ĂȘtre nĂ©cessaire de leur apporter un soutien, notamment pour la petite hydroĂ©lectricitĂ© puissance infĂ©rieure Ă  10 MW. Le soutien aux installations autorisĂ©es peut se faire sous deux formes selon le principe du guichet ouvert, pour toute installation de moins de 1 MW, qui peut se voir attribuer un contrat d’obligation d’achat ou de complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration en fonction de sa puissance et suivant qu’il s’agisse d’une installation nouvelle ou rĂ©novĂ©e ; via des appels d’offres organisĂ©s par la Commission de rĂ©gulation de l’énergie, pour les autres installations suivant des conditions particuliĂšres alors dĂ©finies dans les cahiers des charges. Les installations concĂ©dĂ©es peuvent Ă©galement faire l’objet d’un soutien lorsque cela est nĂ©cessaire lors de l’octroi de la concession, un complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration peut ĂȘtre mis en place pour Ă©quilibrer l’exploitation des installations, si les prix de marchĂ© ne permettent pas une rentabilitĂ© de la concession. France Hydro ElectricitĂ© FHE ElectricitĂ© autonome française EAF RĂ©sultats des appels d’offres pour dĂ©velopper des petites centrales hydroĂ©lectriques Les appels d’offres pour le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ© visent Ă  favoriser la construction de nouvelles installations complĂštes barrage + centrale hydroĂ©lectrique, l’équipement de barrages ou de seuils existants, mais ne produisant pas Ă  ce jour d’électricitĂ©. Un premier appel d’offres a Ă©tĂ© lancĂ© en 2016. Son succĂšs a montrĂ© que le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ© Ă©tait compatible avec les enjeux environnementaux. 19 laurĂ©ats de ce premier appel Ă  projets ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 27 avril 2017, dont 4 projets sur des sites d’anciens moulins. Les laurĂ©ats reprĂ©sentent une capacitĂ© de 27 MW et pourront bĂ©nĂ©ficier d’un complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration. Pour poursuivre cette dynamique, un nouvel appel d’offres pluriannuel a Ă©tĂ© lancĂ© en 2017 pour 105 MW de nouvelles petites centrales hydroĂ©lectriques, rĂ©partis en trois pĂ©riodes de candidature de 35 MW en 2018, 2019 et 2020. Pour la premiĂšre pĂ©riode, 14 laurĂ©ats ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 23 aoĂ»t 2018. Pour la deuxiĂšme pĂ©riode, 13 laurĂ©ats ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 26 juin 2019. Pour la troisiĂšme pĂ©riode, 8 laurĂ©ats ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s le 29 janvier 2021. La programmation pluriannuelle de l’énergie adoptĂ©e le 21 avril 2020 rĂ©affirme le soutien Ă  la petite hydroĂ©lectricitĂ© et prĂ©voit la poursuite des appels d’offres pour le dĂ©veloppement de nouvelles installations. Listes des laurĂ©ats du premier appel d’offres pour le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ© - 27/04/2017 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel d’offres – premiĂšre pĂ©riode de candidature – 23/08/2018 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel d’offres – deuxiĂšme pĂ©riode de candidature – 26/06/2019 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel d’offres – troisiĂšme pĂ©riode de candidature – 29/01/2021 PDF - Ko Listes des laurĂ©ats du second appel d'offres - quatriĂšme pĂ©riode de candidature - 29/07/ PDF - Ko Le Portail national de l'hydroĂ©lectricitĂ© Le portail national de l’hydroĂ©lectricitĂ© offre un accĂšs aux principaux documents de programmation nationaux et locaux utiles pour le dĂ©veloppement de projets hydroĂ©lectriques. Il comprend en particulier les schĂ©mas directeurs d’amĂ©nagement et de gestion des eaux SDAGE mentionnĂ©s Ă  l’article L. 212-1 du code de l’environnement ; Les SDAGE les schĂ©mas d’amĂ©nagement et de gestion des eaux SAGE dĂ©finis Ă  l’article L. 212-3 du code de l’environnement ; Les SAGE les listes de cours d’eau, parties de cours d’eau ou canaux Ă©tablies en application des 1° et 2° du I de l'article L. 214-17 du code de l’environnement ; les schĂ©mas rĂ©gionaux d'amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d'Ă©galitĂ© des territoires SRADDET mentionnĂ©s Ă  l'article L. 4251-1 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales ; les schĂ©mas rĂ©gionaux de raccordement au rĂ©seau des Ă©nergies renouvelables S3REnR mentionnĂ©s Ă  l'article L. 321-7 du code de l’énergie ; Les S3REnR les classements des cours d'eau et lacs Ă©tablis en application de l'article L. 2111-7 du code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques ; Segments du domaine public fluvial les Ă©valuations et identifications prĂ©vues pour l'Ă©lectricitĂ© d'origine hydraulique dans la programmation pluriannuelle de l'Ă©nergie en application des 3° et 4° de l'article L. 141-2 du code de l’énergie ; Les Programmations pluriannuelles de l'Ă©nergie les Ă©lĂ©ments d'information figurant dans l'Ă©valuation prĂ©vue au d du 6° de l'article 179 de la loi n° 2019-1479 du 28 dĂ©cembre 2019 de finances pour 2020. Rapport sur l'impact environnemental du budget de l'État Biogaz Énergies marines renouvelables
1 Le maire dans les cas mentionnés aux 1° à 3° de l'article L. 511-2, sous réserve s'agissant du 3° de la compétence du représentant de l'Etat en matiÚre d'installations classées pour la protection de l'environnement prévue à l'article L. 512-20 du code de l'environnement ; 2° Le représentant de l'Etat dans le département dans

Released Platforms June 18, 2002 PC, Mac, Linux Developer Publisher Bioware Atari Official Sites Official SiteadvertisementNeverwinter Nights is a Dungeons & Dragons role-playing game developed by Bioware. In addition to a substantial single-player campaign, Neverwinter Nights also includes powerful multiplayer server and scenario-creation tools. Neverwinter Nights WalkthroughModule Creation WalkthroughNeverwinter Nights SecretsCharacter CreationNeverwinter Nights PC CheatsNeverwinter Nights Wiki SectionsUp Next WalkthroughWas this guide helpful?In This Wiki GuideAvatar The Way of Water TrailerCheck out the teaser trailer for Avatar The Way of Water, the upcoming movie starring Zoe Saldana, Sam Worthington, Sigourney Weaver, Stephen Lang, Cliff Curtis, Joel David Moore, CCH Pounder, Edie Falco, Jemaine Clement, and Kate Winslet. Set more than a decade after the events of the first film, Avatar The Way of Water begins to tell the story of the Sully family Jake, Neytiri, and their kids, the trouble that follows them, the lengths they go to keep each other safe, the battles they fight to stay alive, and the tragedies they The Way of Water, directed by James Cameron, opens in theaters on December 16, Mutant Ninja Turtles The Cowabunga Collection - Exclusive Release Date TrailerJoin Donatello, Leonardo, Michelangelo, and Raphael in Teenage Mutant Ninja Turtles The Cowabunga Collection. Check out the trailer for the 13 TMNT titles and their Japanese versions, coming to PC via Steam, PS5, Xbox Series X/S, PS4, Xbox One, and Nintendo Switch on August 30, collection includes Teenage Mutant Ninja Turtles Arcade, Teenage Mutant Ninja Turtles Turtles in Time Arcade, Teenage Mutant Ninja Turtles NES, Teenage Mutant Ninja Turtles II The Arcade Game NES, Teenage Mutant Ninja Turtles III The Manhattan Project NES, Teenage Mutant Ninja Turtles Tournament Fighters NES, Teenage Mutant Ninja Turtles IV Turtles in Time Super Nintendo, Teenage Mutant Ninja Turtles Tournament Fighters Super Nintendo, Teenage Mutant Ninja Turtles The Hyperstone Heist Sega Genesis, Teenage Mutant Ninja Turtles Tournament Fighters Sega Genesis, Teenage Mutant Ninja Turtles Fall of The Foot Clan Game Boy, Teenage Mutant Ninja Turtles II Back From The Sewers Game Boy, and Teenage Mutant Ninja Turtles III Radical Rescue Game Boy.

ArticleL511-1 Entrée en vigueur 2021-01-01 La police de la sécurité et de la salubrité des immeubles, locaux et installations est exercée dans les conditions fixées par le présent chapitre et précisées par décret en Conseil d'Etat. Nota:
Quelle est la rĂ©glementation en matiĂšre de prĂ©vention du risque incendie applicable en entreprise ? Tous les lieux de travail ne sont pas soumis Ă  la mĂȘme rĂ©glementation en matiĂšre de prĂ©vention du risque incendie. La majoritĂ© d’entre eux sont soumis aux dispositions minimales prĂ©vues par le Code du travail. RĂ©gimes juridiques particuliers Certains Ă©tablissements, compte tenu de leurs caractĂ©ristiques accueil du public, activitĂ©s prĂ©sentant des dangers particuliers font l’objet, lors de leur construction et de leur exploitation, de dispositions plus contraignantes concernant l’incendie. Il s’agit des Ă©tablissements recevant du public ERP et des immeubles de grande hauteur IGH application des rĂšgles issues du Code de la construction et de l’habitation ; des Ă©tablissements classĂ©s ICPE installations classĂ©es pour la protection de l’environnement application des rĂšgles issues du Code de l’environnement. Dans ces Ă©tablissements soumis Ă  des rĂ©gimes juridiques particuliers, la mise en place de services de sĂ©curitĂ© spĂ©cifiquement formĂ©s au risque liĂ© Ă  l’incendie s’impose agents de sĂ©curitĂ© incendie, pompiers.... Lors de l’utilisation des lieux de travail, les prioritĂ©s de l’employeur sont la mise en sĂ©curitĂ© et l’évacuation des personnes prĂ©sentes sur le site. Le Code du travail prĂ©voit Ă  cet effet, que l’employeur prend les mesures nĂ©cessaires pour que tout commencement d’incendie puisse ĂȘtre rapidement et efficacement combattu dans l’intĂ©rĂȘt du sauvetage des travailleurs ». Les mesures d’information et Ă  la formation permettant aux salariĂ©s de rĂ©agir en cas d’incendie sont adaptĂ©es aux caractĂ©ristiques de l’établissement notamment en fonction de l’analyse de risque et/ou de l’importance de l’effectifs. Les mesures prĂ©vues par le Code du travail sont des prescriptions minimales, elles peuvent ĂȘtre complĂ©tĂ©es par les prĂ©conisations de l’INRS voir la brochure Consignes de sĂ©curitĂ© incendie - Conception et plans associĂ©s Ă©vacuation et intervention » et par les rĂ©fĂ©rentiels de bonnes pratiques de sĂ©curitĂ© incendie APSAD Ă©laborĂ©s par les professionnels de la sĂ©curitĂ© et de l’assurance. Ces derniĂšres sont d’application volontaire mais les assureurs y font gĂ©nĂ©ralement rĂ©fĂ©rence dans les contrats couvrant le risque incendie en entreprise. Quel formalisme s’impose Ă  l’employeur pour l’obligation d’information et de formation Ă  l’incendie ? Dans toute entreprise, l’employeur Ă  l’obligation d’établir, de diffuser et de porter Ă  la connaissance des salariĂ©s, des instructions ou une consigne de sĂ©curitĂ© incendie. L’information gĂ©nĂ©rale porte sur les consignes de sĂ©curitĂ© incendie et les instructions d’évacuation ainsi que sur l'identitĂ© des personnes chargĂ©es de les mettre en Ɠuvre ». Pour les Ă©tablissements dans lesquels peuvent se trouver occupĂ©es ou rĂ©unies habituellement plus de 50 personnes, ainsi que ceux dans lesquels, quelle que soit leur importance, sont manipulĂ©es et mises en Ɠuvre des matiĂšres inflammables, une consigne de sĂ©curitĂ© incendie doit ĂȘtre Ă©tablie et affichĂ©e de maniĂšre trĂšs apparente dans chaque local oĂč l’effectif est supĂ©rieur Ă  5 personnes ; dans chaque local oĂč sont stockĂ©es des matiĂšres explosives ou inflammables ; dans chaque local ou dans chaque dĂ©gagement desservant un groupe de locaux dans les autres cas. La consigne de sĂ©curitĂ© incendie indique le matĂ©riel d'extinction et de secours qui se trouve dans le local ou Ă  ses abords ; les personnes chargĂ©es de mettre ce matĂ©riel en action ; pour chaque local, les personnes chargĂ©es de diriger l'Ă©vacuation des travailleurs et Ă©ventuellement du public ; les mesures spĂ©cifiques liĂ©es Ă  la prĂ©sence de personnes handicapĂ©es, et notamment le nombre et la localisation des espaces d'attentes sĂ©curisĂ©s ou des espaces Ă©quivalents ; les moyens d'alerte ; les personnes chargĂ©es d'aviser les sapeurs-pompiers dĂšs le dĂ©but d'un incendie ; l'adresse et le numĂ©ro d'appel tĂ©lĂ©phonique du service de secours de premier appel, en caractĂšres apparents ; le devoir, pour toute personne apercevant un dĂ©but d'incendie, de donner l'alarme et de mettre en Ɠuvre les moyens de premier secours, sans attendre l'arrivĂ©e des travailleurs spĂ©cialement dĂ©signĂ©s. La consigne incendie doit ĂȘtre communiquĂ©e Ă  l’inspection du travail. Pour les autres Ă©tablissements non soumis Ă  l’élaboration d’une consigne, le Code du travail indique que l’employeur Ă©tablit des instructions permettant d’assurer l’évacuation rapide de la totalitĂ© des occupants ou leur Ă©vacuation diffĂ©rĂ©e, lorsque celle-ci est rendue nĂ©cessaire, dans des conditions de sĂ©curitĂ© maximale. Quels sont les salariĂ©s concernĂ©s par la formation incendie ? Quelle que soit l’activitĂ© de l’entreprise, l’ensemble du personnel doit ĂȘtre formĂ© Ă  donner l’alerte ; utiliser les moyens de premier secours afin de pouvoir faire face Ă  un dĂ©but d’incendie, notamment manipulation des extincteurs ; exĂ©cuter les diffĂ©rentes manƓuvres nĂ©cessaires mise en sĂ©curitĂ© du poste de travail, Ă©vacuation totale ou diffĂ©rĂ©e si nĂ©cessaire... En complĂ©ment de ces mesures minimales et compte tenu de l’organisation des mesures de prĂ©vention de l’incendie mises en place par l’employeur dans certaines entreprises prĂ©sentant des risques plus importants d’incendie, certains salariĂ©s seront spĂ©cifiquement formĂ©s Ă  mettre en Ɠuvre des Ă©quipements complexes de lutte contre incendie les Ă©quipiers de premiĂšre et seconde intervention EPI et ESI ; mettre en sĂ©curitĂ© certaines installations coupures des Ă©nergies, stockage de gaz... les Ă©quipiers d’intervention technique EIT ; encadrer l’évacuation ou mettre en sĂ©curitĂ© les travailleurs et tous les occupants les Ă©quipiers d’évacuation guide file, serre file..... Sans les mentionner explicitement, le Code du travail fait rĂ©fĂ©rence Ă  des travailleurs spĂ©cialement dĂ©signĂ©s » par l’employeur. Ces dĂ©nominations techniques figurent dans les rĂ©fĂ©rentiels de bonnes pratiques de sĂ©curitĂ© incendie qui dĂ©taillent les missions de ces Ă©quipes d’intervention. Il est souhaitable que ces personnes soient formĂ©es par un salariĂ© appartenant Ă  l’entreprise, dĂ©signĂ© par l’employeur en raison de ces compĂ©tences en la matiĂšre et prĂ©sentant une bonne connaissance des lieux de travail et de l’activitĂ© de l’entreprise. Quels sont les documents associĂ©s Ă  ces consignes ? Les rĂ©fĂ©rentiels de bonnes pratiques recommandent Ă©galement d’associer certains documents Ă  ces consignes. Il s’agit notamment du plan d’évacuation destinĂ© Ă  aider les personnes Ă  se repĂ©rer sur le site et Ă  anticiper le bon itinĂ©raire d’évacuation cheminements de secours, espaces d’attentes sĂ©curisĂ©s... associĂ© aux points de rassemblement ; du plan d’intervention destinĂ© aux services de secours extĂ©rieurs identification des zones et Ă©quipements Ă  risques, des espaces d’attente sĂ©curisĂ©s, des ouvrants en façade rĂ©servĂ©s aux Ă©quipes de secours .... Quels sont les exercices pratiques obligatoires en matiĂšre de prĂ©vention incendie ? La rĂ©alisation d’essais de matĂ©riel et d’exercices pratiques sont indispensables pour vĂ©rifier l’efficience du dispositif mis en place par l’employeur. La consigne de sĂ©curitĂ© incendie, obligatoire dans la majoritĂ© des entreprises, prĂ©voit des essais et exercices pratiques afin de - reconnaĂźtre le signal d’alarme ; - localiser les espaces d’attentes sĂ©curisĂ©s ; - savoir se servir des moyens de premiers secours extincteurs notamment ; - exĂ©cuter les diffĂ©rentes manƓuvres nĂ©cessaires. En l’absence de prĂ©cisions du Code du travail, l’INRS recommande - d’effectuer des exercices d’évacuation tous les 6 mois au minimum ; - d’adapter le renouvellement des essais de manipulation des extincteurs, de 6 mois Ă  3 ans, en fonction des risques incendie de l’entreprise et en veillant Ă  ce que tout nouvel embauchĂ© soit rapidement formĂ©. Pour Ă©tablissements dans lesquels la consigne de sĂ©curitĂ© incendie n’est pas obligatoire, aucune prĂ©cision concernant ces essais et exercices ne figure dans le Code du travail, toutefois, il est recommandĂ© d’appliquer les mĂȘmes pĂ©riodicitĂ©s.
ToutarrĂȘtĂ© de pĂ©ril pris en application de l'article L. 511-1 est notifiĂ© aux propriĂ©taires et aux titulaires de droits rĂ©els immobiliers sur les locaux, tels qu'ils figurent au fichier immobilier de la conservation des hypothĂšques.

Question N° 63872 de Mme Zimmermann Marie-Jo Union pour un Mouvement Populaire - Moselle QE MinistĂšre interrogĂ© IntĂ©rieur, outre-mer et collectivitĂ©s territoriales MinistĂšre attributaire IntĂ©rieur, outre-mer et collectivitĂ©s territoriales Question publiĂ©e au JO le 17/11/2009 page 10789 RĂ©ponse publiĂ©e au JO le 09/02/2010 page 1449 Date de signalisat° 02/02/2010 Rubrique propriĂ©tĂ© TĂȘte d'analyse biens vacants et sans maĂźtre Analyse rĂ©glementation Texte de la QUESTION Mme Marie-Jo Zimmermann attire l'attention de M. le ministre de l'intĂ©rieur, de l'outre-mer et des collectivitĂ©s territoriales sur le cas des maisons ou des ruines Ă  l'abandon dans les petites communes rurales. Il s'agit souvent d'une succession qui n'est pas rĂ©glĂ©e, les hĂ©ritiers se dĂ©sintĂ©ressant du bien en cause sans pour autant y renoncer. Dans ce cas, la mise en oeuvre de la procĂ©dure d'immeuble en pĂ©ril est alors plus complexe car les hĂ©ritiers potentiels s'abstiennent de rĂ©agir. Il suffirait pourtant que l'État applique alors l'article 771 du code civil, lequel lui permet de mettre en demeure les hĂ©ritiers. À dĂ©faut de rĂ©ponse de leur part, l'État devient propriĂ©taire du bien ou peut le rĂ©trocĂ©der Ă  la commune. Elle lui demande quel est le service de l'État compĂ©tent pour lancer cette procĂ©dure et Ă  qui le maire concernĂ© doit s'adresser, le cas Ă©chĂ©ant. Texte de la REPONSE Lorsqu'un immeuble se trouve Ă  l'Ă©tat d'abandon, la commune sur le territoire de laquelle il se situe peut dĂ©cider de mettre en oeuvre une des procĂ©dures qui relĂšvent de sa compĂ©tence pour faire cesser l'Ă©ventuel pĂ©ril et acquĂ©rir, le cas Ă©chĂ©ant, le bien immobilier en cause. IndĂ©pendamment de la procĂ©dure de pĂ©ril prĂ©vue par les articles L. 511-1 et suivants du code de la construction et de l'habitation, il s'agit des procĂ©dures de dĂ©claration de parcelle en l'Ă©tat d'abandon manifeste, dĂ©finie aux articles L. 2243-1 et suivants du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales CGCT, et d'acquisition de biens vacants et sans maĂźtre fixĂ©e aux, articles L. 1123-2 du code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques CG3P et 713 du code civil. Cette derniĂšre procĂ©dure peut ĂȘtre appliquĂ©e lorsqu'il s'agit d'un bien qui Ă©tait dĂ©tenu par un propriĂ©taire dĂ©cĂ©dĂ© depuis plus de trente ans et dont les hĂ©ritiers n'ont pas acceptĂ© la succession. A contrario, les biens immobiliers dont le propriĂ©taire est dĂ©cĂ©dĂ© depuis moins de trente ans et dont la succession est en dĂ©shĂ©rence appartiennent Ă  l'État, en application des dispositions de l'article 539 du code civil. Au-delĂ  de ce dĂ©lai de trente ans, la commune peut mettre en oeuvre Ă  son profit la procĂ©dure d'acquisition du CG3P prĂ©citĂ©e. Quant Ă  l'article 771 du code civil, il prĂ©voit qu'Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de quatre mois Ă  compter de l'ouverture d'une succession, un hĂ©ritier peut ĂȘtre sommĂ© de prendre parti sur cette succession, notamment Ă  l'initiative de l'État. Dans chaque dĂ©partement, les collectivitĂ©s territoriales peuvent s'appuyer sur les services de France Domaine qui ont un triple rĂŽle d'expert immobilier, d'opĂ©rateur foncier et de gestionnaire de patrimoine privĂ©. Un maire qui souhaiterait traiter la question d'un bien immobilier en Ă©tat d'abandon sur le territoire de sa commune peut donc, le cas Ă©chĂ©ant, contacter le service local du domaine.

4 L'insalubritĂ©, telle qu'elle est dĂ©finie aux articles L. 1331-22 et L. 1331-23 du code de la santĂ© publique. ConformĂ©ment Ă  l’article 19 de l’ordonnance n° 2020-1144 du 16 septembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2021 et ne sont applicables qu'aux arrĂȘtĂ©s notifiĂ©s Ă  compter de cette date. Article L511-3
Le Code de la construction et de l'habitation regroupe les lois relatives au droit de la construction et de l'habitation français. Gratuit Retrouvez l'intégralité du Code de la construction et de l'habitation ci-dessous Article L511-2 Entrée en vigueur 2021-01-01 La police mentionnée à l'article L. 511-1 a pour objet de protéger la sécurité et la santé des personnes en remédiant aux situations suivantes 1° Les risques présentés par les murs, bùtiments ou édifices quelconques qui n'offrent pas les garanties de solidité nécessaires au maintien de la sécurité des occupants et des tiers ; 2° Le fonctionnement défectueux ou le défaut d'entretien des équipements communs d'un immeuble collectif à usage principal d'habitation, lorsqu'il est de nature à créer des risques sérieux pour la sécurité des occupants ou des tiers ou à compromettre gravement leurs conditions d'habitation ou d'utilisation ; 3° L'entreposage, dans un local attenant ou compris dans un immeuble collectif à usage principal d'habitation, de matiÚres explosives ou inflammables, lorsqu'il est en infraction avec les rÚgles de sécurité applicables ou de nature à créer des risques sérieux pour la sécurité des occupants ou des tiers ; 4° L'insalubrité, telle qu'elle est définie aux articles L. 1331-22 et L. 1331-23 du code de la santé publique.
Q4kg. 83 236 267 168 78 50 3 214 84

article l 511 1 du code de la construction